L’eau, élément essentiel à la vie, est de plus en plus convoitée de par le monde à cause de l’augmentation de la population mondiale et du changement climatique. Aujourd’hui on traite de plus en plus d’eau pour la rendre accessible aux populations, de même que la part d’eau recyclée après son utilisation augmente.
Dans le monde, on produit chaque jour 95 millions de mètres cubes d’eau douce en 2018.
L’eau présente sur la majeure partie de la planète est salée. Elle peut également contenir un certain nombre de polluants dont il est plus ou moins nécessaire de se séparer en fonction de l’utilisation de cette eau.
La technique de purification dépend de la qualité et de la pureté recherchées, mais également du coût du traitement de cette eau. Les plus économiques de ces techniques sont :
1 – L’osmose inverse, de loin la plus répandue, cette technique « membranaire » repose sur une ultrafiltration sous pression au travers de membranes dont les pores retiennent les sels contenus dans l’eau. Avec un coût raisonnable ce système éprouvé a montré sa fiabilité de par le monde.
2 – La distillation, qui est le plus ancien des procédés, consiste en une vaporisation de l’eau par la chaleur, ce qui suppose une source d’énergie la rendant théoriquement plus onéreuse.
L’innovation la plus récente issue de ces technologies est la distillation membranaire, une combination entre distillation et séparation membranaire, technique utilisée commercialement depuis plusieurs années par l’entreprise néerlandaise Aquaver, créée en 2011.
La distillation membranaire est un procédé de séparation inventé par le Suédois Nils Kjellander en 1984 qui fait intervenir une membrane ayant la propriété d’être perméable aux gaz mais étanche aux liquides.
Le premier brevet pour la distillation par membrane avait déjà été déposé en 1963 et le nombre de publications de recherche sur le Membrane de Distillation (MD) a considérablement augmenté au cours des dernières années, pour aboutir à une grande disponibilité de MD de différents types.
Il faut noter que la demande en eau pure touche plusieurs secteurs et constitue actuellement un besoin nécessaire dans le processus de fabrication de médicaments, dans la chimie ou dans l’industrie agroalimentaire.
Le traitement de l’eau vise également un marché bien contesté en Algérie, mais en croissance rapide dans le monde. Il s’agit du secteur des ressources non conventionnelles, notamment le gaz de schiste, le gaz de charbon et autres combustibles non conventionnels récupérés par fracturation hydraulique…
En effet lors de l’extraction de gaz de schiste, de grandes quantités d’eau sont mobilisées. Le processus de purification consiste à nettoyer cette eau chargée de sel et contaminée par des produits chimiques, suite à son injection à haute pression dans les roches souterraines au cours du processus de fracturation hydraulique dans l’industrie pétrolière.
La société Memsys, a longtemps été le leader incontesté de la production innovante des membranes de distillations utilisées dans la technologie de distillation membranaire multi-effet sous vide (ou Vacuum Multi Effect Membran Distillation (VMEMD).
Déjà en 2011, Memsys s’était alliée à la Nanyang Technological University de Singapour pour développer et breveter une technique de traitement d’eau polluée par les hydrocarbures.
En 2012 cette même entreprise avait conclu un accord avec General Electric visant à développer conjointement la technologie de distillation membranaire.
La Technologie
Le système développé par les ingénieurs de Memsys était alors considéré comme le dernier cri en matière de technologie MD et des usines pilotes avaient été installées à Singapour, en Australie et en Inde pour tester cette technologie.
La technologie VMEMD, développée au sein de Memsys par ses équipes de chercheurs dont Wolfgang Heinzl, est un procédé de séparation qui utilise le processus d’évaporation à travers une membrane hydrophobe microporeuse. Comme son nom l’indique, cette technique fonctionne dans un vide partiel. Cela réduit le point d’ébullition de l’eau à 50-80 ° C, ce qui signifie moins d’énergie consommée et permet d’utiliser de la chaleur ‘’bon marché’’ provenant de centrales électriques ou de générateurs diesel ou même de l’énergie du soleil sous des climats appropriés.
Cette technologie est utilisée depuis de nombreuses années pour produire de l’eau potable à partir d’eau de mer aux Maldives, au Sénégal, en Indonésie, aux Emirats…
En 2015, Memsys fusionne avec la société néerlandaise Aquaver, avant d’être rachetée en Octobre 2016 par le Groupe hongkongais : New Concepts Holdings Limited (NCHL).
Dans le monde, on produit chaque jour 95 millions de mètres cubes d’eau douce en 2018.
L’eau présente sur la majeure partie de la planète est salée. Elle peut également contenir un certain nombre de polluants dont il est plus ou moins nécessaire de se séparer en fonction de l’utilisation de cette eau.
La technique de purification dépend de la qualité et de la pureté recherchées, mais également du coût du traitement de cette eau. Les plus économiques de ces techniques sont :
1 – L’osmose inverse, de loin la plus répandue, cette technique « membranaire » repose sur une ultrafiltration sous pression au travers de membranes dont les pores retiennent les sels contenus dans l’eau. Avec un coût raisonnable ce système éprouvé a montré sa fiabilité de par le monde.
2 – La distillation, qui est le plus ancien des procédés, consiste en une vaporisation de l’eau par la chaleur, ce qui suppose une source d’énergie la rendant théoriquement plus onéreuse.
L’innovation la plus récente issue de ces technologies est la distillation membranaire, une combination entre distillation et séparation membranaire, technique utilisée commercialement depuis plusieurs années par l’entreprise néerlandaise Aquaver, créée en 2011.
La distillation membranaire est un procédé de séparation inventé par le Suédois Nils Kjellander en 1984 qui fait intervenir une membrane ayant la propriété d’être perméable aux gaz mais étanche aux liquides.
Le premier brevet pour la distillation par membrane avait déjà été déposé en 1963 et le nombre de publications de recherche sur le Membrane de Distillation (MD) a considérablement augmenté au cours des dernières années, pour aboutir à une grande disponibilité de MD de différents types.
Il faut noter que la demande en eau pure touche plusieurs secteurs et constitue actuellement un besoin nécessaire dans le processus de fabrication de médicaments, dans la chimie ou dans l’industrie agroalimentaire.
Le traitement de l’eau vise également un marché bien contesté en Algérie, mais en croissance rapide dans le monde. Il s’agit du secteur des ressources non conventionnelles, notamment le gaz de schiste, le gaz de charbon et autres combustibles non conventionnels récupérés par fracturation hydraulique…
En effet lors de l’extraction de gaz de schiste, de grandes quantités d’eau sont mobilisées. Le processus de purification consiste à nettoyer cette eau chargée de sel et contaminée par des produits chimiques, suite à son injection à haute pression dans les roches souterraines au cours du processus de fracturation hydraulique dans l’industrie pétrolière.
La société Memsys, a longtemps été le leader incontesté de la production innovante des membranes de distillations utilisées dans la technologie de distillation membranaire multi-effet sous vide (ou Vacuum Multi Effect Membran Distillation (VMEMD).
Déjà en 2011, Memsys s’était alliée à la Nanyang Technological University de Singapour pour développer et breveter une technique de traitement d’eau polluée par les hydrocarbures.
En 2012 cette même entreprise avait conclu un accord avec General Electric visant à développer conjointement la technologie de distillation membranaire.
La Technologie
Le système développé par les ingénieurs de Memsys était alors considéré comme le dernier cri en matière de technologie MD et des usines pilotes avaient été installées à Singapour, en Australie et en Inde pour tester cette technologie.
La technologie VMEMD, développée au sein de Memsys par ses équipes de chercheurs dont Wolfgang Heinzl, est un procédé de séparation qui utilise le processus d’évaporation à travers une membrane hydrophobe microporeuse. Comme son nom l’indique, cette technique fonctionne dans un vide partiel. Cela réduit le point d’ébullition de l’eau à 50-80 ° C, ce qui signifie moins d’énergie consommée et permet d’utiliser de la chaleur ‘’bon marché’’ provenant de centrales électriques ou de générateurs diesel ou même de l’énergie du soleil sous des climats appropriés.
Cette technologie est utilisée depuis de nombreuses années pour produire de l’eau potable à partir d’eau de mer aux Maldives, au Sénégal, en Indonésie, aux Emirats…
En 2015, Memsys fusionne avec la société néerlandaise Aquaver, avant d’être rachetée en Octobre 2016 par le Groupe hongkongais : New Concepts Holdings Limited (NCHL).
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