Par khaled Bel - 7 janvier 2019
Algérie – Le président de la commission des Fatwas de l’association des Oulémas musulmans algériens, M. Al-Abidine Ben Hanafia, décrète la fête du nouvel an amazigh (berbère) – Yennayer – comme « haram » et contraire aux préceptes de l’islam. Le mufti de la controversée association a classé cette fête traditionnelle du peuple autochtone d’une grande partie de l’Afrique du Nord, comme fête hérétique.
M. Al-Abidine ben Hanafia déconseille de fêter le nouvel an berbère dans une réponse à une question d’un citoyen algérien. Il qualifie cette fête de haram et contraire aux préceptes de l’islam. Selon le mufti, elle serait concurrente aux fêtes religieuses phares de la religion musulmane, qui sont l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Adeha.
Le président de la Commission des fatwas de l’Association des oulémas musulmans algériens appelle également les Algériens à utiliser le calendrier lunaire au lieu de « suivre les infidèles dans leur utilisation du calendrier solaire ».
Désormais, en Algérie, toutes les fêtes sont « haram ». Paradoxalement, même quelques fêtes traditionnelles et musulmanes. C’est le cas du nouvel an amazigh (berbère), Yennayer, et du « Mawlid an-nabawîy », date anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. En effet, le même mufti des Oulémas musulmans a décrété cette dernière contraire à la Sunna (tradition du prophète Mohamed).
Yennayer est le jour de l’an amazigh (berbère). Célébré par toutes les populations d’Afrique du Nord, il est devenu fête nationale officielle en Algérie en 2017. Fêté selon les régions du 12 au 14 janvier de chaque année, il correspond au premier jour de janvier du calendrier julien et, pour les berbères, commémore la saga du roi berbère Chachnak, devenu Pharaon d’Egypte en 959 avant Jésus Christ. Le roi de tribu amazighe Chachnak avait détrôné le pharaon Ramsès II à Iwa et fondé sa capitale à Tanis, ville du Delta du Nil.
Pour rappel, la fête de Noël – célébrant la naissance du Christ – a été également victime du même discours. Les imams algériens ont consacré des prêches du vendredi pour s’attarder sur des pratiques qu’ils jugent « étrangères à la société algérienne et contraires aux préceptes de l’islam ; des pratiques importées de l’Occident ». Ces fatwas sèment, comme chaque fin d’année, la discorde sur les réseaux sociaux algériens.
Algérie – Le président de la commission des Fatwas de l’association des Oulémas musulmans algériens, M. Al-Abidine Ben Hanafia, décrète la fête du nouvel an amazigh (berbère) – Yennayer – comme « haram » et contraire aux préceptes de l’islam. Le mufti de la controversée association a classé cette fête traditionnelle du peuple autochtone d’une grande partie de l’Afrique du Nord, comme fête hérétique.
M. Al-Abidine ben Hanafia déconseille de fêter le nouvel an berbère dans une réponse à une question d’un citoyen algérien. Il qualifie cette fête de haram et contraire aux préceptes de l’islam. Selon le mufti, elle serait concurrente aux fêtes religieuses phares de la religion musulmane, qui sont l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Adeha.
Le président de la Commission des fatwas de l’Association des oulémas musulmans algériens appelle également les Algériens à utiliser le calendrier lunaire au lieu de « suivre les infidèles dans leur utilisation du calendrier solaire ».
Désormais, en Algérie, toutes les fêtes sont « haram ». Paradoxalement, même quelques fêtes traditionnelles et musulmanes. C’est le cas du nouvel an amazigh (berbère), Yennayer, et du « Mawlid an-nabawîy », date anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. En effet, le même mufti des Oulémas musulmans a décrété cette dernière contraire à la Sunna (tradition du prophète Mohamed).
Yennayer est le jour de l’an amazigh (berbère). Célébré par toutes les populations d’Afrique du Nord, il est devenu fête nationale officielle en Algérie en 2017. Fêté selon les régions du 12 au 14 janvier de chaque année, il correspond au premier jour de janvier du calendrier julien et, pour les berbères, commémore la saga du roi berbère Chachnak, devenu Pharaon d’Egypte en 959 avant Jésus Christ. Le roi de tribu amazighe Chachnak avait détrôné le pharaon Ramsès II à Iwa et fondé sa capitale à Tanis, ville du Delta du Nil.
Pour rappel, la fête de Noël – célébrant la naissance du Christ – a été également victime du même discours. Les imams algériens ont consacré des prêches du vendredi pour s’attarder sur des pratiques qu’ils jugent « étrangères à la société algérienne et contraires aux préceptes de l’islam ; des pratiques importées de l’Occident ». Ces fatwas sèment, comme chaque fin d’année, la discorde sur les réseaux sociaux algériens.
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