La majorité démocrate à la Chambre des représentants a finalement revu sa copie sur les aides américaines au Sahara. Le rôle d’une vieille connaissance du royaume, Nita M. Lowey, présidente de la Commission des crédits, aurait été décisif.
Portrait de Mohammed Jaabouk
Mohammed Jaabouk
Journaliste ********.com
Le Maroc Devrait finalement remporter la bataille de l’intégration du Sahara occidental dans le projet de budget 2019 des Etats-Unis. Les fonds destinés au royaume seront mis «à l’assistance» de la province, lit-on dans le texte.
Les services de Mike Pompeo en concertation avec l’USAID ont un délai de trois mois, après adoption de la loi de finance, en vue de consulter la Commission des Crédits à la Chambre des représentants sur les projets sélectionnés au financement dans le territoire.
«La nouvelle devrait rendre le sourire aux officiels marocains, ayant redouté le pire après la proposition de la majorité Démocrate excluant le Sahara des aides consacrées à Rabat. Ce résultat a nécessité une forte mobilisation du lobby du Maroc aux Etats-Unis aidé en cela par d’autres forces très influentes aux Etats-Unis pour parvenir à ce résultat. Mais la guerre n’est pas encore finie. D’autres empoignades sont à prévoir dans les prochaines semaines avec le lobby algérien», nous confie une source proche du dossier.
Nita M. Lowey, une vieille connaissance du Maroc
«On attribue à la députée Démocrate de New York et présidente de la Commission des crédits, Nita M. Lowey de confession juive, présentée comme une vieille connaissance du royaume, d’avoir joué un rôle déterminant dans cette issue», ajoute la même source. On apprend qu’en août 2007, elle avait conduit une délégation de parlementaires américains en visite à Rabat et rencontré l’ancien Premier ministre, Driss Jettou.
La dame était, par ailleurs, sur les listes des principaux destinataires de fonds du think tank «Moroccan American Center for Policy», considéré très proche du Maroc, à des personnalités politiques aux Etats-Unis, notamment en 2014 et 2016.
Dès sa victoire aux élections de mi-mandat de novembre dernier, la publication Al Monitor évoquait ses divergences avec le président Donald Trump et surtout rappelait que la députée appuie la position du Maroc sur la question du Sahara occidental.
C’est en 2015 et sous la présidence de Barack Obama, qu’une majorité Démocrate au Congrès avait donné le feu vert à l’USAID de contribuer au financement de projets de développement au Sahara occidental.
Ya biladi
Portrait de Mohammed Jaabouk
Mohammed Jaabouk
Journaliste ********.com
Le Maroc Devrait finalement remporter la bataille de l’intégration du Sahara occidental dans le projet de budget 2019 des Etats-Unis. Les fonds destinés au royaume seront mis «à l’assistance» de la province, lit-on dans le texte.
Les services de Mike Pompeo en concertation avec l’USAID ont un délai de trois mois, après adoption de la loi de finance, en vue de consulter la Commission des Crédits à la Chambre des représentants sur les projets sélectionnés au financement dans le territoire.
«La nouvelle devrait rendre le sourire aux officiels marocains, ayant redouté le pire après la proposition de la majorité Démocrate excluant le Sahara des aides consacrées à Rabat. Ce résultat a nécessité une forte mobilisation du lobby du Maroc aux Etats-Unis aidé en cela par d’autres forces très influentes aux Etats-Unis pour parvenir à ce résultat. Mais la guerre n’est pas encore finie. D’autres empoignades sont à prévoir dans les prochaines semaines avec le lobby algérien», nous confie une source proche du dossier.
Nita M. Lowey, une vieille connaissance du Maroc
«On attribue à la députée Démocrate de New York et présidente de la Commission des crédits, Nita M. Lowey de confession juive, présentée comme une vieille connaissance du royaume, d’avoir joué un rôle déterminant dans cette issue», ajoute la même source. On apprend qu’en août 2007, elle avait conduit une délégation de parlementaires américains en visite à Rabat et rencontré l’ancien Premier ministre, Driss Jettou.
La dame était, par ailleurs, sur les listes des principaux destinataires de fonds du think tank «Moroccan American Center for Policy», considéré très proche du Maroc, à des personnalités politiques aux Etats-Unis, notamment en 2014 et 2016.
Dès sa victoire aux élections de mi-mandat de novembre dernier, la publication Al Monitor évoquait ses divergences avec le président Donald Trump et surtout rappelait que la députée appuie la position du Maroc sur la question du Sahara occidental.
C’est en 2015 et sous la présidence de Barack Obama, qu’une majorité Démocrate au Congrès avait donné le feu vert à l’USAID de contribuer au financement de projets de développement au Sahara occidental.
Ya biladi
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