Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Disparition de l'ancien vice-ministre de la Défense en Iran

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Disparition de l'ancien vice-ministre de la Défense en Iran

    L'ancien vice-ministre de la Défense Ali Reza Asgari a disparu le mois dernier lors d'une visite en Turquie et depuis aucune nouvelle. Selon le Post, l'ancien vice-ministre de la Défense en Iran collaborerait avec les israéliens et les américains selon l'Iran il aurait été enlevé par les américains ou les israéliens.

    ==

    Ali Reza Asgari, un ancien vice-ministre de la Défense iranien qui a dirigé la garde révolutionnaire, a quitté son pays et collabore avec des agences de renseignements occidentales en leur fournissant des informations sur le mouvement du Hezbollah et ses liens avec l'Iran, rapporte le Washington Post.

    Ali Reza Asgari a disparu le mois dernier lors d'une visite en Turquie. Des responsables iraniens ont indiqué mercredi qu'il avait pu être enlevé par des agents israéliens ou américains. Selon le responsable américain, Asgari coopère de son plein gré. Sans révéler où se trouvait Asgari ni qui l'interrogeait, il a clairement annoncé que les services de renseignements américains avaient pleinement accès aux informations qu'il détenait.

    Asgari a été membre du gouvernement iranien jusqu'au début 2005 sous la présidence de Mohammad Khatami. Sa carrière laisse penser qu'il a une très bonne connaissance des infrastructures de sécurité nationales de l'arsenal conventionnel dont dispose l'Iran et de ses liens avec le Hezbollah dans le Sud-Liban. Des responsables iraniens ont indiqué qu'Asgari n'était pas impliqué dans le programme nucléaire de l'Iran. D'anciens responsables en lien avec le Mossad ont souligné mercredi qu'Asgari avait joué un rôle clé dans l'établissement du Hezbollah dans les années 1980, à l'époque du bombardement d'infrastructures militaires américaines à Beyrouth.

    L'agence de presse officielle iranienne, l'IRNA, a rapporté les propos du chef de la police, le général de brigade Ahmadi Moqaddam, selon lequel Asgari a probablement été enlevé par des agents au service d'agences de renseignements occidentales. Le journal israélien Ha'Aretz dit qu'il se trouve aux Etats-Unis. Un autre représentant américain, qui a tenu à garder l'anonymat, a nié cette information et laissé entendre que la disparition d'Asgari avait été orchestrée par les Israéliens. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale du président Bush s'est refusé à tout commentaire.

    Le gouvernement israélien réfute tout lien avec Asgari. "A ma connaissance, Israël n'a absolument rien à voir avec cette disparition" a déclaré Mark Regev, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien.

    Un responsable iranien a indiqué, sous couvert d'anonymat, que les services de renseignements iraniens ne savaient pas avec certitude où se trouvait Asgari et qu'il avait peut-être reçu de l'argent, probablement de la part des Israéliens, pour quitter le pays. Il a ajouté qu'Asgari était supposé être en Europe. "Cela fait quatre ou cinq jours qu'il a été mis à l'écart", a-t-il ajouté.

    Dafna Linzer
    The Washington Post, Courrier International


    Article du Post

  • #2
    L'Iran perd un atout dans la guerre de l'ombre

    Spécialiste des réseaux du Hezbollah, le général Asghari aurait fait défection auprès des Américains après avoir été écarté de certaines fonctions sensibles à Téhéran.

    ************************************************** ********

    L'ANCIEN vice-ministre iranien de la Défense, le général Ali Reza Asghari, a disparu en Turquie le 7 février, sans laisser de trace. Selon des sources des services de renseignement, il est probable que le général, porteur de lourds secrets sur l'aide iranienne au Hezbollah libanais, ait fait défection et soit interrogé par les services américains. Au moment où la tension internationale est vive autour du rôle de l'Iran au Proche-Orient, les révélations d'Ali Reza Asghari intéressent au plus haut point Washington. Le Figaro a enquêté sur sa disparition.


    Où est Ali Reza Asghari ?


    Le général iranien serait dans un pays du nord de l'Europe, où il subirait un « débriefing serré » avant d'être emmené aux États-Unis, selon un responsable américain cité par le quotidien Washington Post. L'ancien vice-ministre de la Défense « coopère » avec les agences de renseignements occidentales. « Il s'agit d'une défection organisée », affirme au Figaro l'Israélien Uri Lubrani, haut fonctionnaire au ministère de la Défense à Tel-Aviv et expert des réseaux chiites libano-iraniens. « Tout avait été préparé, sa famille s'était réfugiée avant lui à l'étranger. » Selon le Sunday Times de Londres, une dizaine de ses proches, dont ses deux fils, ont en effet quitté l'Iran avant lui. Asghari a été vu pour la dernière fois le 7 février, descendant dans un grand hôtel à Istanbul. La veille, deux étrangers se seraient rendus à la réception de l'établissement. Ils auraient réservé une chambre à son nom, et payé la totalité de sa facture en liquide.


    A-t-il fait défection ?


    Même si la thèse de la défection semble la plus crédible, l'Iran dénonce au contraire un « enlèvement » organisé par les services occidentaux. Hier à Téhéran, des parents du général ont démenti qu'il ait demandé l'asile politique à un pays occidental. « Ce type de défection demande au moins deux ans de préparation, dit un ancien haut responsable d'un service de contre-espionnage européen. Il faut identifier la cible. La tester. Entretenir un climat de confiance. Puis mettre en place un système de communication protégé. C'est le coup dont rêvent tous les services. » Dans le monde du renseignement, les agents iraniens de haut niveau sont considérés comme des cibles « difficile à approcher et encore plus à infiltrer », explique Alain Chouet, ancien directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Qu'Asghari ait été « récupéré » à Istanbul, où les Iraniens entrent sans visa, n'a rien de surprenant. Depuis des décennies, la ville est « la place de contact » entre agents occidentaux, y compris israéliens, et iraniens.


    Qui est-il ?


    Il a dirigé le contingent de 1 500 à 2 000 pasdarans, les gardiens de la révolution islamique, envoyés au Liban au début des années 1980 pour encadrer le Hezbollah naissant. De ce fait, il est un personnage clé dans la relation opaque entre Téhéran et ses alliés chiites libanais. À 63 ans, il a rang de général. À la fin des années 1990, il assista le ministre de la Défense, le général Ali Shamkhani. Il était alors responsable des « affaires logistiques et des achats militaires », fonction qui peut l'avoir placé au contact d'un service étranger. Connu pour son intégrité financière, Asghari aurait mis au jour un réseau de corruption au sein du ministère de la Défense. « Il aurait alors été mis en difficulté, et écarté d'un certain nombre de fonctions », révèle une source sécuritaire. Une information confirmée par Menasche Amir, expert israélien de l'Iran : « En quittant l'Iran, Asghari a pu vouloir prendre sa revanche sur ceux qui l'avait écarté de certaines fonctions ». Selon le Sunday Times, Asghari aurait « collaboré » depuis 2003 avec des Occidentaux.


    Que sait-il ?


    Sa « valeur » repose sur ses connaissances des capacités militaires du Hezbollah et des liens que l'Iran entretient avec le mouvement chiite libanais. « Asghari connaît de nombreux secrets sur les vols Téhéran-Damas qui acheminent les armes iraniennes au profit du Hezbollah », affirme Magnus Ranstorp, spécialiste norvégien du Hezbollah. Sa défection pourrait fournir aux Américains - et indirectement aux Israéliens - une bonne connaissance des stocks d'armes du Hezbollah, voire de leur localisation, ainsi que sur la chaîne d'utilisation. Autant d'informations qui ont cruellement manqué aux Israéliens à l'été 2006 dans leur guerre contre la milice chiite. Asghari peut aussi aider à identifier les hommes clés de la relation stratégique entre l'Iran et le Hezbollah : ceux qui sont « tenus » par l'Iran et ceux qui sont plus réticents face à Téhéran, et donc potentiellement intéressant pour des services de renseignements. Selon Magnus Ranstorp, son nom a été cité dans l'attentat à Beyrouth contre les marines américains en 1983 (243 morts). « Asghari devrait être capable d'éclairer certaines modalités, jamais vraiment élucidées », dit l'expert. En revanche, Asghari ne serait pas en possession de dossiers sur le programme nucléaire iranien.


    Une guerre aux multiples fronts


    « Une guerre secrète est menée à nos frontières », constate, depuis Téhéran, Anis Naccache, l'ancien guérillero libanais pro-iranien, longtemps emprisonné en France. Les incidents, en effet, se multiplient. En février, une voiture piégée a explosé au passage d'un bus de pasdarans, faisant onze morts à Zehadan (Sud-Est). Téhéran a pointé les services pakistanais et américains. Au Khouzistan, à la frontière de l'Irak, les Iraniens accusent les États-Unis et la Grande-Bretagne (dont les soldats sont stationnés non loin de là, à Bassora) d'alimenter la rébellion des séparatistes arabes. Les Kurdes iraniens lancent également des attaques avant de se replier en territoire irakien, où le Mossad est toujours présent. « C'est vrai, les Américains font pression sur les Kurdes irakiens pour que nous menions des opérations de déstabilisation en Iran, mais nous résistons pour l'instant », révèle un responsable kurde. Washington dispose également de la carte des Moudjahidins du peuple, ces opposants iraniens basés en Irak, pour infiltrer l'Iran. L'arrestation à l'été 2004 de onze « espions », membres des Moudjahidins, avait constitué la preuve pour Téhéran que les Américains avaient donné le feu vert à des opérations d'infiltration en Iran. Ce qui poussa alors les services iraniens à se réorganiser.

    LE FIGARO

    Commentaire


    • #3
      Un général iranien travaillerait pour les Etats-Unis

      La presse américaine fait état de la défection volontaire de l'ancien ministre adjoint de la Défense, Ali Reza Asghari. Sa famille accuse Israël et les Etats-Unis de l'avoir enlevé.

      La "disparition" de l'ancien ministre adjoint de la Défense Ali Reza Asghari créée la polémique. Lundi 12 mars, sa famille accusait Israël et les Etats-Unis de l'avoir enlevé alors que depuis plusieurs jours la presse fait état d'une défection sur une base volontaire. Ainsi, le Washington Post écrivait dimanche qu'Ali Reza Asghari ferait preuve de "coopération" avec le renseignement américain et aurait été un espion pour le compte des Occidentaux depuis 2003.
      Selon le Sunday Times, sa disparition en février dernier, lors d'un séjour privé dans un grand hôtel d'Istanbul, a été organisée, alors que les autorités iraniennes étaient en passe de faire la lumière sur ses activités.
      Le journal cite des sources iraniennes selon lesquelles sa défection aurait été organisée pendant plusieurs mois, et précise qu'au moins dix membres de sa famille ont quitté l'Iran, dont ses deux fils et ses petits-enfants.
      Le général Ali Reza Asghari aurait également emporté avec lui des documents sur les liens de l'Iran avec des organisations terroristes du Proche-Orient, précise le quotidien américain.

      Un lien avec l'Irak ?

      Le ministre turc des Affaires étrangères Abdullag Gül a affirmé cette semaine que les autorités turques menaient d'intenses recherches pour tenter de retrouver le général, disparu en février lors d'un séjour privé dans un grand hôtel d'Istanbul.
      Cet événement intervient alors que les Etats-Unis accusent l'Iran d'être à l'origine du redoublement des violences en Irak par le truchement des militants chiites.

      NVLOBS

      Commentaire


      • #4
        D apres les renseignements ce ministre a ete ecarte de divers centre de decision depuis bien longtemps, ce qui l a amener a faire deffection ou bien les iraniens doutaient de fiabilite. Mais il doit etre preparer par certains servoices secrets turcs, pour rendre la monnaie aux israeliens et americains sur le piegage de l ex chef des PKK au ghana par le mossade.

        Commentaire


        • #5
          à ce stade , il est difficile de priviliéger une thèse !
          Mr NOUBAT

          Commentaire

          Chargement...
          X