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Exclusif : Ali Ghederi se lance dans la bataille présidentielle

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  • Exclusif : Ali Ghederi se lance dans la bataille présidentielle

    Exclusif : Ali Ghederi se lance dans la bataille présidentielle

    El Watan - HACEN OUALI 19 JANVIER 2019 À 11 H 24 MIN 1549

    Le général major à la retraite Ali Ghederi annoncera aujourd’hui officiellement sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain.

    Il le fera savoir à travers une déclaration qu’il rendra publique au courant de la journée. Il est le premier à se lancer dans la bataille présidentielle au lendemain de la convocation du corps électoral. L’homme au long parcours militaire, marqué de distinctions majeures, est aussi bardé de diplômes universitaires.

    Magister en Relations internationales et docteur d’Etat en sciences politiques, dont le thème traite de sécurité nationale. Une formation universitaire poussée qui complète celle du militaire. Ali Ghederi a occupé le devant de la scène politique et médiatique pendant des jours après avoir interpellé le chef d’Etat major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah, lui demandant de ne pas permettre aux «aventuriers de violer d’une manière aussi outrageuse la constitution».

    Alors que pesaient de sérieux doutes sur la tenue de l’élection présidentielle dans ses délais en agitant le scénario d’un «report», le général major Ali Ghederi avait ouvertement demandé, le 25 décembre passé, à Ahmed Gaid Salah «d’assumer ses responsabilités historiques» en faisant respecter la constitution.

    Une prise de position qui a fortement secoué au sein du pouvoir, mais qui a provoqué une levée de bouclier et qui a surtout semé le doute dans les rangs. Cinq jours après, le ministère de la Défense national le «pilonne» dans un long communiqué au vitriol.

    D’une rare violence, le ministère de la Défense a même menacé le haut gradé à la retraite de poursuites judiciaires. L’organe central de l’ANP, la revue El Djeich lui consacre un éditorial de la même teneur, avant que le chef d’Etat major ne lui «tombe dessus» lors d’une tournée dans la deuxième région militaire.

    D’évidence, la sortie de Ali Ghederi a eu l’effet d’une bombe dans un champ politique national aussi hésitant qu’amorphe. Imperturbable, celui qui prend sa retraite volontairement en 2015 – il avait alors tout juste 60 ans – après avoir servi 42 ans sous les drapeaux, vient de marquer et de réussir son premier coup politique.

    «Ali Ghederi est désormais un homme politique en devenir», a considéré le politologue Hasni Abidi. C’est désormais acté avec sa décision de prendre le pari de la présidentielle. Fin connaisseur des arcanes du pouvoir et de ses hommes, Ali Ghederi, à l’inverse d’une bonne partie de la classe politique souvent sur la défensive, passe à l’offensive, fixe lui-même le tempo.

    En prenant l’initiative, il prend tout le monde de vitesse. Son entrée en scène est en droite cohérence avec sa démarche d’action. Il veut forcer le destin. Sa candidature n’est pas une candidature de témoignage, mais celle de la rupture, aimait-il répéter.

    «Il n’y a de bataille perdue que celle que l’on ne mène pas», semble-t-il vouloir dire. C’est le sens que prend son acte de candidature. C’est le destin de ce fils d’ouvrier des mines d’El Ouenza !
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    «Il n’y a de bataille perdue que celle que l’on ne mène pas», semble-t-il vouloir dire.
    Yes sir !!!

    Maintenant, il lui reste à présenter un programme sérieux et chiffré et aller à la rencontre des citoyens. Bon vent !!

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    • #3
      @Jawzia

      Je salue ton enthousiasme...

      Cependant, Ghediri est prisonnier de son offre politique qui existait au sein des pouvoirs parallèles et officieux et que cette étape historique veut rendre visible et officielle. Il est prêt à jouer le lièvre dans cette conjoncture si 5ième mandat est confirmé, et permettra de perturber l'offre qui sera de mise lors de la conférence de consensus de l'après 5ième mandat, et surtout à la succession de Bouteflika. Le stabilocrate en rage, et je ne peux qu'applaudir le général major Ghediri pour cette petite flèche. Cependant, on ne remplace pas un apprenti Poutine avec un apprenti Medvedev...

      Si le cinquième mandat est définitivement enterré, je ne peux que saluer la candidature de ce monsieur, pour une compétition démocratique. Je souligne seulement qu'on ne construit pas une candidature en 3 mois, ce qui démontre que l'exercice démocratique est entaché dès le départ. Cependant, il permettra une compétition sur des bases un peu plus acceptables que celles qui prévalaient depuis l'indépendance de ce pays...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        il a l'air jeune, ca nous change un peu des courtisans qui rodent autour de boutef




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        • #5
          Maintenant, il lui reste à présenter un programme sérieux et chiffré et aller à la rencontre des citoyens. Bon vent !
          Il aurait été un bon candidat dans une vraie démocratie où il y a des débats d’idées et de programmes. Malheureusement, nous savons tous que les élections en Algérie sont utilisées pour entériner le candidat du système. Et ça Ali Ghederi est le premier á le savoir. A moins qu'il a reçu des garanties par les décideurs en Algérie. Mais vu la réponse acerbe de Gaid Salah, par la voix du MDN, je ne crois pas qu'il est soutenu par la grande muette.
          Dernière modification par shadok, 19 janvier 2019, 15h12.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Il est passé ou Lamamra? Il va se présenter ou pas? Il reste mon préféré

            Ali Ghediri meme si j'ai apprecie ses sorties dans la presse nationale, il reste un enfant du DRS de Toufik, je ne sais pas si on peut se permettre de leur faire confiance, mais bon, on n'a pas trop le choix, l'essentiel c'est pas la personne ou son passé mais le programme qu'il presente. Mais ultimement, je doute que le systeme algerien s'autoreformera comme ca de lui meme, c'est absolument absurde de le croire, il n'a ni l’étoffe, ni l'intelligence ni la maturité politique pour ca, encore moins la bonne foi.

            Hamrouche me semble etre le seul enfant du systeme ayant ose des reformes radicales, mais on l'a écarté justement pour ca.

            Ce Ghediri est il du meme calibre ou c'est une marionnette a Toufik?

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            • #7
              @Vanilla

              Il est passé ou Lamamra? Il va se présenter ou pas? Il reste mon préféré
              Lamamra n'est pas un opposant. C'est un fonctionnaire du système comme Ouyahia. Il se présente si on lui dit de se présenter.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Allez-y savoir s'il ne joue pas le rôle qu'a joué Benflis en 2014. Je reste méfiant.
                La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                • #9
                  On attend les programmes des uns et des autres.
                  Ghédiri m'a impressionné dans la lettre oû il interpelle l'armée.

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                  • #10
                    A deviner: Ce n est qu un corbeau-sonde manipulé ?? il avait fait réagir l armée
                    la réponse direct : l armée et apolitique , n intervient pas comme avant ,
                    le temps des généraux DAF est révolu
                    maintenant tout le monde attend le soutien de la France à Ali El Khadiri

                    Al Mouwatana y est aussi pour quelque chose ?????????????????????????
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      Il aurait été un bon candidat dans une vraie démocratie où il y a des débats d’idées et de programmes.
                      Et on fait quoi, en attendant Shadok ? On attends que les cours du brent s'envole pour "importer" la démocratie vraie ou on la construit ensemble (malgré le système en place) Haba haba ?

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                      • #12
                        etsi je vous disais c coome avec le yala
                        la
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                        • #13
                          @jawzia

                          Et on fait quoi, en attendant Shadok ? On attends que les cours du brent s'envole pour "importer" la démocratie vraie ou on la construit ensemble (malgré le système en place) Haba haba ?
                          Je ne sais pas quoi faire. D’habitude je ne vote pas. En 2014, j’ai pris mes responsabilités de citoyen et voté pour Benflis pour faire barrage á Bouteflika pour un 4eme mandat. Résultat : Bouteflika a été réélu avec 81,53% des voix et Benflis crédité á 12% seulement. Comme d'habitude, l’élection a été entachée par une fraude massive.

                          Si Bouteflika décide de se présenter pour un 5eme mandat ça sera le même scenario pour Ali Guediri. Pourtant, Benflis avait un large support même de la part de gens qui avaient supportés Bouteflika durant ses trois premiers mandats.
                          Dernière modification par shadok, 20 janvier 2019, 01h05.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #14
                            etsi je vous disais c coome avec le yala
                            la
                            Tu en perds ton latin... Yala n'avait pas le soutien de Hassan et Hussain... Ali lui peut construire sur un vaste réseau de soutien issu de tes anciens supérieurs, avec il me semble, celui qui aura fait la campagne d'Obama qu'avait rencontrė Rabrab en octobre, lors de la foire d'Alger. Ce sera un joli feu d'artifice... le stabilocrate en rage et va se découvrir, ce qui va permettre de définitivement s'en débarrasser... mbarka fraskoum...

                            PS : c'est le moment de prendre la passerelle, je t'avais prévenu...
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              Le généralissime fait la promotion de son candidat...

                              Candidature du général Ghediri : un vent d’espoir souffle sur l’Algérie

                              AP - janvier 20, 2019 - 7:32 Salim Fethi


                              Par Dr Arab Kennouche – L’annonce de la candidature d’Ali Ghediri à la présidentielle de 2019 juste après la convocation du corps électoral vendredi 18 janvier 2019 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, fera date dans l’histoire de la longue magistrature du chef de l’Etat. En se portant candidat le premier, suite à de nombreux rappels à l’ordre de l’institution militaire qu’il aura servie plus de 40 ans, Ali Ghediri brise un tabou que très peu d’Algériens osèrent défier, celui de la remise en cause d’une présidence interminable et du droit de débattre librement d’un héritage économique et politique trop souvent érigé en fondement de la continuation de la doctrine bouteflikienne.

                              Le général Ghediri démontre ainsi par son acte de candidature que le droit à la parole, à la liberté de conscience, au droit de juger en toute liberté des réalisations d’un Président, quel qu’il soit, ne peut être soumis à une approbation finale d’une institution comme la présidence de la République, ultime détentrice de la liberté d’opinion, ou comme l’ANP, en vertu d’une obligation de réserve largement interprétée contre les droits fondamentaux du citoyen, militaire ou civil, inscrits dans la Constitution de 1996.

                              Car c’est cette même Constitution de 1996 qui a fondé le droit du président de la République à convoquer ultimement le corps électoral, et c’est sur le même droit à candidater que le général Ali Ghediri entre dans l’arène électorale pour se porter garant d’un véritable sursaut républicain cette-fois ci. Alors qu’il était presqu’acquis que le président de la République ne permettrait pas d’être défié en ses terres, celles du caractère indiscutable de son leadership, Ghediri prend le contre-pied de tous ceux qui, au nom d’une certaine fatalité savamment distillée dans l’opinion publique, pensèrent que les jeux étaient faits, conduisant le peuple algérien à un nouveau défaitisme ravageur. C’est peut-être la raison principale qu’il faut attribuer à cet acte ô ! combien crucial pour la suite à donner à cette élection, qui poussera les Algériennes et les Algériens à ne plus désespérer de l’avenir de leur famille, enfants ou proches.

                              Il fallait vraiment supporter l’innommable quand, pendant des années et depuis fort longtemps déjà, on entendit les sirènes du 5e mandat d’un homme en fin de parcours politique, usé, malade, comme des gifles humiliantes, harassantes, déconcertantes, avilissantes à l’encontre du peuple algérien forcé d’accepter l’inqualifiable. Alors que l’Algérie fut la nation phare de ce siècle qui s’éleva contre l’injustice coloniale, le mépris de ses droits les plus fondamentaux, elle redevint dans cette rengaine lancinante du 5e mandat ce corps inerte et sans vie, sans âme, abêti par 20 années de pouvoir sans concessions démocratiques. Une autre longue nuit, comme celle d’une vieille monarchie foncièrement antirépublicaine, mais qui se pare de l’apparat démocratique, comme le démontre la convocation d’un corps électoral dévitalisé pour la circonstance, espérant ainsi gagner en légitimité.

                              Ali Ghediri, quel que soit le résultat de l’élection à venir du 18 avril 2019, aura été le pourfendeur d’une loi de l’omerta qui n’avait que trop duré en Algérie. En emboîtant le pas à nombre de candidats et par une manière franche et déterminée, le général à la retraite ébranle la «Power Structure» (la structure de pouvoir) de 20 années de règne de Bouteflika. Structure de pouvoir essentiellement basée sur le principe d’allégeance à une alliance présidentielle malsaine car fondée dans le non-droit. En appelant à un sursaut républicain, à la fondation d’une deuxième République, Ghediri pressent les dangers au-delà de la prochaine présidentielle de 2019, d’un affaiblissement et d’une déliquescence sans fin des institutions de l’Etat algérien perpétués par un énième mandat, jusqu’à montrer du doigt la pente descendante dans laquelle nous nous trouvons déjà. Il rend espoir de ce fait à tout un peuple déboussolé par autant de luttes claniques qui naquirent d’un pouvoir sans partage et dont on a pensé trop vite qu’il se rangerait derrière l’effronterie. Bien plus, Ali Ghediri, par sa voix discordante, remet en selle le principe d’une alternative, d’une autre voie possible que celle de la violation de la souveraineté populaire, qui forcera certainement le clan présidentiel à une réaction rapide, mais sur quelles nouvelles bases ?

                              Tout d’abord, le grand perdant de cette déclaration de candidature semble être le chef d’état-major de l’ANP lui-même qui doit revoir sa copie sur le droit de parole. L’alliance de l’état-major et de la Présidence sera sérieusement endommagée quant à la liberté de critiquer et de s’opposer à une nouvelle candidature d’Abdelaziz Bouteflika, comme elle le laissait entendre par une loi de réserve militaire votée dans la précipitation. Sur ce sujet, il n’est guère probable que l’état-major se mette à sévir au risque de provoquer une nouvelle catastrophe morale dans la troupe et dans la société civile. Car il est aisé de comprendre dans la trame du discours de Ghediri qu’il n’en va pas de son ambition personnelle mais de l’existence de l’Etat algérien même. Surtout, Ghediri fait désormais office de concurrent sérieux, de par sa jeunesse, son éducation et son expérience militaire, à une candidature du Président dont l’état de santé hautement défavorable ne lui permet pas de concourir sérieusement contre lui. L’option d’un retrait du Président sortant fait office de meilleure solution pour l’alliance présidentielle qui est désormais obligée de s’aligner sur les critères imposés par Ghediri lui-même : la jeunesse, l’esprit républicain et démocratique et la volonté de rétablir le droit.

                              Autant de paramètres difficiles à repérer dans une alliance présidentielle sans aucun dénominateur commun idéologique – on y retrouve des ferments de nationalisme désuet, d’islamisme bon teint à vocation moderniste, de démocratisme de façade – autre que l’allégeance sans faille au fameux «programme du Président». L’archaïsme, la vétusté, la péremption du discours 5e mandat sont un talon d’Achille solide dans les mains des partisans d’un renouveau républicain, comme le souhaite Ali Ghediri. On se demande, en effet, comment l’actuelle Présidence pourra faire face à un discours novateur, foncièrement revivifiant, visant à tourner la page d’un Etat grabataire, voué à la chute finale.

                              Si Ali Ghediri arrive à fonder un véritable front pour la défense de la République en revenant vers le peuple, pour un nouveau contrat social qui mobilise toutes les tendances modernistes, légalistes, démocratiques de la société, sans renier les principes identitaires et religieux de notre nation, on se demande quelle opposition pourrait apporter le pouvoir actuel qui peine à accepter son état finissant. Que pourra Abdelaziz Bouteflika contre un raz-de-marée jeune, moderniste, républicain, déterminé à tourner la page d’une ère révolue de l’arbitraire politique, si cette page est rabattue avec un sentiment de justice et non dans un esprit vengeur?

                              Seule une voie de sortie honorable semble s’offrir désormais au Président en exercice.
                              Othmane BENZAGHOU

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