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Présidentielle en Algérie : quand les déclarations de candidature tournent à la farce politique

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  • Présidentielle en Algérie : quand les déclarations de candidature tournent à la farce politique

    L'Algérie semblerait être la meilleure démocratie du monde puisque n'importe quel quidam peut être candidat au poste de chef-d'Etat.

    Or, un tel cirque ne fait profiter au FLN.

    - Outre les déclarations d'intention de sérieux prétendants, comme l'ex-chef de gouvernement Ali Benflis ou le général Ali Ghediri, l’opération de retrait des formulaires de candidature à l'élection présidentielle du 18 avril tourne depuis quelques jours au grand cirque, avec des déclarations toutes plus farfelues les unes que les autres.

    À peine le corps électoral convoqué pour le scrutin présidentiel du jeudi 18 avril, le siège du ministère de l’Intérieur devient une ruche pour les prétendants qui viennent retirer les formulaires de souscription individuelle. Mardi 22 janvier, ce département avait enregistré pas moins de 61 lettres d’intention de candidature – onze émanant de responsables de partis politiques agréés, cinquante de postulants indépendants. Et nul doute que ce chiffre connaîtra une hausse substantielle dans les prochains jours.

    Le retrait des formulaires d’inscription est le prélude d’un long parcours du combattant pour la collecte des parrainages. Selon la loi électorale, le candidat doit recueillir les signatures de 600 élus répartis dans 25 wilayas (départements), ou bien 60 000 signatures d’électeurs recueillies à travers au moins 25 départements, avec un nombre minimal de signatures exigées pour chacune des wilayas qui ne saurait être inférieur à 1 500.
    Les prétendants doivent déposer, au plus tard le 5 mars, leurs dossiers complets devant le Conseil constitutionnel. C’est à cette dernière institution qu’il revient de valider ou d’invalider les candidatures à l’élection présidentielle – en 2014, sur les 12 aspirants à la candidature, le Conseil n’en avait retenu que six.

    En attendant, l’opération de retrait des formulaires tourne au grand cirque. Propos décousus, déclarations saugrenues, promesses farfelues, engagements risibles, formules indigentes… les prétendants se lancent dans un concours qui ressemble davantage au bêtisier de fin d’année qu’à une élection à la magistrature suprême. Sur les réseaux sociaux, les Algériens sont partagés entre rire, moquerie, consternation et affliction, devant ce spectacle qui leur rappelle le téléfilm « Carnaval fi dachra (Carnaval dans le douar) », une satire politique sur les promesses électorales d’un candidat à une marie d’un village du pays profond. Florilège.

    Jeune Afrique (extraits).

  • #2
    Et si on parle du Maroc, tu ne trouves pas que c'est plus passionnant et encore amusant ???

    Commentaire


    • #3
      " Et si on parle du Maroc, tu ne trouves pas que c'est plus passionnant et encore amusant ??? "

      Le Maroc méconnaît des élections présidentielles puisqu'il s'agit d'un des seuls pays au monde où un suzerain possède un peuple alors qu'ailleurs, les peuples possèdent un Président.

      Commentaire

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