Depuis longtemps, il a été démontré qu'avec ses terres arables (13% de son territoire), l'Algérie n'est pas apte à nourrir son peuple.
Faudrait-il dès lors qu'elle s'inspire de la Chine en achetant des terres à l'étranger afin d'être autosuffisante?
- « Une grande partie de l’alimentation que nous consommons est acquise à l’extérieur dans les marchés internationaux. Nos huiles, nos sucres et la majeure partie de nos poulets viennent de l’étranger sous forme de maïs et de soja (NDLR, leur alimentation). "
" Quand on examine attentivement les disponibilités, on s’aperçoit que la sécurité alimentaire de l’Algérie n’est réellement couverte qu’à 55 % par la production nationale, bien inférieure au 70 % annoncés ici et là », a affirmé ce, mardi 29 janvier, Fouad Chehat, expert en agronomie et ancien directeur de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique).
Selon M. Chehat, 80 % du blé tendre consommé en Algérie provient de l’étranger. Il a averti que cette situation n’est pas durable puisque les importations de produits alimentaires est assuré grâce aux recettes pétrolières.
« Nous avons certes atteint des niveaux de rendement qu’on n’envisageait même pas, il y a trente ans, mais notre point faible énorme est relatif aux semences et aux plants. Les semences et les plants sont totalement importés concernant les légumes. Il y a des efforts pour produire les semences de blé. Même là aussi, nous couvrons que 70 % des besoins avec des semences d’anciennes variétés », a-t-il appuyé sur la radio Chaîne III.
L’expert a critiqué une stratégie défaillante en la matière. Seule la recherche agronomique peut, d’après lui, régler le problème des semences, des plants et des géniteurs (pour les animaux) en produisant les variétés nouvelles qui s’adaptent mieux aux conditions agro-climatiques de l’Algérie et « qui permettent d’augmenter les rendements ».
Un projet de banque de gènes bloqué depuis 24 ans
« La recherche agronomique est le parent pauvre de la recherche scientifique en Algérie et le parent pauvre de tous les investissements qu’a pu faire l’État depuis 1962 jusqu’à nos jours. Il est normal que nous n’ayons pas de résultats. Nous ne pouvons pas continuer à importer des semences de variétés développées chez les autres », a-t-il prévenu.
Faudrait-il dès lors qu'elle s'inspire de la Chine en achetant des terres à l'étranger afin d'être autosuffisante?
- « Une grande partie de l’alimentation que nous consommons est acquise à l’extérieur dans les marchés internationaux. Nos huiles, nos sucres et la majeure partie de nos poulets viennent de l’étranger sous forme de maïs et de soja (NDLR, leur alimentation). "
" Quand on examine attentivement les disponibilités, on s’aperçoit que la sécurité alimentaire de l’Algérie n’est réellement couverte qu’à 55 % par la production nationale, bien inférieure au 70 % annoncés ici et là », a affirmé ce, mardi 29 janvier, Fouad Chehat, expert en agronomie et ancien directeur de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique).
Selon M. Chehat, 80 % du blé tendre consommé en Algérie provient de l’étranger. Il a averti que cette situation n’est pas durable puisque les importations de produits alimentaires est assuré grâce aux recettes pétrolières.
« Nous avons certes atteint des niveaux de rendement qu’on n’envisageait même pas, il y a trente ans, mais notre point faible énorme est relatif aux semences et aux plants. Les semences et les plants sont totalement importés concernant les légumes. Il y a des efforts pour produire les semences de blé. Même là aussi, nous couvrons que 70 % des besoins avec des semences d’anciennes variétés », a-t-il appuyé sur la radio Chaîne III.
L’expert a critiqué une stratégie défaillante en la matière. Seule la recherche agronomique peut, d’après lui, régler le problème des semences, des plants et des géniteurs (pour les animaux) en produisant les variétés nouvelles qui s’adaptent mieux aux conditions agro-climatiques de l’Algérie et « qui permettent d’augmenter les rendements ».
Un projet de banque de gènes bloqué depuis 24 ans
« La recherche agronomique est le parent pauvre de la recherche scientifique en Algérie et le parent pauvre de tous les investissements qu’a pu faire l’État depuis 1962 jusqu’à nos jours. Il est normal que nous n’ayons pas de résultats. Nous ne pouvons pas continuer à importer des semences de variétés développées chez les autres », a-t-il prévenu.
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