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Zoubida Assoul estime que le 4e mandat a bloqué l’Algérie : «Le 5e mandat serait une catastrophe pour notre pays»

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  • Zoubida Assoul estime que le 4e mandat a bloqué l’Algérie : «Le 5e mandat serait une catastrophe pour notre pays»

    Zoubida Assoul estime que le 4e mandat a bloqué l’Algérie : «Le 5e mandat serait une catastrophe pour notre pays»

    El Watan - NABILA AMIR 14 JANVIER 2019 À 11 H 20

    Zoubida Assoul, ancienne magistrate et actuellement avocate et porte-parole du mouvement Mouwatana, est catégorique : un 5e mandat pour Bouteflika serait une catastrophe pour l’Algérie et même un danger pour notre pays. «Ceux qui veulent un autre mandat pour Bouteflika commettent deux crimes : ils portent atteinte d’abord au Président malade, ensuite il y a la déliquescence à laquelle nous sommes arrivés avec en somme l’absence de débouchés et de perspectives», observe Mme Assoul lors de son passage, hier, au forum de Liberté pour débattre de la présidentielle de 2019 et les moyens dont dispose l’opposition pour peser dans la balance.

    Mme Assoul, qui déplore déjà le 4e mandat, qu’elle qualifie d’un mandat à blanc, pour avoir bloqué le pays, demande à l’institution militaire, qui a eu à cautionner ce dernier mandat, d’assainir ce qu’elle a fait et d’assumer ses responsabilités : «Nous ne demandons pas à l’armée d’être partie prenante du scrutin, mais de garantir le processus», précise Zoubida Assoul. Interrogée justement sur l’incursion de l’armée dans le débat politique et notamment les mises en garde du premier responsable de cette institution, la porte-parole de Mouwatane se dit presque choquée par le ton utilisé par Gaïd Salah.

    «La violence de la réponse de ce responsable n’est pas rassurante. Nous n’arrivons pas à décoder le message, mais ces déclarations nous rappellent le dernier discours qu’aurait adressé le président Bouteflika aux walis et les attaques contre l’opposition. Nous sommes dans un délire collectif et celui qui a un avis contradictoire est immédiatement ciblé», s’inquiète Zoubida Assoul, déplorant cette façon de faire de l’institution miliaire qui, selon elle, n’a pas à s’exposer à ce genre de déclarations politiques.

    Mme Assoul pense qu’il s’agit là de la clochardisation du débat politique, puisque dans les propos de Gaïd Salah il y a beaucoup de dilation et de dénigrement. Et de s’interroger comment peut-on décrier un officier auquel on a donné le grade de général-major ? «Vous êtes en train d’insulter ces généraux gradés qui ont travaillé au sein de l’institution», lance-t-elle à l’adresse de Gaïd Salah.

    Pour cette avocate, Gaïd Salah, en l’effacement du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, occupe le devant de la scène, ce qui brûle les cartes et fait que le débat n’est pas serein, mais porteur de préjudices.
    Sur un autre dossier qu’elle maîtrise parfaitement, la porte-parole de Mouwatana estime qu’en Algérie, le pouvoir exécutif ne croit pas en l’indépendance de la justice, sinon comment expliquer que des ministres et de hauts responsables de la nation refusent de répondre aux convocations des juges, car se considérant au-dessus de la loi.

    Violentes déclarations de l’armée

    L’Algérie, dit-elle, a beaucoup régressé. Elle explique que par le passé, les juges avaient la capacité de dire «non», aujourd’hui un juge qui refuse d’appliquer une décision venant d’en haut est muté ou relevé de ses fonctions. «Des scandales ont éclaté en Algérie, de l’affaire Khalifa à celle l’autoroute Est-Ouest, et ce qui est hallucinant, c’est qu’aucun ministre ni responsable n’ont été touchés. Nous avons de bons juges, mais le pouvoir ne veut pas croire en une justice indépendante», regrette l’ancienne magistrate.

    Le régime, qui a de tout temps été obnubilé par le pouvoir, a, d’après elle, une grande responsabilité dans la régression de notre pays. «Le pouvoir est supposé être le catalyseur de l’émergence de la société civile et de l’intelligentsia, mais il a tout fait et continue de marginaliser et d’écarter toute voix émergente ou personne dérangeante. L’Algérie est devenue pratiquement le dernier de la classe en termes de gouvernance», se désole Mme Assoul.

    L’intervenante affirme faire des propositions de sortie de crise depuis la création de son parti politique en 2012 et le mouvement Mouwatana. «En tant que parti de l’opposition, nous avons une feuille de route alors que le pouvoir n’a ni feuille de route ni vision», note Mme Assoul qui accuse le pouvoir d’empêcher, par tous les moyens, l’opposition d’activer et d’émerger.

    Ce n’est pas, selon elle, l’engagement qui manque, mais plutôt le système de gouvernance qui ne permet pas la moindre émergence et empêche l’opposition d’être visible sur le terrain. Mouwatana, précise sa leader, est un mouvement qui s’inscrit au-delà de la présidentielle de 2019, il s’agit d’un projet d’avenir et non d’un projet conjoncturel. «Nous avons un projet, une vision, un rêve collectif qui nous rendra notre dignité d’être Algérien. Nous n’avons ni l’appui de l’armée ni celui des hommes d’affaires, notre appui reste le citoyen. Nos politiques ont échoué, car le citoyen a été mis à l’écart, alors qu’il doit être au cœur de tous les projets», affirme Mme Assoul.

    A la question de savoir si elle se portera candidate à la présidentielle de 2019, Zoubida Assoul ambitionne de le devenir, c’est pour elle un honneur, mais elle sait pertinemment qu’elle n’a aucune chance face notamment, comme elle le précise, à une administration aux ordres, à la corruption et au baltaguia, seulement elle croit en le génie du peuple…
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Madame Assoul, magistrate émérite et ancien membre du CNT n'a pas spécialement été inspirée en s'associant aux 3 briscards qui n'ont de commun que leur mentors.

    Elle est tellement mal inspirée que sa figuration machkoura biha sera prochainement mise au service du généralissime candidat, celui que les mentors vont présenter à la place de Si Ali, un autre Ali pour défendre Hassan et Hussain...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Il faut attendre l'inauguration de la grande mosquée d'Alger. Bouteflika y tient beaucoup.

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      • #4
        qu'est ce qui a changé pour que beaucoup d'admirateurs de l’armée dans le passé ne l'aiment plus?

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        • #5
          L’Algérie, dit-elle, a beaucoup régressé. Elle explique que par le passé, les juges avaient la capacité de dire «non», aujourd’hui un juge qui refuse d’appliquer une décision venant d’en haut est muté ou relevé de ses fonctions.
          et c'est une ex magistrate qui le dit !

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          • #6
            @Bachi

            Franchement, je n'ai jamais eu l'impression que la corporation des magistrats chez-nous aient jamais mérité l'honneur de leur titre, hier comme aujourd'hui.

            Par-contre, ce qui est vrai dans son propos, c'est que cette perpétuation de Bouteflika à la présidence bloque toute évolution du pays et de la société. Il est vraiment temps qu'il se retire, sachant que ce constat était déjà valide il y a 5 ans, voire même 10 pour ce qui me concerne.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              Le 4e mandat n'est qu'un mandat d'urgence, l'AVC de Bouteflika avait pris de cours l'oligarchie algérienne, alors ils se sont donnés 5 ans pour se concerter et se mettre d'accord sur un successeur de Bouteflika. Donc il n'y aura pas de cinquième mandat.

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              • #8
                Gengis Khan
                Le 4e mandat n'est qu'un mandat d'urgence, l'AVC de Bouteflika avait pris de cours l'oligarchie algérienne, alors ils se sont donnés 5 ans pour se concerter et se mettre d'accord sur un successeur de Bouteflika. Donc il n'y aura pas de cinquième mandat.
                et comme à son habitude, le prestidigitateur va nous sortir un lapin de son chapeau.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  La date de péremption de abdelaziz est fixée à la date d'ouverture de la grande mosquée chinoise d'alger.

                  L'Algérie aura son pharaon momie vivante à roulette (une 1ère mondiale) qui sera installée devant l'entrée.

                  Un successeur sera nommé pendant que les algériens pleureront abdelaziz grand bâtisseur devant l' éternel.

                  Il y a juste un peu de retard, lié à tout chantier pharaonique asiatique.

                  S'il le faut, un 6ème voir un 7ème mandat seront nécessaires.

                  Il est pâ bô le plan ?
                  Dernière modification par Chif, 16 janvier 2019, 01h54.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                  • #10
                    Est ce possible que Zoubida Assoul croit toujours qu il y aura un cinquième mandat ?
                    un os bien garni pour occuper l opposition .

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