Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hamrouche : Nous assistons actuellement à l'obsolescence de l'état

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hamrouche : Nous assistons actuellement à l'obsolescence de l'état

    Intervention de Monsieur Hamrouche à El Khabar

    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    j'avoue que je commence à être séduit par ces analyses ... mais que faire ?
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

    Commentaire


    • #3
      Je tente la traduction de sa publication sur El Khabar. Il n'est pas d'un optimisme renversant, mais donne un constat implacable des travers de la gouvernance dans ce pays... s'il n'y a pas de volonté de mettre en sourdine les ambitions personnelles au service d'une unification de l'opposition réelle, on restera dans un match entre le pouvoir et ses branches, au sein du pouvoir et de l'opposition...
      Dernière modification par ott, 22 janvier 2019, 10h21.
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        Bonjour ott !


        ta boite est pleine je voulais t'envoyer un mp

        Commentaire


        • #5
          Mouloud Hamrouche laisse entendre qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle

          TSA - 09:55

          « Nous avons en Algérie un problème, le pouvoir ne gouverne pas, parce que les mécanismes de fonctionnement du système tel qu’il est aujourd’hui empêchent la pratique du pouvoir », a déclaré Mouloud Hamrouche, ancien chef de gouvernement, dans une interview accordée à El Khabar, ce mardi 22 janvier.

          « Si le pouvoir arrive à prouver qu’il gouverne en certains aspects, il ne rend pas compte et personne n’assume ses responsabilités », a-t-il ajouté. Il n’existe, selon lui, qu’un seul pouvoir en Algérie, le pouvoir Exécutif, constitué du président de la République et du gouvernement.

          « Ce pouvoir n’a jamais eu la capacité à gérer la société et à gérer les projets avec efficacité. Il n’a jamais pu réaliser les objectifs qu’il a tracés. Cela concerne aussi mon passage au gouvernement (entre 1989 et 1991). J’ai rencontré beaucoup de difficultés qui m’ont empêché de concrétiser mon programme et d’avoir les instruments pour réaliser les objectifs et les politiques, y compris les instruments de contrôle », a-t-il noté.

          L’ancien candidat à la présidentielle de 1999 parle d’un échec généralisé qui est également partagé par les partis de l’opposition. « Il est reproché à l’opposition de n’avoir pas de programme ni de capacité de l’appliquer si elle en a alors que le gouvernement lui-même n’a pas de programme », a-t-il appuyé.

          « Les élections ne donnent pas la légitimité »
          Mouloud Hamrouche cite l’exemple du rapport de la commission Missoum Sbih sur « les réformes des missions de l’État », crée par le président Bouteflika lors de son premier mandat. « Où sont les résultats de cette commission ? Le président Bouteflika n’a pas informé les Algériens sur les difficultés qu’il a rencontrées pour organiser l’État (…) Les gouvernements successifs reproduisent les mêmes faiblesses, les mêmes pannes et les mêmes échecs », a-t-il accusé.

          Les élections, selon M. Hamrouche, ne permettent pas de changer les choses en Algérie. « Les consultations électorales et politiques ont perdu la plupart de leur contenu et de leur influence et ont perdu leur finalité aussi. Elles ne donnent pas la légitimité, n’adoptent pas des programmes et ne donnent pas de pouvoir aux élus. (…) Cela concerne le président de la République aussi », a-t-il dit.

          Mouloud Hamrouche est-il candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019 ? « Vous m’avez posé la question sur les élections et je vous ai répondu », a-t-il répliqué à la question du journaliste. Autrement dit, Mouloud Hamrouche ne compte pas se porter candidat à la magistrature suprême. Du moins, dans le contexte actuel.

          Il rappelle son appel lancé, en 2014, au président Abdelaziz Bouteflika, au général Ahmed Gaid Salah et au chef du DRS à l’époque, le général Mohamed Mediene pour qu’ils retiennent les leçons de l’échec et de préparer les conditions pour que l’Algérie aille vers une nouvelle phase politique.

          « Nous avons échoué »
          « Nous avons la difficulté de comprendre l’État et le pouvoir. Nous mélangeons tout le temps entre l’État et le pouvoir ou le gouvernement. Ce n’est pas une spécificité algérienne. Tous les pays du Sud souffrent de cela. Le problème chez nous est que nous n’avons pas construit l’État porté par le projet national et nous n’avons pas institué les instruments du pouvoir (…) Quand l’État est absent, les institutions le sont aussi. Autant que le contrôle et l’obligation de rendre compte. Le résultat final est l’absence de la loi. La situation ressemble à celle du marché parallèle qui envahit l’action de l’État et domine le gouvernement, l’économie et la culture (…) Quand j’ai rappelé tout cela, je ne voulais pas porter des jugements sur les personnes mais poser une question : est-ce qu’à l’intérieur du pouvoir et des appareils, un contrôle est fait pour chacun de ses membres sur les résultats de son travail ? Je n’en sais rien », a-t-il dit à propos de sa récente contribution publiée par El Watan.

          Mouloud Hamrouche regrette que l’Algérie soit perçue par ses partenaires étrangers plus comme un régime qu’un État. « Ceci est un danger pour nous (…) Il ne s’agit pas d’une illusion ni d’une accusation. Il n’y a qu’à lire les articles de presse (étrangère) où l’on évoque plus la relation avec le régime en Algérie qu’avec l’État en Algérie. L’Etat a des caractéristiques dans le système international dont les fondements, les règles, les devoirs et les obligations n’existent pas en Algérie. Ces failles sont visibles dans toute la région arabe. L’une les fonctions de l’État est la protection de la société, la sécurité et la protection de chaque étranger vivant sur son territoire », a-t-il relevé.
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • #6
            "حاليا نواجه تهالكا للدولة"



            في مقابلة مع "الخبر" جرت ببيته، يعلن مولود حمروش رئيس الحكومة سابقا (1989-1991)، عزوفه عن انتخابات الرئاسة 18 أفريل 2019، بحجة أنها "فقدت غايتها منذ مدة". ورد مرشح رئاسيات 1999 (انسحب منها رفقة 5 مرشحين آخرين، بسبب انحياز الجيش للمرشح بوتفليقة، حسبهم)، على أسئلة كثيرة مستوحاة من مقالة نشرها بـ"الوطن"، تعاطى فيها مع "الخلط" بين الدولة والحكم. ويشرح بأن الخارج "يتعامل مع الجزائر كنظام وليس كدولة"، ويرى أن النخب الحاكمة تريد بناء دولة "على طريقة الجماهيرية" في عهد العقيد الليبي الراحل معمر القذافي.



            قلت في مقال نشرته بصحيفة "الوطن" يوم 13 جانفي الجاري، "لا ينبغي لأية سلطة ولا وظيفة في الدولة، أن تمارس في الخفاء وبدون أهلية ولا رخصة ولا مراقبة قبلية وبعدية".. يبدو هذا الكلام نظري، هل ينطبق على الجماعة التي يوجد بين يديها الحكم؟





            .. ما ذكرته هو خلاصة تجربة دول بمفهومها ومصطلحها الدولي المتعارف عليه. الدولة لا تسمح بهذا النوع من الممارسات لأنها تهدد كيانها كما تهدد مصالح البلد، وقد تهدد الحكم أيضا. نحن ما زلنا نعاني قصورا في فهم الدولة والحكم. إنها إشكالية جوهرية، فنحن نخلط في كامل الوقت بين الدولة والحكم أو الحكومة، وهذه ليست خصوصية جزائرية، فكل دول الجنوب تعاني من هذا النقص.

            الإشكالية أننا لم نبن الدولة التي حملها المشروع الوطني، ولم نؤسس لأدوات الحكم. وغياب الاثنين أفرز الضبابية التي يتحدث عنها الجميع اليوم في المشهد العام، وهذا ما يترك الجزائريين في تيه. وعندما تغيب الدولة تغيب المؤسسات، فتنعدم المراقبة والمحاسبة. والنتيجة النهائية هي غياب القانون. وهكذا أصبح الوضع كسوق موازية طغت على عمل الدولة وتغلبت عليها وطغت على الحكومة والاقتصاد والثقافة، وكأن الجزائر تعيش خارج الإطار القانوني والمؤسساتي، وحتى الإطار المؤسس للأحزاب لم يعد يشتغل، ولما ذكَرت بهذه الأشياء لم يكن في نيتي الحكم على أفراد، ولكن أطرح السؤال: هل داخل السلطة والأجهزة تتم مراقبة كل واحد فيها وهل يحاسب كل واحد على نتائج عمله؟ لست أدري.

            في مقالتك، تذكر أن "كل سلطة عصبة أو سلطة ظل ونفوذ غير معروفة وتفلت من المراقبة، تشكل تهديدا خائنا للدولة". هل هذه الأوصاف تنسحب على نظام الرئيس بوتفليقة؟


            منطلقي هو اطلاعي على كيفية تسيير الدولة في المجتمعات، فهل يعتقد أي جزائري أن الدولة الفرنسية أو الأمريكية أو الألمانية، فيها جهاز ظل يشتغل خارج الرقابة وخارج التأهيل ومن غير مصادقة على العمل الذي يجب أن يؤديه المسؤولون؟ وهل هذا العمل لا يخضع لمحاسبة؟ هل يمكن لعاقل أن يتصور حدوث شيء كهذا في هذه الدول؟ مستحيل طبعا. لقد أثرت هذه العناصر لأن الظرف عويص ومعقد. في 2014 (الانتخابات الرئاسية) كان الظرف صعبا، لكن اليوم الوضع أكثر حرجا.



            لماذا هو أكثر صعوبة مما كان عليه قبل 5 سنوات؟



            في 2014 كانت محاولة لتدارك تهالك النظام، الآن نحن أمام أمر أخطر وهو تهالك الدولة ومقوماتها. على فكرة، عند إثارة مفهوم النظام الدولي، يتبادر إلى أذهان البعض أن الأمر يتعلق بكيان وهذا غير صحيح. النظام الدولي علاقات معقدة ومختلة الموازين ومختلفة المستويات، بين مجموعات من الدول كبيرة وصغيرة. المفهوم نفسه ينطبق على الأمم المتحدة، فهي دول وليست أنظمة حكم، لكن هناك انطباع أن الجزائر يجري التعامل معها كنظام وليس كدولة، وهذا يشكل خطرا علينا.



            هل هذا الإنطباع حقيقة؟ بمعنى أن الجزائر تتجسد فعلا في نظامها وأنها ليست دولة؟





            فيه شيء من الصحة، وهو ليس مبني على أوهام ولا اتهام. هو انطباع قائم وله دلالاته يبرز في التقارير الإعلامية. دوليا، نتحدث عن العلاقة مع النظام في الجزائر وليس مع دولة الجزائر. للدولة خصائص في النظام الدولي، من ضمنها أركان وقواعد وواجبات والتزامات هي مغيبة في الجزائر. وللأسف هذا الاختلال موجود في كامل المنطقة العربية التي تتعامل مع الغير بمفهوم أنظمة وليس دول. من وظائف الدولة الأساسية حماية المجتمع، تحقيق الأمن وحماية كل أجنبي على ترابها.



            أليس هذا متوفر في الجزائر؟



            أظنه غير متوفر، نحن في عملية عنف وإرهاب منذ سنوات، وأفعال تخضع لمنطق السوق الموازية وتعاملات خارج الأطر القانونية، وحتى داخل المنظومة الرسمية يوجد تعامل غير رسمي، يوجد تعامل مواز. العلاقات غير القانونية مع بنك وطني هي علاقات خفية وفي هذا النوع من العلاقات مكمن الخطر.



            ذكرت بأن الدولة "لا تسير بناء على وعود وأوهام".. هل هي كذلك حاليا؟



            التوظيف الإعلامي فيما يخص الجزائر يوحي بأنها نظام وليست دولة، والجزائريون يتعاملون مع الخارج كأنهم نظام وليس دولة. هذا أمر خطير ولا أريد أن أصدَق بأن النخب الوطنية عندنا تريد بناء جماهيرية على طريقة نظام القذافي.



            تقصد بـ"النخب الوطنية" مجموعات الأشخاص المتواجدين في الحكم؟



            أقصد النخب الحاكمة بالدرجة الأولى وبقية النخب أيضا.



            "لا يوجد جيش في العالم غير مسيّس ولا يوجد جيش معاد للسياسة".. كيف يمكن أن تسقط هذا الكلام على حالة الجزائر؟



            أنت تحاول أن تجرني إلى إسقاطات انطلاقا من مقالي، بينما أنا أتعاطى مع الأوضاع الطبيعية العادية للدولة والحكم، وألاحظ أن الجزائر لم تصل أبدا إلى هذا رغم وعود 19 جوان (تعهدات الرئيس هواري بومدين بعد الانقلاب العسكري على الرئيس أحمد بن بلة، في 19 جوان 1965 بإعادة الوضع إلى طبيعته على أساس أن نظام بن بلة انحرف عن المشروع الوطني)، وهذا ما يشكل خطرا على الجزائر مواطنين وحكاما. قد تسألني من المسؤول عن هذا الوضع، فأجيب بأن هذا تراكم إخفاقات في بناء الدولة الوطنية. هناك إخفاق في توفير الأدوات اللازمة للحكومة لتصريف الأعمال وإنجاز السياسات، وهنا لا أفرق بين الرئيس والحكومة لأن الهيئة التنفيذية واحدة، ففي الجزائر توجد سلطة واحدة هي السلطة التنفيذية التي لم يكن لها يوما قدرة على إدارة المجتمع الجزائري وإدارة المشاريع بنجاعة، ولم تحقق أبدا الأهداف التي سطرتها.



            بما في ذلك الفترة التي ترأست فيها الحكومة؟



            بما فيها فترة رئاستي للحكومة، فقد واجهت صعوبات في تنفيذ البرنامج وفي توفير الأدوات للحكومة لتجسيد الأهداف والسياسات، من ضمنها أدوات الرقابة. أنا طالبت بالرقابة، لأن الرقابة وحدها التي تسمح بالتأكد إن كانت الأعمال صحيحة وقابلة للتنفيذ، ولها تبعات ميدانية بعد التنفيذ.



            آليات المراقبة وأجهزة المحاسبة كثيرة، المشكلة في غياب إرادة لتفعيل بعضها والأخذ بنتائج أعمال بعضها الآخر، أليس كذلك سيد حمروش؟





            إذا أخذنا كل الأجهزة التي تم تنصيبها والتي ألغيت ثم أعيدت من جديد، نجد أن النتيجة واحدة هي صفر. لا توجد نتيجة واحدة إيجابية في البلاد. ومعنى هذا أن الجزائر لم يكن لها أبدا حكومة قادرة على تنفيذ برنامج أعدّته، وهذه الإشكالية تتجاوز الخيارات السياسية والإيديولوجية وتتجاوز خيار البرنامج والأشخاص. نحن أمام عجز بيّن، يتمثل في أن بلدنا لم يستطع توفير أدوات حكم، فالإهدار الذي عاشته الجزائر في الإمكانيات والبرامج والسنوات، سببه أننا لا نملك جهازا تنفيذيا قادرا على إدارة المجتمع وعلى تجسيد برنامجه في الميدان. اسأل كل رؤساء الحكومات والوزراء الذين تعاقبوا عن سبب إخفاقاتهم؟ أخفقوا لأنهم لم يُمكنوا من الوسائل الضرورية لتنفيذ البرنامج. وبكلمة أدق أقول إن الحكومة لا تملك سلطة.



            رسائلك المتعددة في مقالتك غلب عليها التشفير، تبدو كأنك تتعمد زيادة الغموض على الغموض السائد، عندما تتدخل كل مرة للخوض في ساحة النقاش لماذا؟



            هذا النوع من التساؤل حول الضبابية والألغاز والمواقف المشفرة، كله أوهام. نحن في نقطة التقاء بين عالمين. عالم الأوهام من جهة، والواقع الحقيقي الذي يجب أن يكون من جهة ثانية. عادة لا أخوض في المهاترات البيزنطية ولا أعقَب على التصريحات، لهذا يلقى عليّ باللوم أنني دائما صامت.



            يعاب عليك أيضا أنك لا تشخّص ولا تذكر المسؤوليات والمناصب عندما تتفاعل مع ممارسات النظام؟



            أتفادى الشخصنة لأن تأثير الأشخاص محدود، كل الحكومات عانت من سلطات تعطيل أقوى منها، وكلها واجهت نفس الإشكاليات ولهذا تغذَت من الوهن نفسه وغذته واستنسخت الإخفاقات نفسها، وعندما أثير هذه الظواهر والممارسات، فهذا ليس تسويقا لرسائل مشفرة. هل عندما أحدثكم عن السياسة الوهمية والحزب الوهمي والبرنامج الوهمي، تعتبرون ذلك كلاما غامضا؟ !! عندما أقول إن النظام يفتقد لقوة دعم حقيقية وأقصد بذلك قوة مجتمع وشعب، هل هذه رسالة غامضة بحاجة إلى شرح مستفيض لفهمها؟!! الإخفاق يا سيدي هو إخفاق أحزاب السلطة وأحزاب المعارضة في الوقت نفسه. نعيب على المعارضة كونها لا تملك برنامجا ولا قدرة على تنفيذه إن كان لها برنامج، بينما الحكومة نفسها تفتقد برنامجا في هذا البلد! نظريا قد تزعم أن لك برنامجا، لكنك لا يمكن أن تدعي أنك تمارس مسؤولية لأنها مغيّبة تماما. بعبارة أخرى نحن في وضع حكم يمنع الحكم، أي ينفي على نفسه القدرة على الحكم.



            هذه فكرة غامضة سيد حمروش، هل يمكن أن تفكّك شفرتها؟



            أنشأ رئيس الجمهورية في عهدته الأولى لجنة لإصلاح الدولة (ترأسها ميسوم صبيح، عيّن سفيرا بفرنسا في وقت لاحق)، هل يمكن أن تحدّثني عن نتائجها بعد مرور سنوات طويلة؟ الرئيس (بوتفليقة) نفسه لم يعلن ولم يخبر الجزائريين بما صادفه من صعوبات في تنظيم الدولة، وتم تقديم وثيقة أساسية من مئات الصفحات حول إصلاح هياكل الدولة، ولكن عندما ننتقل إلى إنجاز توصياتها نواجه صعوبات، هذا إذا كانت هناك مبادرة للأخذ بما فيها، ليس لدي علم بذلك. أين الغموض في تصريحاتي بأن السلطة لا تملك القدرة على الفعل؟ الحكومات المتعاقبة تنتج نفس الوهن ونفس التعطيل وتعاود نفس الإخفاقات.. هل يوجد وضوح أكثر من هذا ؟!



            يعاب عليك أيضا أنك لا تتوجه إلى عامة الجزائريين. ففي مقالك تغوص في تاريخ بناء أوروبا والإصلاح الألماني للكنيسة، والثورة الفرنسية. ألا يستحق المواطن إشراكه في النقاش بخصوص مصير بلاده؟





            الجزائري مهتم بقوة بكل ما يهم مصيره، على عكس ما يشاع عنه. أنا أتوجّه عادة للنخب الوطنية وليس النخب المحلية، سواء في الحكم أو خارجه. فمن مسؤوليتها أن تفهم المعضلة وتعقيداتها لتبحث عن الحلول. يعاب عليّ فعلا أنني لا أخاطب الشعب مباشرة، ورأيي أن الجزائريين بحاجة إلى الحرية والكرامة والأمن والشغل، تنوب عنهم النخب في المطالبة بهذه الاحتياجات وتوفير الحلول. النخب الواعية هي من تكسب المعارك، بينما النخب الفاشلة تبحث عن مكان لها في الظل في سياقات العولمة، وهي بذلك استقالت من مهمتها.

            هل تعتقد أن الجزائري لا يمكن أن يكون فاعلا في تدبير شؤون الحكم، وعلى هذا الأساس تسقطه السلطة من حساباتها عندما يتعلق الأمر بخياراته المصيرية، كاختيار رئيس للبلاد؟

            السلطة لا يمكنها أن تسقط المواطن الجزائري من الحساب.



            سألتك عن الخيارات الحاسمة التي لا يشارك المواطن في صناعتها؟



            الخيارات الكبرى مسألة نخب، كما الديمقراطية والتصويت واختيار البرامج ومعاقبة المسؤولين بالانتخابات، وتجديد العهد لهم أو العكس.



            قصدي أن النظام في الانتخابات يتيح هامش حرية للجزائري فقط عندما يتعلق الأمر باختيار رئيس البلدية أو من يمثله في البرلمان، بينما رئيس البلاد يتم اختياره بعيدا عنه، أليس هذا صحيحا وأنت ابن هذا النظام؟



            الاستحقاقات الانتخابية والسياسية فقدت جل مضمونها وأثرها منذ مدة طويلة، وفقدت الغاية منها. لا هي تعطي شرعية ولا تصادق على برنامج ولا تعطي للمنتخبين سلطة. هل أبرزت المواعيد الانتخابية شخصا له القدرة، بمعنى السلطة، على الفعل؟



            هل تقصد رئيس الجمهورية؟



            بمن فيهم رئيس الجمهورية، لدينا في الجزائر مشكلة تتمثل في وجود سلطة لا تحكم، لأن آليات عمل النظام كما هو قائم اليوم تمنع ممارسة الحكم، وإذا أثبتت السلطة في بعض الجوانب أنها تحكم، لا تحاسب ولا أحد فيها يتحمل المسؤولية. إذن عندما نتحدث عن الانتخابات هل نقصد العملية المادية البحتة أم نتحدث عن أداة ينبغي أن تكون مغذية للحكم بالقدرة؟

            عشية انتخابات 2014 وجّهت نداء إلى الرئيس بوتفليقة ورئيس أركان الجيش أحمد قايد صالح، ومدير المخابرات أيامها محمد مدين، دعوتهم فيه إلى مرحلة انتقالية. بعد مرور 5 سنوات لا يبدو أن أحدا منهم تجاوب معك، علما أن مدين لم يعد موجودا في المسؤولية منذ 2015. هل مقالتك الأخيرة تتضمن نفس الدعوة لمن بقي في السلطة؟

            بالفعل ذكرت ثلاث شخصيات أساسية قياسا إلى مسارها الطويل داخل نظام الحكم، وكنت أعتقد أنهم يجرون تجربة الإخفاق الجزائري على مرَ مراحلها. هم جزء من الإخفاق وأنا أيضا . توجهت إليهم على أساس أن هذه المرحلة لا بد أن تنتهي، أنا لم أدع أبدا إلى فترة انتقالية بل لتحضير الظروف حتى تدخل الجزائر مسارا جديدا.



            أنت دعوتهم إذن إلى التغيير ولم يصغوا لك؟



            دعوتهم إلى الانسحاب وضربت حينها مثالا بـ"الباءات الثلاثة" (الأخضر بن طوبال وعبد الحفيظ بوصوف وكريم بلقاسم) الذين قدموا للمجلس الوطني للثورة الجزائرية عرضا عن مهمتهم بعد نهاية التفاوض في إيفيان، فقدّروا بأن مهمتهم انتهت ولم يعد بإمكانهم إضافة أي شيء جديد للجزائر، وقدّروا أن من واجبهم تمكين الجزائر من فسحة جديدة لتنبثق دولة من وسط الدمار الذي خلَفه الاستعمار. البعض لم يستوعب العلاقة التي حاولت ربطها مع "الباءات الثلاثة" الذين عايشوا الثورة وكانوا قادتها، أما الذين توجهت لهم بندائي في 2014 فقد عايشوا فترة ما بعد الاستقلال، وأعتقد أنهم يملكون المفاتيح لفهم معضلة الإخفاق، عندما أذكر بأننا أخفقنا، فأنا هنا لا أشفّر الكلام ولا معانيه.



            الإخفاق.. الفشل... العجز، معاينة صارمة عن نظام الحكم، لماذا لا تطلب أصوات الناخبين في 2019 فتسعى إلى إصلاح الاعوجاج؟



            طرحت عليّ سؤالا عن الانتخابات وأجبتك.
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              Plus je lis les analyses de hamrouche-pertinentes cela va s'en dire- plus j'ai l'impression qu'il appelle a une révolution des oeillets....qui remettrait plus tard les clefs de la maison a un civil qui a deja fait le bon diagnostic et qui connait le bon remède..
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

              Commentaire


              • #8
                La prise de conscience de la gravité de la situation est adressé à tous les algériens. Que ceux qui considèrent que ce danger avenir mérite action, Hamrouche ne croit pas sue les conditions actuelles permettent l'exercice démocratique. Si ceux qui peuvent agir à tous les niveaux s'activent pour garantir l'expression démocratique des algériens, il y a peut être une porte de sortie. Il y en a peut être d'autres...

                Voici une contribution qui rejoint tes références historiques :

                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=432098
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  Hamrouche : Nous assistons actuellement à l'obsolescence de l'état
                  Il veut peut-être dire déliquescence de l'état ?
                  La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

                  Commentaire


                  • #10
                    Hamrouche ne croit pas sue les conditions actuelles permettent l'exercice démocratique.

                    le furent-elles un jour ....Ceux qui veulent se convaincre par la forme ne font que mentir à eux même ...dommage qu'ils entrainent les autres avec eux !

                    Commentaire


                    • #11
                      @ Serkouf

                      Merci pour la traduction. J'ai tenté une traduction du texte, et elle était encore plus approximative que j'ai préféré m'abstenir de la publier...
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        Affirmant que les élections ont perdu leur sens : Mouloud Hamrouche ne sera pas candidat à la présidentielle
                        El Watan - MADJID MAKEDHI 23 JANVIER 2019

                        L’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, ne sera pas candidat à la présidentielle du 18 avril prochain. C’est du moins ce que l’on peut comprendre à travers ses déclarations à notre confrère El Khabar. «Les consultations électorales et politiques ont perdu la plupart de leur contenu et de leur influence.

                        Elles ont perdu leur finalité aussi. Elles ne donnent pas la légitimité, n’adoptent pas des programmes et ne donnent pas de pouvoir aux élus. (…) Cela concerne le président de la République aussi», affirme-t-il. Il s’interroge, dans la même interview, sur l’utilité des élections en Algérie : «Les rendez-vous électoraux ont-ils fait apparaître une personnalité capable, au sens du pouvoir, d’agir ?» Ce constat, ajoute-t-il, s’applique également sur «le président Bouteflika», au pouvoir depuis 20 ans.
                        Relancé par le journaliste qui voulait avoir une réponse directe sur la question de savoir s’il se portera candidat à la prochaine présidentielle, l’ancien chef de gouvernement le renvoie à sa réponse sur les élections. «Vous m’avez posé une question sur les élections et je vous ai répondu», rétorque-t-il. Outre les élections, Mouloud Hamrouche revient sur plusieurs points évoqués dans sa dernière contribution publiée sur les colonnes d’El Watan.

                        Il explicite le fond de sa pensée, brossant un tableau très sombre de la situation du pays. «Nous avons un problème en Algérie qui est l’absence d’un pouvoir qui gouverne. Parce que les mécanismes de fonctionnement du système tel qu’il est aujourd’hui empêchent la pratique du pouvoir», indique-t-il.

                        «Un seul pouvoir »

                        Selon lui, «si le pouvoir arrive à prouver qu’il gouverne en certains aspects, il ne rend pas compte et personne n’assume ses responsabilités». «Il existe un seul pouvoir en Algérie qui est le pouvoir exécutif, constitué du président de la République et du gouvernement», lance-t-il, réduisant à néant le discours officiel sur les séparations des pouvoirs. «Ce pouvoir (l’Exécutif) n’a jamais eu la capacité à gérer la société et à gérer les projets avec efficacité. Il n’a jamais pu réaliser les objectifs qu’il a tracés. Cela concerne aussi mon passage au gouvernement (entre 1989 et 1991).

                        J’ai rencontré beaucoup de difficultés qui m’ont empêché de concrétiser mon programme et d’avoir les instruments pour réaliser les objectifs et les politiques, y compris les instruments de contrôle», révèle-t-il. Pis encore, Mouloud Hamrouche parle de «l’effritement de l’Etat». Pour lui, la responsabilité dans cette situation est partagée par le pouvoir et les partis de l’opposition.

                        «Il est reproché à l’opposition de n’avoir pas de programme ni de capacité de l’appliquer si elle en a, alors que le gouvernement lui-même n’a pas de programme», souligne-t-il. Poursuivant son constat, Mouloud Hamrouche affirme aussi que «la communauté internationale traite avec l’Algérie en tant que régime et non pas en tant qu’Etat».

                        Dans la foulée, il évoque les échecs de l’Algérie, dont celui de la réforme de l’Etat préconisée par la commission Missoum Sbih, à la demande du président Bouteflika lors de son premier mandat. «Où sont les résultats de cette commission ? Le président Bouteflika n’a pas informé les Algériens sur les difficultés qu’il a rencontrées pour organiser l’Etat (…) Les gouvernements successifs reproduisent les mêmes faiblesses, les mêmes pannes et les mêmes échecs», indique-t-il.
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Ott : Merci pour la traduction. J'ai tenté une traduction du texte, et elle était encore plus approximative que j'ai préféré m'abstenir de la publier...
                          J'ai juste deviné qu'il voudrait parler de la déliquescence de l'Etat car je ne vois pas comment un pays peut devenir obsolète.
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

                          Commentaire


                          • #14
                            Il veut peut-être dire déliquescence de l'état ?

                            Il voulais dire adolescence de l'etat, l'Algerie dois ancore devenir un etat adulte et responsable
                            Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

                            La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X