Par Aylan B - 15 janvier 2019 à 17:16
Kabylie – Le président du Haut conseil islamique et ancien ministre des affaires religieuses, Bouabdellah Gholamallah et le président du Haut conseil à la langue arabe Salah Belaïd, se sont prononcés mardi 15 janvier et à partir de la ville de Tizi Ouzou pour une transcription de la langue amazighe en caractères arabes.
C’est à l’occasion de leur participation à une rencontre nationale autour du manuscrit et des liens inter générationnels en Kabylie, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou que ces deux responsables ont fait cette déclaration qui risque de provoquer la colère des habitants de la région en général et des militants de la cause amazighe en particulier.
Lors de cette rencontre, les deux « invités » n’ont pas manqué de « déconseiller » l’utilisation de la graphie latine, en présentant le sempiternel argument relatif à la « langue du colonisateur ».
Il dira également que celui qui croit que les caractères latins sont plus indiqués pour Tamazight est considéré comme « soumis » (à la France, NDLR). « L’Algérien ne s’est jamais soumis aux tyrans, ni à al tyrannie des dominants » a précisé Gholamallah.
Cette énième provocation intervient quelques jours à peine après que l’un des responsables de l’Association des oulémas algériens ait décrété « haram » la célébration de Yennayer, le nouvel an amazigh. Et ce n’est pas sûr qu’elle passe inaperçue dans une région qui n’accepte effectivement pas « la soumission aux tyrans ».
Kabylie – Le président du Haut conseil islamique et ancien ministre des affaires religieuses, Bouabdellah Gholamallah et le président du Haut conseil à la langue arabe Salah Belaïd, se sont prononcés mardi 15 janvier et à partir de la ville de Tizi Ouzou pour une transcription de la langue amazighe en caractères arabes.
C’est à l’occasion de leur participation à une rencontre nationale autour du manuscrit et des liens inter générationnels en Kabylie, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou que ces deux responsables ont fait cette déclaration qui risque de provoquer la colère des habitants de la région en général et des militants de la cause amazighe en particulier.
Lors de cette rencontre, les deux « invités » n’ont pas manqué de « déconseiller » l’utilisation de la graphie latine, en présentant le sempiternel argument relatif à la « langue du colonisateur ».
Il dira également que celui qui croit que les caractères latins sont plus indiqués pour Tamazight est considéré comme « soumis » (à la France, NDLR). « L’Algérien ne s’est jamais soumis aux tyrans, ni à al tyrannie des dominants » a précisé Gholamallah.
Cette énième provocation intervient quelques jours à peine après que l’un des responsables de l’Association des oulémas algériens ait décrété « haram » la célébration de Yennayer, le nouvel an amazigh. Et ce n’est pas sûr qu’elle passe inaperçue dans une région qui n’accepte effectivement pas « la soumission aux tyrans ».
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