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Sahara Occidental : le Congrès américain provoque la panique au Maroc

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  • Sahara Occidental : le Congrès américain provoque la panique au Maroc

    Le Congrès américain en faveur du Sahara Occidental. D. R.
    Par Sadek Sahraoui – La Chambre des représentants américaine a adopté jeudi son projet de loi sur les dépenses de 2019 qui exclut le Sahara Occidental des fonds d’aide alloués au Maroc. Cette décision constitue une première dans l’histoire de la chambre basse du Congrès américain.

    Selon le site Morocco World News, qui rapporte l’information, «cette initiative sans précédent apporte un soutien tacite au discours soutenu par Alger selon lequel le Sahara Occidental ne relève pas de la « souveraineté du Maroc »».

    Cette décision, ajoute la même source, contraste également avec le budget de 2018 qui n’a pas dérogé aux fondamentaux de la politique américaine traditionnelle des quatre dernières années et qui a soutenu la position du Maroc. Le projet de loi est actuellement en attente d’être adopté par le Sénat.

    Autant dire que ce projet de loi sur les dépenses de 2019 a provoqué une grosse panique dans le Makhzen qui se voit déjà perdre le soutien des Etats-Unis dans sa politique coloniale. «Se plaçant apparemment aux côtés des revendications de l’Algérie et du Front Polisario selon lesquelles le mouvement séparatiste devrait être l’intermédiaire légitime des Etats-Unis dans le traitement de la question du Sahara, le projet de loi (…) stipule que l’aide affectée au Sahara Occidental doit être séparée de celle attribuée au Maroc», relève avec déception Morocco World News.

    «Les fonds ouverts au titre 21 III de la présente loi seront mis à la disposition du Sahara Occidental pour l’aider», lit-on dans le projet de loi sur les dépenses qui énonce la décision de la Chambre des représentants de faire du Sahara Occidental une entité politique distincte du Maroc. La même source explique le gros du changement de la position américaine à l’égard du conflit du Sahara Occidental par «le succès» de l’intense campagne de lobbying menée par l’Algérie.

    Morocco World News évoque également un changement dans l’opinion et la presse américaines qui apparaissent plus sensibles à la cause sahraouie. A ce propos, il rappelle le récent long article publié dans le New Yorker qui rend clairement responsable le Maroc dans le blocage du règlement du conflit du Sahara Occidental.

    Malgré que la situation évolue au désavantage du Makhzen, le Morocco World News rapporte que «le Maroc reste optimiste quant à la profondeur de son alliance stratégique avec les Etats-Unis». La même source rappelle qu’ «Omar Hilale, représentant permanent du Maroc à l’ONU, a déclaré au reporter du New Yorker que les relations américano-marocaines sont ‘’tellement fortes’’ qu’aucun haut responsable politique américain ne peut menacer la position du Maroc».

    S. S.
    DZPAT
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Comment se fait-il que les USA accordent une aide financière au Maroc et pour quelle raison?

    Afin d'en faire un otage?

    Commentaire


    • #3
      «Les fonds ouverts au titre 21 III de la présente loi seront mis à la disposition du Sahara Occidental pour l’aider», lit-on dans le projet de loi sur les dépenses qui énonce la décision de la Chambre des représentants de faire du Sahara Occidental une entité politique distincte du Maroc. La même source explique le gros du changement de la position américaine à l’égard du conflit du Sahara Occidental par «le succès» de l’intense campagne de lobbying menée par l’Algérie.


      c'est encore l'algérie qui a mis la main à la poche ? pour des neutres vous êtes sacrément impliqués quand même...., bon on ne va pas vous priver d'un succès provisoire, on va faire comme d' habitude : vous laisser crier victoire et attendre sereinement le résultat final.

      Commentaire


      • #4
        @MAROKO 59

        «Omar Hilale, représentant permanent du Maroc à l’ONU, a déclaré au reporter du New Yorker que les relations américano-marocaines sont ‘’tellement fortes’’ qu’aucun haut responsable politique américain ne peut menacer la position du Maroc».
        .
        Relation et position une chose et politique géostratégique américaine une autre chose

        Le Sahara occidental face à la menace des États-Unis : « Stop aux fonds de la mission ONU»


        Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir en fin septembre dernier à la suite du rapport de Colin Stewart, chef de la mission de paix de Minurso, sur la situation dans les territoires occupés au Sahara Occidental. La réunion, reportée sous la pression du Maroc, devait également prévoir un éventuel ajustement du budget d’une mission de paix qui dure depuis 27 ans.

        Une réunion jugée cependant cruciale par le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires politiques, David Hale, car “elle servira à décider de la poursuite ou de l’arrêt définitif du Minurso”, prorogée de six mois, jusqu’en octobre, conformément à la résolution 2414 du mois d’avril 2018.

        La diplomatie américaine menace d’arrêter le financement de la mission avec des conséquences qui, selon le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, “pourraient entraîner l’effondrement du cessez-le-feu et créer un impact dangereux sur la sécurité et la stabilité de toute la région”.

        L’Allemand Horst Köhler, émissaire des Nations Unies pour le Sahara occidental, a intensifié ses efforts au cours des derniers mois pour parvenir à un résultat concret: la reprise des pourparlers directs, interrompus depuis 2012, entre le Maroc et le Front Polisario pour la fin de 2018.

        Washington pousse principalement le Maroc et son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, reçu par Hale le 17 septembre dernier, à faire plier l’intransigeance de Rabat qui se déclare disponible uniquement pour accorder une sorte d’autonomie au Sahara Occidental. Autonomie qui ne doit pas “détériorer l’intégrité des frontières nationales marocaines”.

        Des pressions qui pour le moment n’ont pas donné de très bons résultats. Dans son discours, lors de la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre marocain, Sahad Eddine El Othmani, a répété que Rabat ne souhaitait entamer des consultations qu’”indirectement” avec l’autre partie et sollicitait la présence algérienne à la table des négociations vu qu’ Alger est ” seule responsable d’un conflit créé artificiellement au Sahara Occidental”.

        “La position intransigeante de Rabat” – a déclaré Mohammed Khedad, membre du Front Polisario et coordinateur du Minurso au sein de l’ ONU – “compromet les efforts de Köhler et de l’Union africaine pour entamer des pourparlers afin de parvenir à un règlement pacifique du conflit sur la base de résolutions de l’ONU qui confirment et prévoient un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui “.

        “Évidemment, le soutien de Rabat à la politique anti-iranienne du gouvernement Trump n’a pas conduit à un changement de la position américaine sur le dossier du Sahara Occidental”, a poursuivi Khedad, se référant aux récentes allégations, jamais confirmées par des preuves concrètes, de collusion et de fourniture d’armes entre le Hezbollah, l’Iran et le Front Polisario, et qui ont conduit à l’interruption des relations diplomatiques entre Rabat et Téhéran.

        Aux sollicitations de Washington adressées au Maroc s’ajoutent les accusations de la Commission des droits de l’homme des Nations unies concernant la violation de la Convention internationale contre la torture par Rabat.

        Le rapport, rédigé par 10 experts indépendants, met en lumière plusieurs cas de prisonniers sahraouis, souvent victimes de torture, et illustre la difficile situation des militants et des associations sahraouis, violemment réprimés par Rabat car “considérés comme illégaux et non reconnus légalement par les autorités marocaines “.

        Pour sa part, Horst Köhler, qui a rencontré les représentants de l’Algérie, de l’Union Africaine et de la Rasd (République Arabe Sahraouie Démocratique) en marge de l’Assemblée générale, a proposé la création d’une “assemblée constituante pour le Sahara Occidental” et a convoqué le 5 décembre, les deux parties en cause à Genève pour des pourparlers directs, dans le but de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix.

        Dans une note officielle publiée par l’Agence algérienne APS, le Front Polisario a confirmé sa “propre disponibilité”, tandis que le gouvernement de Rabat, qui officieusement n’a pas aimé “la convocation de l’émissaire de l’ONU”, n’a pas encore donné une réponse officielle.

        MISE À JOUR : Depuis la publication de cet article, l’Algérie et la Mauritanie ont positivement répondu à l’invitation de fin septembre de l’émissaire onusien, Horst Kohler, convoquant des pourparlers le 5 décembre à Genève. Le Front Polisario et, quelques jours après, le Maroc, avait répondu affirmativement en début octobre. Dans son invitation, Kohler a évoqué qu’il ne s’agira pas de « négociations » mais plutôt d’« une table ronde ». Le dernier cycle de négociations entre le Maroc et le Front Polisario remonte à 2012.

        Traduit de l’italien par Stefano Mauro

        Source : Investig’Action
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          " c'est encore l'algérie qui a mis la main à la poche ? pour des neutres vous êtes sacrément impliqués quand même...., bon on ne va pas vous priver d'un succès provisoire, on va faire comme d' habitude : vous laisser crier victoire et attendre sereinement le résultat final. "

          Si c'est vraiment le cas, alors j'applaudis des deux mains de voir l'Algérie solidaire du peuple sahraoui qui n'entend pas succomber à une immonde dictature.

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          • #6
            Des pressions qui pour le moment n’ont pas donné de très bons résultats. Dans son discours, lors de la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre marocain, Sahad Eddine El Othmani, a répété que Rabat ne souhaitait entamer des consultations qu’”indirectement” avec l’autre partie et sollicitait la présence algérienne à la table des négociations vu qu’ Alger est ” seule responsable d’un conflit créé artificiellement au Sahara Occidental”.


            et comme par une étrange coincidence l'algérie s'est retrouvée à la table de ces discussions, donc le maroc a eu gain de cause ? , les ricains utilisent la situation à leur bon vouloir, ils ont raison dans le fond... si les arabes n'étaient pas aussi bêtes, il n'y aurait jamais eu toute cette catastrophe actuelle

            Commentaire


            • #7
              et comme par une étrange coincidence l'algérie s'est retrouvée à la table de ces discussions, donc le maroc a eu gain de cause ?
              .
              @maroko 59
              Il te semble , plutot le Maroc s est piégé par ses propos magouilleur
              Kohler malin !!
              Pour satisfaire l ego de " Bourita " ;Négociation avec l Algérie sinon rien ?

              Kohler avait invité : "" la Mauritanie et l’Algérie " , afin que le Maroc répond lui aussi à l invitation ;
              enfin de compte : Mauritanie et Algérie en tant qu observateurs

              "" Bourita "" a eu le "" Rien "" de la part de l Algérie , idem la Mauritanie !!
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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