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Iles Kouriles : à Moscou, les espoirs encore déçus de Shinzo Abe

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  • Iles Kouriles : à Moscou, les espoirs encore déçus de Shinzo Abe

    Les iles Kouriles- à l'instar des territoires espagnols en Afrique du Nord- sont du même ordre et leurs soi-disant prétendants "inventés" ne parviendront jamais à les récupérer.

    - Le premier ministre japonais et Vladimir Poutine sont convenus de poursuivre les négociations sur le différend territorial mais les exigences de Moscou augmentent.

    Le traité de paix jamais signé entre la Russie et le Japon depuis la fin de la seconde guerre mondiale attendra encore un peu. Il reste « un travail laborieux à accomplir en vue de parvenir à une solution mutuellement acceptable », a déclaré Vladimir Poutine à l’issue de trois heures de pourparlers, mardi 22 janvier, à Moscou, avec le premier ministre japonais. « Nous sommes convenus de travailler ensemble pour élever le niveau de confiance entre les citoyens russes et japonais en développant les relations amicales et en cherchant une solution mutuelle », a acquiescé son hôte, Shinzo Abe.

    Le différend territorial sur les îles Kouriles, disposées en arc entre la presqu’île russe du Kamtchatka et la grande île japonaise d’Hokkaido, reste cependant un obstacle délicat à surmonter. Baptisés « Kouriles du Sud » en Russie, « Territoires du Nord » au Japon, ces quatre petits territoires annexés par l’URSS en 1945 – Itouroup (Etorofu en japonais), Kounachir (Kunashiri), Chikotan et Habomai – n’ont cessé depuis d’être revendiqués par Tokyo. Ministre des affaires étrangères de 1982 à 1986, Shintaro Abe, le père de l’actuel premier ministre japonais, s’en était lui-même entretenu avec le dernier secrétaire de l’Union soviétique à Moscou, Mikhaïl Gorbatchev. Abe père était alors accompagné de son fils.

    C’est dire l’importance que revêt aux yeux de Shinzo Abe cette question. Mais sa visite a été précédée de vives critiques en Russie sur sa présomption à régler le différend depuis que la question a été rouverte en novembre 2018, lors d’une précédente rencontre à Singapour avec le président russe. « C’est notre terre et personne n’a l’intention de la céder à qui que ce soit », a prévenu Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de M. Poutine. « Les négociations avec la Russie ont été un défi (…) depuis la fin de la seconde guerre mondiale et ce défi n’a jamais été facile », concédait lui-même M. Abe avant de s’envoler pour Moscou.

    Le Monde.fr
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