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Inauguration d'une unité d’anticancéreux issus de la biotechnologie

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  • Inauguration d'une unité d’anticancéreux issus de la biotechnologie

    Les laboratoires Sothema, producteur industriel pharmaceutique, ont lancé, lundi à Bouskoura, la première unité de production de médicaments anticancéreux issus de la biotechnologie en Afrique.

    L’inauguration officielle de cette unité s’est déroulée en présence du ministre de la Santé, Anas Doukkali, et de son homologue de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Economie Numérique, Moulay Hafid Elalamy.

    En lançant la production des anticancéreux dans sa nouvelle usine de Bouskoura, les laboratoires Sothema "participent à apporter au royaume son autonomie et sa sécurité sanitaire et, in fine, aux patients marocains et africains un traitement de qualité innovant et surtout accessible", explique l’entreprise dans un document distribué à la presse.

    "Au niveau international, de tels investissements font entrer le Maroc dans le cercle restreint des pays ayant acquis cette technologie de dernière génération", souligne-t-on, notant que produire localement ces médicaments "à des prix largement inférieurs à ceux des produits importés amène plusieurs avantages majeurs".

    D'abord, il y a la réduction du taux de mortalité due au cancer car, selon les experts, les décès engendrés par cette maladie en Afrique concernent majoritairement des patients n'ayant pas eu accès aux soins en raison des prix élevés des traitements, explique-t-on dans le même document, tout en permettant "au pays de réduire son déficit de la balance commerciale" et à l'entreprise de renforcer sa position sur le marché international

    Par la même occasion, Sothema a mis en service l'extension d’une unité de production de sérums en poche souple pour perfusion, qu’elle fut "le premier laboratoire à produire localement", ainsi qu’une autre de biomasse pour la production d'énergie verte par le recyclage de déchets d'olives et d'argan, dans le cadre de sa démarche de développement durable.

  • #2
    Les laboratoires Sothema passent à la vitesse supérieure. Lundi 28 janvier, le groupe a inauguré 3 nouvelles unités sur son site de Bouskoura.
    Il s’agit, d’une unité de production de médicaments anticancéreux issus de la biotechnologie, première de son genre en Afrique, ainsi que d’une extension de son unité de production de sérums en poche pour perfusion.

    Les laboratoires ont également lancé une unité de biomasse pour la production d’énergie verte par le recyclage de déchets d’olives et d’argan. Dans le détail, Sothema a misé 200 millions de dirhams pour son unité en biotechnologie et 80 autres millions pour l’extension de l’unité de production de sérums. Ce dernier investissement a permis le doublement de la capacité de l’unité avec à la clé une centaine d’emplois créés. L’objectif, selon le groupe, est de desservir efficacement les marchés local et international. «À travers ces investissements, nous confirmons notre volonté de démocratiser davantage les traitements et assurer la sécurité sanitaire de notre pays.

    Notre traitement anticancéreux, par exemple, coûte aujourd’hui 6.000 dirhams, alors que les patients devaient débourser pas moins de 24.000 dirhams», a déclaré Lamia Tazi, DG de Sothema. Pour Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie et du commerce, ce type d’investissements doit créer de l’émulation pour le secteur. Un secteur qui, pour rappel, figure parmi les priorités du plan d’accélération industrielle (2014-2020), «mais qui n’a connu du succès que tardivement», a lancé à l’audience Elalamy. «Aujourd’hui, nous avons atteint 48% de nos objectifs en termes de création d’emplois. Je suis persuadé que nous pouvons atteindre tous nos objectifs à terme, même si nous avons commencé lentement. Dans le cadre des écosystèmes pharmaceutiques, Sothema a ouvert le bal en 2016. Depuis, 5 autres locomotives ont suivi créant 1.200 emplois. De même, 13 PME font partie aujourd’hui de ces écosystèmes. Des annonces et inaugurations auront lieu les prochains mois», a annoncé Elalamy. Aujourd’hui, le secteur génère plus de 50.000 emplois, dont 12.000 directs, compte 46 établissements pharmaceutiques réalisant un volume d’affaires de 15 milliards de dirhams et produit 400 millions de boîtes de médicaments. Le secteur exporte pour un milliard de dirhams annuellement, dont 70% destiné à l’Europe, le reste au marché africain.

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    • #3
      Le secteur pharmaceutique marocain que je connais assez bien a un potentiel très largement au dessus de ce qu'il est aujourd'hui. La qualité aujourd'hui est quasiment similaire à ce qui se fait en Europe par contre l'évolution de l'export reste très timide. Il faudrait à mon avis un coup de pouce de l'état pour encourager l'export comme font beaucoup de pays développés.

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      • #4
        Plus que le coup de pouce de l'état, le secteur a besoin d'ambition pour faire la prospection aux USA en Europe et ailleurs, les compagnies pharmaceutiques connaissent une croissance soutenue chaque année sur le marché local alors ils se suffisent de la facilité et ne prospectent pas assez.Le Maroc aussi a besoin d’autoriser les pharmacies sur internet, l’Inde exporte énormément de médicaments vers les USA de cette façon.

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