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C'est vraiment malheureux...Les éleveurs qui campent dans les plaines de l’Atlas saharien, depuis le début de l’hiver, garderont sûrement un mauvais souvenir de la dernière tempête de sable qui s’est abattue ce week-end sur la région. Des vents violents directionnels d’ouest en est, soulevant sur le passage des tonnes de sable fin, se sont acharnés sans discontinuer durant deux jours sur l’extrême sud de la wilaya d’El-Bayadh. La furie des vents n’a accordé aucun répit à ces centaines de pasteurs, pris au piège, dès les premières lueurs du jour, réduisant la visibilité à quelques mètres seulement dans les zones de Souas, Seggar et Mazar (daïra de Brézina et El-Abiodh).
Effrayés par les bourrasques de vents de sable, des centaines de moutons se sont dispersés dans le désert, noyés dans une atmosphère suffocante. Et ce n’est que le vendredi après-midi, lors des premiers moments d’accalmie accordés par la nature, que les éleveurs ont pu évaluer l’ampleur des pertes. Des troupeaux d’ovins entiers, constitués de plus de 200 têtes, ont été retrouvés ensevelis sous des monticules de sable, alors que beaucoup d’autres manquaient à l’appel, vraisemblablement égarés ou victimes de prédateurs du désert (hyènes et chacals).
Les recherches se poursuivent sous forme de battues et la solidarité des éleveurs est exemplaire dans de telles circonstances pour évaluer le nombre exact de têtes de mouton perdues, que l’on estime, selon une source très proche des nomades de la région, à plusieurs centaines de têtes décimées par le passage de cette tempête qui a eu l’effet d’un ouragan du désert.
Il ne s’agit là que d’un bilan provisoire qui, nous dit-on, sera nécessairement revu à la hausse dans les prochains jours, car, poursuit notre source, plus de 10 éleveurs connus de la région ont perdu la totalité de leurs troupeaux et se retrouvent dans le dénuement le plus total.
- Le Quotidien d'Oran
Effrayés par les bourrasques de vents de sable, des centaines de moutons se sont dispersés dans le désert, noyés dans une atmosphère suffocante. Et ce n’est que le vendredi après-midi, lors des premiers moments d’accalmie accordés par la nature, que les éleveurs ont pu évaluer l’ampleur des pertes. Des troupeaux d’ovins entiers, constitués de plus de 200 têtes, ont été retrouvés ensevelis sous des monticules de sable, alors que beaucoup d’autres manquaient à l’appel, vraisemblablement égarés ou victimes de prédateurs du désert (hyènes et chacals).
Les recherches se poursuivent sous forme de battues et la solidarité des éleveurs est exemplaire dans de telles circonstances pour évaluer le nombre exact de têtes de mouton perdues, que l’on estime, selon une source très proche des nomades de la région, à plusieurs centaines de têtes décimées par le passage de cette tempête qui a eu l’effet d’un ouragan du désert.
Il ne s’agit là que d’un bilan provisoire qui, nous dit-on, sera nécessairement revu à la hausse dans les prochains jours, car, poursuit notre source, plus de 10 éleveurs connus de la région ont perdu la totalité de leurs troupeaux et se retrouvent dans le dénuement le plus total.
- Le Quotidien d'Oran