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Un revenu décent garanti pour tous, avec ou sans emploi !

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  • Un revenu décent garanti pour tous, avec ou sans emploi !

    Un revenu universelle décent est légitime en Algérie. Il suffirait d'amputer le budget alloué à l'armée (10 milliards de dollars annuels) afin de concrétiser ce vœu légitime par le peuple algérien.

    - Pour combattre la misère et la pauvreté, pour résister à la précarisation de nos vies, pour un autre modèle de développement et un véritable partage des richesses produites par tous, avec ou sans emploi.

    Un revenu décent est un droit fondamental de la déclaration universelle des droits de l'Homme. Pourtant, en Algérie, des millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Cette inégalité barbare, qui produit régulièrement morts de misère et souffrances sans fin n'a rien d'une donnée naturelle et intangible. Comme en ont témoigné nombre d'actions, chacun veut vivre, se loger, se déplacer, se cultiver, se distraire, sans être soumis au contingentement des aumônes concédées par les services sociaux ou avoir à dépendre d'organismes caritatifs. Assistance aléatoire et charité sont non seulement insupportables mais aussi parfaitement inefficaces pour faire reculer la misère. Un revenu garanti représente donc avant tout cette exigence de pouvoir tout simplement vivre, sans subir l'indignation permanente des donneurs.

    Combattre la précarisation

    Le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle et les programmes d'emplois d'attentes et de lutte contre la pauvreté, et en l'absence d'une évaluation officielle, ont montré leurs limites, ils ont été détournés de leurs objectifs pour la paix sociale. Aussi, l'administration a été inondée par les jeunes insérés sans aucune étude permettant d'assurer leur avenir professionnel. Le privé, quant à lui, n'a pas joué le jeu mais a seulement profité d'une main d'œuvre gratuite pour qu'elle se retrouve de nouveau en chômage et sans aucun savoir-faire réel.

    La micro entreprise, considérée comme la solution miracle du chômage des jeunes, a été et reste un moyen de gaspillage des deniers publics, a créé des chômeurs endettés, en inversant la charge de la preuve, veut faire croire que ce sont les chômeurs et chômeuses qui seraient responsables du chômage. En Algérie, les « politiques de l'emploi » visent à radier massivement pour faire baisser les statistiques, diminuer ou supprimer ces maigres indemnités, et obliger à des emplois forcés, à des salaires de misère et à des conditions de travail de plus en plus dégradées. Le précariat se généralise dans l'ensemble du monde du travail.

    Un revenu garanti pour tous, permet au contraire le choix de son emploi ou de sa formation et une autre organisation du travail. C'est non seulement la possibilité de refuser les emplois précaires, sous-payés ou dégradants, mais aussi le moyen d'endiguer la tendance à la baisse des salaires, l'emploi partiel contraint qui contourne le SMIG et les conditions de travail engendrées par le chantage à la misère : l'indemnisation de toutes les formes de chômage permet de combattre la précarisation de nos vies.

    Ne payer la force du travail qu'au moment où elle produit de la valeur. C'est l'essence d'un programme humain qui vise ni plus ni moins à défaire ce que des décennies de luttes sociales avaient réussi à obtenir : une définition élargie du salaire. La continuité des droits et d'un revenu est nécessaire pour que l'emploi discontinu ne soit pas une variable d'ajustement permettant des profits les plus invraisemblables, tout en détruisant les droits (SMIG, formations, droit du travail, droit de grève, retraite, santé).

    Il n'y a pas de politiques sociales sans un mouvement social qui l'impose : une mobilisation d'ampleur, de nouveaux rapports de forces doivent aujourd'hui imposer une véritable sécurité économique et sociale et un réel partage de la richesse produite collectivement, avec ou sans emploi, de nouveaux droits individuels et collectifs.

    Le Pouvoir est toujours celui d'une structure sociale, aussi bien quand il le prend, le pouvoir, et à fortiori quand il l'a. La neutralité sociale du Pouvoir n'existe donc pas. Il est vrai que tous les systèmes ont combattu cette idée, faisant du pouvoir une entité absolue, détachée des contingences sociales et qu'il est, bien entendu, impossible de remettre en question. Démarche tout à fait logique car tout pouvoir installé, institutionnalisé, est conservateur, tout pouvoir est totalitaire dans sa conception qu'il a de lui-même et dans la conception qu'il a des rapports sociaux dont il est le garant. Aucun pouvoir ne peut imaginer la remise en question de la structure sociale, des rapports sociaux, dont il est le garant... ce serait se nier lui-même-.

    Le Quotidien d'Oran

  • #2
    pas bête ... à condition d'avoir les moyens d'identifier les ayants droits qui devront, au préalable, justifier leur non activité.


    l'enfer est pavé de bonnes intentions.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3
      on vas d'abord essayer : travaille , dévouement,conscience professionnelle , intégrité, respect des compétence ..... etc et une fois tous ça acquis , on pourra peut être tester ce machin bidule truc
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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      • #4
        et ce sera combien ce revenu garanti ?
        Plus bas que le smig ce sera foutaise
        égal au smig ce sera encore pire.

        L'Algérie donne déjà trop et ca fait déjà trop mal à son économie et aux moyens de l'état ...

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        • #5
          " pas bête ... à condition d'avoir les moyens d'identifier les ayants droits qui devront, au préalable, justifier leur non activité."


          Bien entendu qu'il faudra instituer des garde-fous afin d'éviter un " arrosoir" sans distinction aucune.

          En premier lieu, la Constitution algérienne devrait inclure un article à l'instar de celui 12 de la Constitution suisse:

          Art.12: Droit d'obtenir de l'aide dans des situations de détresse

          Quiconque est dans une situation de détresse et n'est pas en mesure de subvenir à son entretien a le droit d'être aidé et assisté et de recevoir les moyens indispensables pour mener une existence conforme à la dignité humaine-.

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          • #6
            " et ce sera combien ce revenu garanti ?
            Plus bas que le smig ce sera foutaise
            égal au smig ce sera encore pire.

            L'Algérie donne déjà trop et ca fait déjà trop mal à son économie et aux moyens de l'état …
            "

            selon les syndicats autonomes algériens, il faudrait porter le SMIG algérien à 36 000 dinars par personne. Et, même à ce montant du MIG, l'Algérien ne roulerait pas "sur l'or" puisque ce SMIG équivaut à 1 kilo de viande rouge (bœuf) par jour.

            Reste qu'il faille pas rivaliser avec le SMIG de 36 000 dinars, mais accorder une prestation en dessous afin de motiver les gens à travailler et quitte à ce que l'Etat complète la prestation d'un employé jusqu'à hauteur du SMIG.

            Quant au fait que l'Algérie donne déjà trop , ce pays fait l'erreur de subventionner certaines denrées sans réflexion puisque même la classe aisée à droit à l'accès desdites denrées.

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