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Canada: quand le racisme au travail rend malade

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  • Canada: quand le racisme au travail rend malade

    Amadou Gaye croyait arriver dans un « paradis terrestre » en immigrant du Sénégal au Canada, mais a plutôt vécu l'enfer chez son employeur, Iron Mountain : des commentaires racistes, jour après jour, au point de le rendre malade. Dans une décision exceptionnelle, la justice vient de reconnaître qu'il a été victime d'un accident de travail.

    Après des mois à encaisser des insultes racistes jour après jour au travail, Amadou Gaye ne se sentait plus lui-même, à la fin de 2016. Les maux de tête l'assaillaient, les palpitations cardiaques se multipliaient et l'insomnie gangrénait sa vie.

    « J'arrive à la compagnie et j'ai peur. Je rentre chez moi et j'ai peur. Je reste chez moi et j'ai peur », a-t-il relaté en entrevue avec La Presse, cette semaine. « Vivre ça et entendre ça à répétition, c'est pénible. »

    Quand le diagnostic est tombé, M. Gaye a pu mettre des noms sur son état : stress post-traumatique et trouble d'adaptation. Il était incapable de retourner au travail.

    Il y a quelques semaines, l'homme est devenu l'un des rares travailleurs québécois à avoir fait reconnaître par la justice que le racisme au travail a causé une lésion professionnelle, l'équivalent d'un accident de travail.

    Un collègue, qui travaillait dans la même équipe que lui dans les installations montréalaises de l'entreprise Iron Mountain, l'avait pris en grippe, le traitant de « nègre » à plusieurs reprises, menaçant de le fouetter et le comparant à un singe, selon la version des faits retenue par la justice.

    « Vous vous rendez compte ? Il faisait ça devant tout le monde », s'est-il souvenu, ému. Au plus fort de la crise, son tourmenteur a notamment été capté sur vidéo en train d'imiter un primate en montrant ses fesses. « La compagnie savait. Ils étaient au courant. »

    « Je pleurais dans mon coin. Je ne voulais pas que l'on me voie, je ne voulais pas montrer de faiblesse. »

    - Amadou Gaye

    Amadou Gaye avait quitté le Sénégal quelques années plus tôt en pensant se diriger vers « le seul paradis du monde », le Canada. Sa vie était devenue un enfer.

    « Sa santé psychologique et sa dignité ont été atteintes », a conclu la juge administrative Annie Beaudin le 13 décembre dernier.

    La presse.ca

  • #2
    Qu'on le veuille ou pas

    Malcolm X, Public Enemy etc ...

    on100 % raison
    tchek tchek tchek

    Commentaire


    • #3
      Du racisme y'en a partout, y compris en Afrique, faut s'y faire c'est tout. Immigrer dans un pays développé ne signifie pas vivre une vie sans problèmes. Les problèmes matériels sont substitués par les problèmes d'appartenance dans des sociétés multiculturelles (en apparence).

      Commentaire


      • #4
        À leur place je répondrai par la violence
        tchek tchek tchek

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