Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Production de pétrole et de gaz, partenariats… : Le P-DG de Sonatrach défend sa stratégie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Production de pétrole et de gaz, partenariats… : Le P-DG de Sonatrach défend sa stratégie

    Écrit par Farid Messaoud

    Le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, estime que le groupe qu’il dirige est sur une bonne pente, qu’il a fait des progrès. Il estime que les facteurs qui pèsent sur la production de pétrole ne dépendent pas de Sonatrach et de la volonté de ses dirigeants.

    Ainsi, et réagissant au dernier rapport en date élaboré par l’ONS sur la production industrielle, Ould Kaddour a formulé des réponses encourageantes, expliquant que l’Algérie possédait encore des capacités importantes pour produire du pétrole et du gaz.

    Dans le domaine pétrolier, a-t-il ajouté, la baisse de 7,8% évoquée dans le document de l’ONS est due au respect des quotas réduits dans le cadre de l’accord Opep-non-Opep. Très à cheval sur le respect des quotas, le pays ne peut pas produire autant qu’il le devrait. Il a réduit sa production de pétrole dans une fourchette oscillant entre 24 000 et
    25 000 barils par jour au 1er janvier 2019 dans le cadre de cet accord. Mais le pays a un atout productif entre ses mains : le gaz. M. Ould Kaddour est plus qu’optimiste dans ses déclarations quand il a évoqué ce secteur. Le patron du groupe semble, en effet, évoluer sur un terrain beaucoup plus sûr, même si le contexte économique y a laissé des traces plus visibles. Pour le gaz, a-t-il souligné, il n’y a aucune limitation en matière de production. Et pour lui, Sonatrach doit définitivement aller vers le gaz, car elle peut en produire autant qu’elle veut et développer aussi le secteur de la pétrochimie.
    Selon lui, tout ce qu’a été fait jusqu’à présent, c’est de produire du gaz et le commercialiser. Ce n’est pas la meilleure solution pour engranger des recettes pour le pays. Aussi, est-il impératif, selon le patron du groupe Sonatrach, d’œuvrer pour la transformation du gaz en plastique et en produits pétrochimique.
    Des projets en bonne voie avec ExxonMobil
    Mais il faut des partenaires pour pouvoir le faire. Du partenariat, Sonatrach en a noué. Et elle en veut toujours plus.
    D’ailleurs, son P-dg a annoncé la signature aujourd’hui (mercredi) à Oran d’une convention entre la compagnie nationale et le groupe français Total pour la création d’une joint-venture dans le domaine de la pétrochimie. M. Ould Kaddour a également fait part de la conclusion durant le mois prochain, avec le groupe turc Rnesans Holding d’une convention relative au montage financier pour la réalisation d’un complexe pétrochimique en Turquie. En novembre dernier, la compagnie Sonatrach avait signé à Istanbul (Turquie) un pacte d’actionnaires avec le groupe turc Rnesans Holding portant sur la réalisation d’un complexe pétrochimique en Turquie. Il s’agit d’un complexe pétrochimique de transformation du propane en polypropylène qui est une matière plastique utilisée par de nombreuses industries dont celles notamment de l’automobile, du textile et de la pharmacie. D’une capacité de production de 450 000 tonnes/an de polypropylène, ce projet, dont le coût d’investissement est de 1,2 milliard de dollars, sera réalisé dans la région de Cayhan, située dans la province d’Adana en Turquie, dans le but de satisfaire les besoins du marché turc en cette matière plastique. Pour ce faire, Sonatrach qui s’engage à financer le projet à hauteur de 30%, fournira annuellement, à partir de ses installations de gaz de pétrole liquéfié (GPL) en Algérie, un volume de 550 000 tonnes de propane nécessaires à ce projet. Ce qui permettra à Sonatrach de placer son propane sur le marché turc à travers un contrat de long terme, et contribuera à renforcer davantage les relations économiques existantes entre l’Algérie et la Turquie. Interrogé sur les projets d’installation en Algérie de la Compagnie américaine ExxonMobil et de création d’une société de Trading, le P-dg du groupe Sonatrach a indiqué qu’ils étaient en très bonne voie. Les deux projets vont aboutir avant la fin du premier semestre 2019, a-t-il annoncé. Sur la raffinerie d’Alger, M. Ould Kaddour a affirmé qu’elle sera opérationnelle, le mois prochain. Concernant le choix d’un partenaire étranger pour assurer l’aspect technologique dans le projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate dans la région de Bled El-Hadba (Tebessa), M. Ould Kaddour a indiqué que le choix était fait. Actuellement, on est en train de négocier avec ce partenaire étranger. Les investisseurs qui viennent coopérer avec Sonatrach doivent partager les risques avec nous, a-t-il dit.
    Le projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate et du gaz naturel dont la partie algérienne détient 51%, contre 49% pour la partie chinoise, est réparti entre le gisement de Bled El-Hadba à Tebessa, sur 2 045 hectares, la plateforme de Oued Kebrit à Souk Ahras s’étendant sur 1 484 ha, celle de Hadjar Essoud à Skikda, sur 149 ha et le port de Annaba sur 42 ha. Mobilisant un volume d’investissement de six milliards de dollars, le complexe de phosphate dont la mise en exploitation est prévue en 2022, créera
    3 000 postes d’emplois directs.

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X