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Sahara Occidental: Peu d’espoir de changement dans la position de Pretoria en une année électorale

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  • Sahara Occidental: Peu d’espoir de changement dans la position de Pretoria en une année électorale

    La prochaine échéance des élections en Afrique du Sud n'est pas du tout un élément qui fait obstacle à un changement de la position du pays de Mandela d'égard à la décolonisation du Sahara Occidental.

    En effet, les deux favoris à la présidence sud-africaine ont la même position à propos du cas de la colonisation du Sahara Occidental.

    Donc, le Maroc ne peut que continuer à se mordre les doigts suite à son soutien à l'apartheid sud-africain.

    - 2019 sera une année électorale en Afrique du sud. Il ne faut pas s’attendre à un changement de la politique de ce pays au Conseil de sécurité sur la question du Sahara. Il y a deux semaines, son ministre des Affaires étrangères, Mme Lindiwe Sisulu, a déjà annoncé la couleur.

    Le 1er janvier 2019, le Conseil de sécurité verra l’entrée officielle de cinq nouveaux membres non-permanents pour une durée de deux ans : l’Allemagne, l’Indonésie, la République dominicaine, la Belgique et l’Afrique du sud. Berlin, Pretoria et Jakarta sont en effet trois puissances mondiales qui ne cachent pas leurs ambitions d’arracher un siège permanent au CS.

    Pour le royaume, les prochains mois verront l’examen de la question du Sahara occidental par les Quinze. Il y a de fortes chances que le médiateur onusien Horst Köhler présente un briefing sur la «table ronde» de Genève, du 5 et 6 décembre, entre les représentants du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario.

    «Le timing de la présentation dépendra particulièrement de la volonté des Etats-Unis et dans une moindre mesure de l’Afrique du sud», nous confie une source proche du dossier.

    Pas de changement en une année électorale en Afrique du sud

    «Le gouvernement de Cyril Ramaphosa devrait se saisir de la question du Sahara surtout en 2019, année d’élection présidentielle. L’actuel président a grandement besoin de donner des gages à l’aile gauche de son parti, l’ANC, résolument anti-Maroc pour rester à la tête de l’Etat», explique-t-elle.

    Et d’ajouter que «compte tenu de ce paramètre, il ne faut pas s’attendre à un changement de la politique sud-africaine à l’égard du différend régional, notamment au Conseil de sécurité. La diplomatie de Pretoria campera sur des positions bien arrêtées depuis le temps de la présidence de Thabo Mbeki, marquée par la reconnaissance de la ‘RASD’».

    La ministre des Affaires étrangères, Lindiwe Sisulu, a d’ailleurs déjà annoncé la couleur. Mi-décembre, elle affirmait que son pays «utilisera son prochain mandat au Conseil de sécurité pour exhorter l’ONU à continuer d’appuyer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».

    Pretoria présidera par ailleurs les Quinze en octobre prochain. Un mois qui, en principe, devrait connaitre l’examen de la prorogation du mandat de la MINURSO pour six mois supplémentaires. Une période imposée par John Bolton, au grand dam de la France, en avril et octobre 2018 et qui pourrait être adoptée lors de la prochaine échéance d’avril 2019-.


    Ya..bi

  • #2
    Une période imposée par John Bolton, au grand dam de la France, en avril et octobre 2018
    Ya..bi
    ""Ya..bi "" avait vue juste sans ambages .

    *Indice favorable et présage de bonne augure ...
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire


    • #3
      " résolument anti-Maroc pour rester à la tête de l’Etat"

      Pro-sahraoui et non anti-Maroc! Sinon, est-ce que soutenir les Palestiniens fait d'office être anti-israélien?

      Commentaire


      • #4
        En refusant à l'Union africaine (UA) de régler la problématique de la décolonisation du Sahara Occidental, il se pourrait que la dictature marocaine ait commis une grave erreur en médisant l'Organisation panafricaine (UA) et dont pourtant, elle (dictature marocaine) en est membre de plein droit.

        Dès lors, avec l'empressement américain au règlement de ce confit maroco-RASD, la diplomatie marocaine est aux abois.

        - Le Maroc devrait se mobiliser pour neutraliser l’influence de John Bolton

        "Le responsable américain a déclaré que l’administration Trump envisage de cesser de financer des opérations de maintien de la paix qui n’ont pas atteint leurs objectifs, notamment la MINURSO".
        (…).
        Le Maroc devrait également reconsidérer les firmes de lobbying qu’il a embauchées ces dernières années et examiner leur capacité à communiquer la position marocaine aux autorités américaines. Suite à la décision de l’Algérie de signer un contrat de lobbying avec un proche du conseiller pour la sécurité nationale, le Maroc devrait envisager de faire appel à une firme proche du secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

        A l’instar de John Bolton, Pompeo est un des poids lourds de l’actuelle administration américaine. En plus de jouir d’une grande popularité au sein du “Tea Party”, l’aile maximaliste du parti républicain, Pompeo est l’un des rares membres de l’administration qui ont accès direct au président Donald Trump. Du temps qu’il était directeur de la CIA, le responsable américain tenait une réunion quotidienne avec le locataire de la Maison Blanche. Cette proximité avec le président et ses affinités politiques avec lui ont joué un rôle primordial au moment où Trump a décidé de le nommer Secrétaire d’État.

        Par conséquent, un rapprochement avec le Secrétaire d’État américain apporterait un certain équilibre au sein de l’administration Trump concernant le Maroc. Au cas où le Maroc réussirait à s’attirer les bonnes grâces de Pompeo, celui-ci pourrait s’assurer qu’aucune décision susceptible d’affecter les relations entre les États Unis et le Maroc ne soit prise.

        À ce stade, Rabat n’a pas besoin de personnalités qui répètent la phrase galvaudée que le Maroc était le premier pays à avoir reconnu l’indépendance des États-Unis. Le Maroc a plutôt besoin de personnalités de calibre au sein de l’establishment politique de Washington, qui soit capables de convaincre l’administration Trump de soutenir les efforts politiques du gouvernement marocain et de tenir compte des concessions qu’il a faites depuis 2007 pour ouvrir la voie à une solution politique mutuellement acceptable.

        Par ailleurs, le Maroc devrait se rapprocher du Congrès américain, en particulier du Sénat, où il souffre toujours d’un déficit et n’arrive pas à gagner le soutien des sénateurs à sa position sur le conflit.

        Durant les quatre mois à venir, on va sans doute assister à une concurrence acharnée entre le Maroc et l’Algérie pour s’attirer les bonnes grâces de l’administration américaine et des membres du Congrès. La nature de la position qu’adoptera Washington en avril prochain sera, sans doute, influencée par l’efficacité des efforts de chacun de deux pays à gagner le soutien des responsables américains. D’où la nécessité impérieuse que le Maroc se mobilise plus jamais pour contrer toute tentative algérienne de saper les acquis diplomatiques du Maroc durant ces dernières années-.

        Samir Bennis
        Conseiller politique et diplomatique basé à Washington, rédacteur en chef de Morocco World News in All Maghreb

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        • #5
          - Pour rappel, le mandat de la Minurso a été écourté depuis avril 2018 à six mois seulement, sous la pression de Washington, précisément le Conseiller du président Trump à la sécurité, "l'impatient" John Bolton, qui veut ramener "à tout prix" les parties à la table des négociations. Ce dernier n'en rate d'ailleurs pas une pour exprimer sa "frustration" quant à l'enlisement du processus politique, dont le principal responsable est Alger, véritable marrionnetiste du Polisario et de ce contentieux régional hérité de la Guerre froide.-. (le 360.ma)

          Mais alors comment expliquer que lors de la Guerre froide, le Maroc et l'infame régime d'apartheid sud-africain s'entendaient comme deux coqs en pâte?:22:

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          • #6
            Etonnamment, les employés du demi-fou Mustapha El Khalfi ne critiquent aucunement la position sud-africaine! Et pour cause!

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            • #7
              La RASD pourra toujours compter sur le soutien à sa juste cause par l'Afrique du Sud car à la prochaine élection, au pire c'est Cyril Ramaphosa qui devrait l'emporter ou au mieux Julius Melema de l'extrême-gauche (alter ego de Mandela) et qui ne transgressera encore moins l'héritage de Madiba.

              - Afrique du Sud: Ramaphosa devrait rempiler (sauf grosse surprise)
              (…).
              A côté de l’Alliance Démocratique, il faudra aussi compter sur le populiste Julius Malema de l’Economic Freedom Fighter (EFF) –Combattants pour la liberté économique-, un parti de la gauche radicale. Ce parti a été «faiseur de roi» dans de nombreuses grandes villes lors des dernières élections municipales sud-africaines, en soutenant l’Alliance Démocratique contre l’ANC.

              Toutefois, ce choix a uniquement été dicté par l’animosité des dirigeants de ce parti radical contre Zuma. Dorénavant, Julius Malema se rapproche davantage de l’ANC, dont il approuve les réformes annoncées, notamment la réforme agraire.

              Il faut enfin souligner, fait notable, que l’Afrique du Sud est une république parlementaire. Le futur président sera donc choisi par l’Assemblée nationale issue des élections générales-.

              le 360.ma (extraits)

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