Une réfugiée saoudienne sera accueillie au Canada
Sur cette photo, Rahaf Mohammed Alqunun (au centre)... (Photo fournie par la police de l'immigration de la Thaïlande via AP)
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Sur cette photo, Rahaf Mohammed Alqunun (au centre) quitte l'aéroport international de Bangkok après que la police thaïlandaise lui a refusé l'entrée au pays en plus de confisquer son passeport. C'est en attirant l'attention sur son sort via Twitter qu'elle a réussi à ne pas être renvoyée en Arabie saoudite.
PHOTO FOURNIE PAR LA POLICE DE L'IMMIGRATION DE LA THAÏLANDE VIA AP
La Presse Canadienne
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a confirmé vendredi que le Canada avait accepté la demande d'asile d'une Saoudienne qui prétendait avoir fui en Thaïlande en raison d'une famille violente.
Rahaf Mohammed Alqunun, qui avait été interceptée à l'aéroport international de Bangkok samedi dernier quand la police thaïlandaise lui a refusé l'entrée au pays, en plus de confisquer son passeport.
La jeune femme de 18 ans s'était alors barricadée dans une chambre d'hôtel d'où elle a lancé, sur Twitter, une campagne qui a attiré l'attention du monde sur son sort. Cela lui a valu suffisamment d'appuis publics et diplomatiques pour convaincre les responsables thaïlandais de l'admettre au pays, sous la protection des Nations unies.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés lui a accordé le statut de réfugié mercredi.
Le dossier de Mme Alqunun met en lumière la situation des droits des femmes en Arabie saoudite. Plusieurs Saoudiennes qui tentaient d'échapper à des familles violentes ont été capturées à l'étranger et renvoyées chez elles au cours des dernières années. Les défenseurs des droits de la personne prétendent que plusieurs affaires du genre sont passées inaperçues.
Ce dernier développement pourrait envenimer davantage les relations entre le Canada et l'Arabie saoudite. En août dernier, le royaume a expulsé l'ambassadeur du Canada à Riyad et rappelé son propre ambassadeur à Ottawa, lorsque la ministre des Affaires étrangères a apporté sur Twitter son soutien aux militantes des droits des femmes arrêtées en Arabie saoudite. Les Saoudiens ont également largué des investissements canadiens et ordonné à leurs citoyens qui étudient au Canada de partir.
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Sur cette photo, Rahaf Mohammed Alqunun (au centre)... (Photo fournie par la police de l'immigration de la Thaïlande via AP)
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Sur cette photo, Rahaf Mohammed Alqunun (au centre) quitte l'aéroport international de Bangkok après que la police thaïlandaise lui a refusé l'entrée au pays en plus de confisquer son passeport. C'est en attirant l'attention sur son sort via Twitter qu'elle a réussi à ne pas être renvoyée en Arabie saoudite.
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La Presse Canadienne
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a confirmé vendredi que le Canada avait accepté la demande d'asile d'une Saoudienne qui prétendait avoir fui en Thaïlande en raison d'une famille violente.
Rahaf Mohammed Alqunun, qui avait été interceptée à l'aéroport international de Bangkok samedi dernier quand la police thaïlandaise lui a refusé l'entrée au pays, en plus de confisquer son passeport.
La jeune femme de 18 ans s'était alors barricadée dans une chambre d'hôtel d'où elle a lancé, sur Twitter, une campagne qui a attiré l'attention du monde sur son sort. Cela lui a valu suffisamment d'appuis publics et diplomatiques pour convaincre les responsables thaïlandais de l'admettre au pays, sous la protection des Nations unies.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés lui a accordé le statut de réfugié mercredi.
Le dossier de Mme Alqunun met en lumière la situation des droits des femmes en Arabie saoudite. Plusieurs Saoudiennes qui tentaient d'échapper à des familles violentes ont été capturées à l'étranger et renvoyées chez elles au cours des dernières années. Les défenseurs des droits de la personne prétendent que plusieurs affaires du genre sont passées inaperçues.
Ce dernier développement pourrait envenimer davantage les relations entre le Canada et l'Arabie saoudite. En août dernier, le royaume a expulsé l'ambassadeur du Canada à Riyad et rappelé son propre ambassadeur à Ottawa, lorsque la ministre des Affaires étrangères a apporté sur Twitter son soutien aux militantes des droits des femmes arrêtées en Arabie saoudite. Les Saoudiens ont également largué des investissements canadiens et ordonné à leurs citoyens qui étudient au Canada de partir.
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