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«RASD» à la réunion de Bruxelles : Le Maroc silencieux par pragmatisme ?

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    «RASD» à la réunion de Bruxelles : Le Maroc silencieux par pragmatisme ?


    Aujourd’hui à Bruxelles, le Maroc a joué la carte du pragmatisme et accepté la présence de membres du Polisario à une réunion entre l’UE et l’UA. Cette position obéit-elle à des circonstances particulières ou marque-t-elle la fin de la politique de la chaise vide ?


    Le Japon n’est pas l’Union européenne. Ce mardi 22 janvier à Bruxelles, le royaume n’a pas claqué la porte de la réunion ministérielle, au niveau des chefs de la diplomatie, entre l’UE et l’Union africaine.

    La participation d’une délégation de la «RASD» n’a pas déclenché une riposte de la délégation marocaine. Pourtant, à l’occasion du 6e sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), les 5 et 7 octobre dans la capitale japonaise, la diplomatie marocaine avait opté pour la chaise vide en raison de l’invitation de représentants du Polisario à la session.

    «Le vote du Parlement européen, le 16 janvier, des modifications des articles 1 et 4 de l’accord d’association, permettant l’intégration du Sahara, a sans doute joué un rôle déterminant dans le silence de la partie marocaine. La réaction aurait été différente si les eurodéputés avait rejeté le compromis auquel sont parvenus, il y a quelques mois, Rabat et Bruxelles», nous confie une source proche du dossier.

    Le pragmatisme seulement avec l’Europe ?


    «Le Maroc n’a pas intérêt, du moins pour le moment, à ouvrir un front avec l’Union européenne, d’autant que le processus de l’accord de pêche se poursuit en commission et s’annonce sur la bonne voie pour sa ratification», affirme-t-elle. «Le royaume a largement remporté la bataille dans les instances de l’UE, le reste a peu d’importance», minimise notre source.

    Et de rappeler que le Maroc a accepté d’intégrer l’Union africaine sans poser la moindre condition. Il siège aux côtés de la «RASD» au Parlement panafricain et à l’occasion de réunions ministérielles de l’UA. Sans oublier qu’il a négocié directement avec le Polisario lors de la «table ronde» de Genève, initiée par Horst Köhler.

    «Le royaume a payé un lourd tribu de la politique de la chaise vide, qu’il a suivie durant des années. Elle n’a profité qu’à l’autre partie. Il est temps de tourner définitivement cette page», estime notre interlocuteur.

    Reste à savoir si le Maroc va adopter la même position lors des prochains sommets de partenariat entre l’UA et les puissances mondiales ? Le premier rendez-vous sera la 7e édition de la TICAD, qui se tiendra du 28 au 30 août 2019 à Yokohama. Le deuxième est prévu au dernier trimestre 2019 à l’occasion du premier sommet Russie-Afrique.



    . ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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