Une floraison de candidats à l’élection présidentielle renseigne de prime abord, sur des personnes inconnues, sans expérience politique et qui se rivalisent à coups de promesses et de mots magiques.
Avec une liste première de 101 personnes, c’est du jamais vu pour une élection présidentielle.Hormis Makri du MSP et Benflis de Talaie El Houriet, deux personnalités de pointure, la liste s’étoffe avec des personnes qui n’ont pas d’horizon politique bien précis,ni une carrière dans les cénacles des partis et, encore moins, un parcours d’hommes expérimentés.
C’est la caractéristique relevée des noms qui ont annoncé leur candidature, qui reste un enjeu majeur de la vie politique des Algériens et qui scelle le sort d’une nation. On a eu droit à des personnes comme Rachid Nekaz ou Tahar Missoum qui, depuis quelques jours, postent des vidéos pour parler,de tout et de rien.
D’autres comme les nouveaux jeunes, qui se sont lancés dans la politique comme c’est le cas de Fethi Gherras parrainé par le MDS, ont l’avantage d’être de brillants orateurs sans plus. Bref, des"politiciens" de dernière heure, ou ceux qui se présentent comme candidats tous les 5 ans, pour uniquement marquer le point et bénéficier d’un coup de publicité à leur endroit.
Sous d’autres cieux, une élection présidentielle mobilise toutes les ressources d’un pays, et une floraison de débatset de programmes, aussi variés que contradictoires. En Algérie, on en est à des prémices peu convaincantes. Si partis ont préféré ne pas se présenter et "boycotter" cette élection, d’autres ne sont qu’à l’initiative de soutenir le candidat sortant.
Sur les plateaux de TV, rien ne caractérise des débats de haute teneur politique. Certains candidats inconnus du "bataillon" de la scène politique en rien des programmes sur lesquels devraient s’asseoir leur position, ou leur vision autour de changements à mettre au point. Même sur les réseaux sociaux, ils ne sont pas présents et n’arrivent pas à se situer dans un cadre net et visible.
Uns comme les autres, ne tiennent de discours cohérents sur un donné, et se contentent d’émettre des généralités fort rébarbatives et des constats connus de tous. Il faudra vraisemblablement attendre les sorties médiatiques des ténors de la vie politique, pour espérer voir clair sur l’enjeu électoral du 18 avril prochain.
En attendant, les candidats qui savent que la course à la présidentielle sera rude et pleines de surprises, ne peuvent espérer aller au-delà de leurs intentions premières. Autrement dit, la décantation sera entamée pour ne garder que les plus tenaces, et qui jouissent d’une aura populaire et d’une vision qui épouse les préoccupations et attentes citoyennes.
Le Midi Libre
Avec une liste première de 101 personnes, c’est du jamais vu pour une élection présidentielle.Hormis Makri du MSP et Benflis de Talaie El Houriet, deux personnalités de pointure, la liste s’étoffe avec des personnes qui n’ont pas d’horizon politique bien précis,ni une carrière dans les cénacles des partis et, encore moins, un parcours d’hommes expérimentés.
C’est la caractéristique relevée des noms qui ont annoncé leur candidature, qui reste un enjeu majeur de la vie politique des Algériens et qui scelle le sort d’une nation. On a eu droit à des personnes comme Rachid Nekaz ou Tahar Missoum qui, depuis quelques jours, postent des vidéos pour parler,de tout et de rien.
D’autres comme les nouveaux jeunes, qui se sont lancés dans la politique comme c’est le cas de Fethi Gherras parrainé par le MDS, ont l’avantage d’être de brillants orateurs sans plus. Bref, des"politiciens" de dernière heure, ou ceux qui se présentent comme candidats tous les 5 ans, pour uniquement marquer le point et bénéficier d’un coup de publicité à leur endroit.
Sous d’autres cieux, une élection présidentielle mobilise toutes les ressources d’un pays, et une floraison de débatset de programmes, aussi variés que contradictoires. En Algérie, on en est à des prémices peu convaincantes. Si partis ont préféré ne pas se présenter et "boycotter" cette élection, d’autres ne sont qu’à l’initiative de soutenir le candidat sortant.
Sur les plateaux de TV, rien ne caractérise des débats de haute teneur politique. Certains candidats inconnus du "bataillon" de la scène politique en rien des programmes sur lesquels devraient s’asseoir leur position, ou leur vision autour de changements à mettre au point. Même sur les réseaux sociaux, ils ne sont pas présents et n’arrivent pas à se situer dans un cadre net et visible.
Uns comme les autres, ne tiennent de discours cohérents sur un donné, et se contentent d’émettre des généralités fort rébarbatives et des constats connus de tous. Il faudra vraisemblablement attendre les sorties médiatiques des ténors de la vie politique, pour espérer voir clair sur l’enjeu électoral du 18 avril prochain.
En attendant, les candidats qui savent que la course à la présidentielle sera rude et pleines de surprises, ne peuvent espérer aller au-delà de leurs intentions premières. Autrement dit, la décantation sera entamée pour ne garder que les plus tenaces, et qui jouissent d’une aura populaire et d’une vision qui épouse les préoccupations et attentes citoyennes.
Le Midi Libre
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