MYRTILLE DELAMARCHE GAZ NATUREL , L'USINE DE L'ENERGIE , PÉTROLE , ARABIE SAOUDITE , ENERGIES FOSSILES PUBLIÉ LE 09/01/2019
L’Arabie saoudite a dévoilé le 9 janvier le niveau de ses réserves de pétrole et de gaz, après que celles-ci ont fait l’objet de leur premier audit indépendant en 40 ans.
On connaît les résultats du premier audit des réserves de pétrole de l’Arabie saoudite en 40 ans La compagnie nationale Saudi Aramco confirme sa valorisation record grâce à cet audit des réserves saoudiennes de pétrole.
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C’est dans la confusion que l’Arabie saoudite a rendu publics, le 9 janvier, les résultats de l’audit de ses réserves de pétrole et de gaz effectué par un cabinet américain. Une déclaration du ministère saoudien de l’énergie, publiée par l’agence nationale de presse SPA, dévoile que les réserves saoudiennes de pétrole s’élèvent à 268,5 milliards de barils, un chiffre rapidement corrigé à la hausse après une première version à 266,3 milliards de barils.
Si l’on exclut la zone neutre partagée ente l’Arabie saoudite et le Koweit, ces réserves facilement exploitables se montent à 263,1 milliards de barils. Au rythme actuel de production de l’Arabie saoudite (10,6 millions de barils par jour en décembre), cela équivaut à 70 ans d’exploitation. Les réserves saoudiennes de gaz, elles, s’élèveraient à 9047 milliards de mètres cubes. Une évaluation en hausse de 328 milliards de mètres cubes sur la précédente, précise le Platts. Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh a précisé que le coût d'extraction du pétrole saoudien restait le moins cher au monde, à seulement quatre dollars (3,5 euros) le baril.
Premier audit depuis la nationalisation d'Aramco
Cet audit, réalisé par le cabinet américain DeGolyer et MacNaughton, est le premier rendu public depuis la nationalisation complète d’Aramco par le royaume en 1980. Il était devenu indispensable dans le cadre de la potentielle cotation en Bourse de la compagnie, dans une ouverture de capital maintes fois retardée. L’inconnue de l’état des réserves laissait planer un doute sur la valorisation (2000 milliards de dollars) de la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco, dont 5% doivent être cotés dans ce qui devrait être l’entrée en Bourse du siècle.
Après avoir longtemps traîné les pieds, Aramco avait tout de même fini par sélectionner pour réaliser cet audit de ses réserves deux cabinets américains – Gaffney, Cline et associés (groupe Baker Hughes) et DeGolyer et MacNaughton. C’est ce dernier qui est cité comme source de cette nouvelle évaluation.
BP avait raison
Depuis presque 30 ans, le pays déclarait invariablement des réserves de 261 milliards de barils de pétrole. Il s’avère que l’évaluation de la "Statistical Review of World Energy" de BP, qui fait référence, était très proche de la réalité, à 266,23 milliards de barils. Chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Arabie saoudite (10,6 millions de barils par jour en 2018) est le troisième producteur mondial de pétrole derrière les Etats-Unis (11,6 Mbj) et la Russie (11,16 Mbj).
L’Arabie saoudite a dévoilé le 9 janvier le niveau de ses réserves de pétrole et de gaz, après que celles-ci ont fait l’objet de leur premier audit indépendant en 40 ans.
On connaît les résultats du premier audit des réserves de pétrole de l’Arabie saoudite en 40 ans La compagnie nationale Saudi Aramco confirme sa valorisation record grâce à cet audit des réserves saoudiennes de pétrole.
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C’est dans la confusion que l’Arabie saoudite a rendu publics, le 9 janvier, les résultats de l’audit de ses réserves de pétrole et de gaz effectué par un cabinet américain. Une déclaration du ministère saoudien de l’énergie, publiée par l’agence nationale de presse SPA, dévoile que les réserves saoudiennes de pétrole s’élèvent à 268,5 milliards de barils, un chiffre rapidement corrigé à la hausse après une première version à 266,3 milliards de barils.
Si l’on exclut la zone neutre partagée ente l’Arabie saoudite et le Koweit, ces réserves facilement exploitables se montent à 263,1 milliards de barils. Au rythme actuel de production de l’Arabie saoudite (10,6 millions de barils par jour en décembre), cela équivaut à 70 ans d’exploitation. Les réserves saoudiennes de gaz, elles, s’élèveraient à 9047 milliards de mètres cubes. Une évaluation en hausse de 328 milliards de mètres cubes sur la précédente, précise le Platts. Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh a précisé que le coût d'extraction du pétrole saoudien restait le moins cher au monde, à seulement quatre dollars (3,5 euros) le baril.
Premier audit depuis la nationalisation d'Aramco
Cet audit, réalisé par le cabinet américain DeGolyer et MacNaughton, est le premier rendu public depuis la nationalisation complète d’Aramco par le royaume en 1980. Il était devenu indispensable dans le cadre de la potentielle cotation en Bourse de la compagnie, dans une ouverture de capital maintes fois retardée. L’inconnue de l’état des réserves laissait planer un doute sur la valorisation (2000 milliards de dollars) de la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco, dont 5% doivent être cotés dans ce qui devrait être l’entrée en Bourse du siècle.
Après avoir longtemps traîné les pieds, Aramco avait tout de même fini par sélectionner pour réaliser cet audit de ses réserves deux cabinets américains – Gaffney, Cline et associés (groupe Baker Hughes) et DeGolyer et MacNaughton. C’est ce dernier qui est cité comme source de cette nouvelle évaluation.
BP avait raison
Depuis presque 30 ans, le pays déclarait invariablement des réserves de 261 milliards de barils de pétrole. Il s’avère que l’évaluation de la "Statistical Review of World Energy" de BP, qui fait référence, était très proche de la réalité, à 266,23 milliards de barils. Chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Arabie saoudite (10,6 millions de barils par jour en 2018) est le troisième producteur mondial de pétrole derrière les Etats-Unis (11,6 Mbj) et la Russie (11,16 Mbj).
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