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Algérie : Gaid Salah menace les anciens cadres de l’ANP s’opposant au 5è mandat

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  • Algérie : Gaid Salah menace les anciens cadres de l’ANP s’opposant au 5è mandat

    « Compte tenu de ces agissements récurrents qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable, notre institution se réserve le droit de faire appliquer à l’encontre de leurs auteurs, les mesures légales appropriées », indique le MDN.

    Le ministère de la Défense nationale (MDN) met en garde ses cadres à la retraite impliqués dans des actions politiques hostiles au 5è mandat. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le MDN a rappelé à ses cadres à la retraite, notamment ceux qui ont sollicité l’intervention de l’état major de l’Armée nationale populaire (ANP), pour empêcher la reconduction du président Bouteflika pour un 5è mandat, l’obligation de réserve.

    « A l’approche de l’échéance électorale présidentielle, certains individus mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises tentent et par tous les moyens, notamment les médias, de préjuger des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis des élections présidentielles et s’arrogent, même, le droit de parler en son nom », lit-on dans le communiqué.

    Il ajoute : « En agissant ainsi, ces individus aigris et sans envergure, qui ne lésinent pas sur l’emploi des moyens les plus déloyaux, visent sans succès à influencer l’opinion publique et (à) s’affubler de la crédibilité qui leur fait énormément défaut. N’ayant pas trouvé d’échos à leurs interventions écrites récurrentes, diffusées dans les médias, ces derniers qui se sont improvisés pour la circonstance, en experts pluridisciplinaires, ont été à priori, instruits de s’adresser au Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire, comme ultime recours ».

    Pour le MDN les voix qui appellent à l’intervention de l’armée dans le processus électoral prochain roulent pour des cercles occultes. « C’est d’autant plus regrettable, que ces faits sont l’œuvre de certains militaires à la retraite qui, après avoir servi longtemps dans les rangs de l’Armée Nationale Populaire, rejoignent des cercles occultes et ce, dans le seul but d’assouvir des ambitions personnelles démesurées, qu’ils n’ont pu réaliser à l’intérieur de l’institution ».

    Dans sa réaction, le MDN qualifie le « dérive » les analyses qui évoquent une lutte de clan au sein du régime. « Ces individus demandent publiquement au Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, de prendre ses responsabilités pour, selon eux, consolider les acquis démocratiques, dans un discours à la fois alarmiste et malintentionné. Il ressort, malheureusement, de l’acharnement de ces individus contre l’institution qui les a vu grandir, aux sens propre et figuré, que leur démarche, qui ne saurait être individuelle tant les arguments qui la sous-tendent sont fallacieux, et semble obéir à une machination fomentée par des cercles occultes ».

    En outre, le MDN estime que « dans une tentative ratée de se faire prévaloir d’un soi-disant pragmatisme et réalisme, l’analyse développée sur le statut de l’Algérie au niveau régional par ces apprentis analystes révèle, à bien des égards, que la connaissance dans le domaine géostratégique, dont ils se targuent sans en maîtriser les contours, ne les prédisposent, même pas, à saisir le sens du concept “Etat pivot”, et trahit leur intention de minimiser les acquis réalisés à la faveur de la stratégie sécuritaire adoptée par le Haut Commandement, y compris en termes de coopération régionale et internationale, qui est mise en œuvre dans le cadre du strict respect des dispositions de la législation nationale ».

    « Cette stratégie clairvoyante qui a permis de relever les multiples défis auxquels fait face notre région, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, où la contribution de notre pays et de ses forces armées dans la stabilité de la région lui a valu la reconnaissance à l’échelle internationale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, dont la stratégie et les modes d’action sont devenus un cas d’école », poursuit la même source.

    Enfin, l’institution militaire menace de traduire en justice les anciens militaires qui violent les droits de réserve. « Enfin, compte tenu de ces agissements récurrents qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable, notre institution se réserve le droit de faire appliquer à l’encontre de leurs auteurs, les mesures légales appropriées ».

    Maghreb Emergent
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Le général Ghediri connaitra-t-il le même sort que Hocine Benhadid ?

    La grande muette sait parfois se montrer trop bavarde. C’est en effet par le biais d’un long communiqué que le ministère de la Défense nationale a rétorqué ce dimanche 30 décembre à la sortie publique d’un officier supérieur à la retraite.

    Le communiqué du MDN ne nomme personne, mais nul doute qu’il vise le général-major à la retraite Ali Ghediri, puisque c’est le seul officier à la retraite à s’être exprimé publiquement récemment sur des questions politiques nationales.

    Le 25 décembre, le général Ghediri laissait entendre, dans une interview accordée au quotidien El Watan, que le chef d’État-major Ahmed Gaïd-Salah n’allait pas permettre la transgression de la Constitution par le prolongement du mandat actuel du chef de l’État.

    « Je ne pense pas que le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah puisse permettre à qui que ce soit de violer d’une manière aussi outrageuse la Constitution. Il n’est pas sans savoir qu’il est le dernier de sa génération et que l’histoire est fortement attentive à ce qu’il fait ou fera. Je reste persuadé qu’il sera au rendez-vous de l’histoire, comme il l’a été hier, alors qu’il n’avait que 17 ans », a affirmé le général à la retraite. Ces propos avaient été interprétés comme un appel à l’armée pour peser de tout son poids dans les décisions politiques à prendre en lien avec la prochaine échéance présidentielle.

    La réplique du MDN est cinglante. Elle s’apparente à un niet catégorique. « A l’approche de l’échéance électorale présidentielle, certains individus mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises tentent et par tous les moyens, notamment les médias, de préjuger des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis des élections présidentielles et s’arrogent, même, le droit de parler en son nom », écrit le MDN. Non sans rappeler les « principes immuables » qui ont toujours guidé l’ANP et qui « font d’elle une institution au service du seul peuple algérien, lequel voit en elle ce rempart inébranlable qui protège l’Algérie contre tous les dangers et lui assure la sérénité et la quiétude (…) À ce propos, l’Armée Nationale Populaire, faut-il le noter, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel, n’a pas de leçons à recevoir d’individus qui n’existent que par les cercles qui les commanditent ». Clair net et précis : l’ANP ne compte pas interférer dans le débat politique.

    L’autre point qui semble avoir irrité le MDN, c’est le fait que le même général à la retraite, se prévalant du « pragmatisme », minimise la place de l’Algérie sur le plan géostratégique. « Dans une tentative ratée de se faire prévaloir d’un soi-disant pragmatisme et réalisme, l’analyse développée sur le statut de l’Algérie au niveau régional par ces apprentis analystes révèle, à bien des égards, que la connaissance dans le domaine géostratégique, dont ils se targuent sans en maitriser les contours, ne les prédisposent, même pas, à saisir le sens du concept “État pivot” », lit-on dans le communiqué.

    À la parution de l’interview du général Ghediri, certains s’étaient étonnés du fait que ce dernier ait pu faire fi de la loi imposant le devoir de réserve aux officiers à la retraite. Le MDN fait justement référence à ce texte et menace même de sévir : « Pour parvenir à leur fin, ces gens-là qui ont fait abstraction de toute considération à l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, en vertu de la loi n°16-05 du 03 août 2016 et sous peine de laquelle ils peuvent être poursuivis en justice, s’essayent à la politique, avec comme seul attribut l’esprit revanchard et se permettent, sans respect de toute forme d’éthique et de déontologie, de s’ériger en donneurs de leçons (…) Compte tenu de ces agissements récurrents qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable, notre institution se réserve le droit de faire appliquer à l’encontre de leurs auteurs, les mesures légales appropriées ».

    La loi 16-05 a été inspirée par l’épisode de l’autre général à la retraite Hocine Benhadid qui avait critiqué publiquement le haut commandement de l’ANP. Arrêté en septembre 2015, il a été remis en liberté provisoire pour raisons de santé en juillet 2016, soit après dix mois de détention à la prison d’El Harrach. En mars dernier, il a été condamné à un an de prison avec sursis pour outrage à corps constitué.

    Parallèlement à ses déboires judiciaires, le général avait vu son fils condamné à la même peine dans une affaire de détention illégale d’arme.

    Depuis la promulgation de la loi, les officiers de l’ANP à la retraite qui avait l’habitude d’intervenir publiquement sur des questions politiques, se sont astreints à l’obligation de réserve imposée par les dispositions du texte.

    Le premier à les avoir « transgressées » est donc le général Ali Ghediri qui, avant son interview à El Watan, s’était distingué par la publication de trois tribunes dans le même quotidien sur la situation politique du pays. Il avait notamment interpellé « les aînés » et « le frère Boteflika ».

    Connaitra-t-il le même sort que le général Benhadid ? On ne peut préjuger de rien pour le moment. Tout ce qu’on sait, c’est que c’est bien à lui qu’est destinée la mise au point de l’armée et que la rhétorique utilisée est d’une extrême fermeté.

    Dernière question : qui pourraient être ces « cercles occultes » qui auraient « commandité », selon le communiqué du MDN, la sortie du général Ghediri ? tsa

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    • #3
      A l’approche de l’échéance électorale présidentielle, certains individus mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises tentent et par tous les moyens, notamment les médias, de préjuger des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis des élections présidentielles et s’arrogent, même, le droit de parler en son nom
      Personne n'a parlé au nom du gaID BERMIL...
      Mais tous ont le droit de préjuger de tes positions de larbin

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      • #4
        Le journaleux met en titre "opposant au cinquieme mandat" comme si "el bermil" parle de l'imposer dans ce communiquer ; ce que je ne vois pas du tout, alors soit tout le monde manipule tout le monde ou bien tout le monde a peur de tout le monde et que cela finira en reglement de compte par empoisonement et plasticage ; dans tous les cas le peuple triomphera de la vermine

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