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L’aéroport de la capitale somalienne, Mogadiscio, a été fermé, il y a trois jours, depuis l’incendie qui s’est déclaré dans l’avion de transport de l’armée de l’air algérienne (l’Algerian Air Force), un Iliouchine 76, affecté au transport des troupes et du matériel dans le cadre du soutien logistique aux troupes de maintien de la paix (Amisom) dans ce pays déchiré par une guerre civile qui dure depuis 1991.
La guerre s’est aggravée avec l’entrée des “soldats” islamistes du parti dit “Tribunaux islamiques” qui ont pu occuper pendant des jours une partie de la capitale avant qu’ils ne soient chassés par l’armée éthiopienne.
L’armée éthiopienne a commencé son retrait avec l’arrivée de la force africaine composée principalement de troupes fournies par l’Ouganda, le Nigeria, le Ghana, le Malawi et le Burundi.
L’Algérie n’a pas envoyé de soldats dans cette mission, mais participe aux côtés des États-Unis dans l’offre logistique de transport des troupes. L’Égypte participe également en fournissant des moyens logistiques suite à la décision de l’Union africaine. En tout, ce sont
8 500 soldats qui sont mobilisés pour assurer la protection des institutions de transition et leurs infrastructures et éventuellement appuyer le dialogue.
L’incident de l’avion de l’AAF vient s’ajouter à la série d’attaques provoquées par les troupes des Tribunaux islamiques qui ont promis de s’en prendre à toute force étrangère.
Manipulant la population, les Tribunaux ont réussi à provoquer des manifestations anti-présence étrangère, y compris africaine. Les islamistes ont affirmé avoir tiré vendredi des missiles sur le cargo algérien, alors qu’un officier somalien a démenti, à l’AFP, la thèse de l’attentat. Toutefois, seule l’enquête, motif pour lequel l’avion est maintenu à l’aéroport de Mogadiscio, déterminera les causes de l’incendie. Cela d’autant que, selon l’officier, il s’agit d’un incident technique.
Selon des témoignages, l’avion a abordé son atterrissage lorsque le feu s’est déclaré dans la partie arrière. Une colonne de fumée est montée dans le ciel. L’équipage a réussi à faire atterrir l’appareil en feu que les pompiers ont réussi à maîtriser.
Selon le porte-parole de l’Amison, le capitaine Paddy Ankunda, il n’y a aucune victime. “Nous avons réussi à éteindre le feu. Nos soldats, qui étaient à bord, sont sains et saufs comme l'équipage”, a-t-il déclaré. Selon lui, l’aéroport n’a été fermé qu’une partie de la journée étant donné que l’appareil immobilisé sur la piste gênait tout autre atterrissage. Incident technique ou attentat, la première leçon à retenir peut-être est dans la prouesse des pilotes algériens qui sont arrivés encore une fois à ramener sains et saufs tous les occupants de l’appareil. C’est là peut-être aussi une démonstration de l’apport de l’AAF pour le maintien de la paix dans cette région où la situation sécuritaire s’est dégradée davantage.
Les compétences de l’AAF ne sont plus à démontrer. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de la maîtrise technique, mais surtout du dévouement et du sens du devoir. Cela a été démontré lors du crash du cargo d’Air Algérie près de la ville italienne de Piacenza, le 13 août 2006, où l’équipage s’est sacrifié pour sauver les habitants. Un geste fortement salué par les autorités italiennes. Les incidents sur les avions militaires sont rares. Le plus connu en Algérie est certainement celui du crash de l’appareil à Boufarik lorsque, suite à une panne l’avion a failli tomber sur la ville, il a été maîtrisé avant de tomber plus loin, loin des habitations. Les pilotes algériens sont formés, mais aussi rompus aux techniques de maîtrise des appareils dans des situations de détresse
LIBERTE
La guerre s’est aggravée avec l’entrée des “soldats” islamistes du parti dit “Tribunaux islamiques” qui ont pu occuper pendant des jours une partie de la capitale avant qu’ils ne soient chassés par l’armée éthiopienne.
L’armée éthiopienne a commencé son retrait avec l’arrivée de la force africaine composée principalement de troupes fournies par l’Ouganda, le Nigeria, le Ghana, le Malawi et le Burundi.
L’Algérie n’a pas envoyé de soldats dans cette mission, mais participe aux côtés des États-Unis dans l’offre logistique de transport des troupes. L’Égypte participe également en fournissant des moyens logistiques suite à la décision de l’Union africaine. En tout, ce sont
8 500 soldats qui sont mobilisés pour assurer la protection des institutions de transition et leurs infrastructures et éventuellement appuyer le dialogue.
L’incident de l’avion de l’AAF vient s’ajouter à la série d’attaques provoquées par les troupes des Tribunaux islamiques qui ont promis de s’en prendre à toute force étrangère.
Manipulant la population, les Tribunaux ont réussi à provoquer des manifestations anti-présence étrangère, y compris africaine. Les islamistes ont affirmé avoir tiré vendredi des missiles sur le cargo algérien, alors qu’un officier somalien a démenti, à l’AFP, la thèse de l’attentat. Toutefois, seule l’enquête, motif pour lequel l’avion est maintenu à l’aéroport de Mogadiscio, déterminera les causes de l’incendie. Cela d’autant que, selon l’officier, il s’agit d’un incident technique.
Selon des témoignages, l’avion a abordé son atterrissage lorsque le feu s’est déclaré dans la partie arrière. Une colonne de fumée est montée dans le ciel. L’équipage a réussi à faire atterrir l’appareil en feu que les pompiers ont réussi à maîtriser.
Selon le porte-parole de l’Amison, le capitaine Paddy Ankunda, il n’y a aucune victime. “Nous avons réussi à éteindre le feu. Nos soldats, qui étaient à bord, sont sains et saufs comme l'équipage”, a-t-il déclaré. Selon lui, l’aéroport n’a été fermé qu’une partie de la journée étant donné que l’appareil immobilisé sur la piste gênait tout autre atterrissage. Incident technique ou attentat, la première leçon à retenir peut-être est dans la prouesse des pilotes algériens qui sont arrivés encore une fois à ramener sains et saufs tous les occupants de l’appareil. C’est là peut-être aussi une démonstration de l’apport de l’AAF pour le maintien de la paix dans cette région où la situation sécuritaire s’est dégradée davantage.
Les compétences de l’AAF ne sont plus à démontrer. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de la maîtrise technique, mais surtout du dévouement et du sens du devoir. Cela a été démontré lors du crash du cargo d’Air Algérie près de la ville italienne de Piacenza, le 13 août 2006, où l’équipage s’est sacrifié pour sauver les habitants. Un geste fortement salué par les autorités italiennes. Les incidents sur les avions militaires sont rares. Le plus connu en Algérie est certainement celui du crash de l’appareil à Boufarik lorsque, suite à une panne l’avion a failli tomber sur la ville, il a été maîtrisé avant de tomber plus loin, loin des habitations. Les pilotes algériens sont formés, mais aussi rompus aux techniques de maîtrise des appareils dans des situations de détresse
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