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Maroc: «Les attentes des Marocains sont otages» des divisions de la majorité, pointe l’Istiqlal

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  • Maroc: «Les attentes des Marocains sont otages» des divisions de la majorité, pointe l’Istiqlal

    Pas étonnant donc que les Marocains partent tous.

    - La guerre ouverte entre le PJD et le RNI est une aubaine pour l’Istiqlal de donner des leçons à la majorité gouvernementale. Le parti de Nizar Baraka constate que «les attentes des citoyennes et des citoyens, les chantiers de construction et de réforme annoncés récemment, notamment dans l’emploi et la formation professionnelle, la protection sociale et la justice fiscale, sont otages (…) d’une majorité profondément égoïste et préoccupée par ses luttes pour le leadership, les profits et les pertes», indique le comité exécutif de la Balance dans un communiqué publié au terme de sa réunion, mardi 29 janvier.

    Le Parti de l’Istiqlal dit «regretter» que le cabinet El Othmani adopte «une approche punitive à l’égard du citoyen dans sa gestion des résultats du Dialogue sociall», soulignant qu’«à moyen terme, il n’y aura pas de concrétisation des promesses du gouvernement envers le citoyen, pas de relèvement des salaires, de hausses des allocations familiales et de prise en charge de la quatrième tranche dans l’augmentation de la contribution du fonctionnaire dans la réforme de la caisse de retraite».

    Et d’ajouter enfin : «Aussi, le fonctionnaire sera, dès la fin du mois de janvier, soumis à des prélèvements sur son salaire. D’autres ponctions l’attendent dans les prochains mois afin de combler le déficit de la Caisse nationale des organisations de protection sociale (CNOPS).»

    Ya...bi

  • #2
    La situation du Maroc- déjà indigente- se détériore toujours plus et il est peu probable que l'Arabie Saoudite vienne une nouvelle fois au secours au de la dictature marocaine envers cette banqueroute programmée.

    -500 millions de dollars de Ryad à Rabat pour payer les salaires des fonctionnaires

    Dans sa lettre de cadrage adressée le 11 août dernier aux différents départements ministériels, le chef du gouvernement a fixé quatre grands axes concernant les priorités de l’exécutif : le social, l’industrialisation, la régionalisation avancée et la réforme de la Justice et de l’Administration. Mais le gouvernement n’avait même plus les moyens de payer les fonctionnaires, il alors fait appel aux saoudiens pour sauver la mise.

    La note de cadrage de Saad dine El Otmani, qui tire la sonnette d’alarme quant à l’aggravation des disparités sociales et territoriales, incite à une amélioration des services aux citoyens, encourage à catalyser l’investissement privé et stimule la croissance des petites et moyennes entreprises, tout en insistant sur l’urgence d’une réforme de l’Administration par sa numérisation et d’un grand coup de fouet au chantier de la Justice.

    Sauf que les moyens mis sur la table pas l’équipe d’El Otmani n’étaient pas suffisants. Les pouvoirs publics ont alors appelé les saoudiens à la rescousse. Ryadh a alors mobilisé le Fonds Saoudien pour le Développement pour pouvoir injecter du cash directement dans le budget de l’Etat mais avec une condition : ne pas inscrire les dépenses de fonctionnement dans le budget d’investissement. Autrement dit, pousser l’exécutif dirigé par El Otmani à distinguer une fois pour toutes les deux chapitres que les gouvernements précédents avaient tendance à confondre.

    Une semaine après la circulaire du chef du gouvernement contenant la note de cadrage du PLF 2018, et pendant que le Roi d’Arabie saoudite se trouvait toujours au Maroc, pour son séjour annuel de villégiature à Tanger, un accord de prêt a été conclu à Rabat le 17 août entre le gouvernement marocain et le Fonds Saoudien pour le Développement en vue de l’octroi d’un prêt de 500 Millions de dollars au Maroc dans le but d’appuyer l’équilibre budgétaire, consacrer les dépenses du personnel et garantir le paiement des salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités au risque d’un vrai shutdown passé sous silence.

    En 2017, le Maroc a bénéficié de plusieurs prêts et dons du Fonds saoudien pour le développement, parmi eux l’octroi, en avril dernier, d’un don de 100 millions de dollars, en appui au financement des PME dans le pays. Sans oublier que le projet de construction du TGV au Maroc a aussi bénéficié d’un prêt de ce même Fonds d’une valeur de 200 millions de dollars-.

    Le 1.ma

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    • #3
      - Rapport d'Oxfam: Le Maroc, terre d'inégalités

      DÉVELOPPEMENT SOCIAL - Le constat est sans appel: le Maroc est le pays de l'Afrique du Nord le moins bien loti en termes d'égalités. C'est l'une des conclusions alarmantes présentées par le rapport d'Oxfam sur les inégalités dans le monde. À en croire l'ONG qui retrace l'évolution des indices de Gini, qui mesurent les disparités au sein d'une population, la situation du royaume est encore plus grave que celle de la Tunisie, de l'Algérie ou de l'Égypte, et ce malgré les timides avancées réalisées en la matière.

      Les 3 Marocains les plus riches se partagent plus de 44 milliards de dirhams

      En effet, même si la situation globale des Marocains s'est améliorée au cours des dernières années avec un taux de pauvreté passé de 15,3% en 2001 à 4,8% en 2014 et une dépense annuelle moyenne qui s'est bonifiée de 5.000 dirhams par personne, l’augmentation des richesses semble bénéficier principalement à un petit nombre de personnes très fortunées. Selon le rapport, les trois milliardaires marocains les plus riches détiennent à eux seuls 44 milliards de dirhams. Leur richesse est telle que la croissance de leur fortune en une année représente autant que la consommation de 375.000 de leurs concitoyens les plus pauvres sur la même période.

      Une accumulation de richesses pour un petit nombre qui contraste avec le reste des habitants, rappelle l'ONG qui précise que la moitié des Marocains ont un niveau de vie inférieur à 966 dirhams par mois. Déjà importantes, ces disparités se creusent davantage entre les territoires. La pauvreté reste très prégnante en milieu rural, avec près de 10% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté en 2014 alors qu'elle est devenue beaucoup plus rare en milieu urbain (1,6%).

      Le Marocain passe en moyenne deux ans de moins à l'école que n'importe quel écolier arabe

      Mais les inégalités ne sont pas uniquement économiques et peuvent prendre des formes très diverses allant des écarts de salaires et de patrimoines aux disparités dans l’accès à l’éducation et aux soins en passant par les inégalités de genre souligne le rapport avec toujours les mêmes conséquences graves: accroissement de la pauvreté, précarisation et marginalisation, dont les femmes sont les premières à souffrir.

      Ainsi, à titre d'exemple, un Marocain est scolarisé en moyenne pendant 4,4 ans, soit deux ans de moins que la moyenne des pays arabes (6,3 ans) et plus de trois ans de moins que la moyenne mondiale (7,7 ans). Ces failles du système éducatif alimentent la reproduction des inégalités et de la pauvreté, estime Oxfam. Selon un sondage réalisé en 2014, près de la moitié des Marocains pensent que l’éducation est le problème majeur du pays et 70% des personnes interrogées ont identifié l’éducation comme l’un des trois axes de développement prioritaire.
      (…).

      Une situation devenue intenable pour les Marocains. Ayant reçu des informations quant à la place du royaume sur l'échelle nationale des répartitions des revenus, 61% des sondés ont souhaité que les inégalités de revenus au Maroc soient inférieures à celles observées dans tout autre pays dans le monde et 15% ont convenu qu'il incombait à l'État de combler le fossé entre les riches et les pauvres-.

      All Maghreb

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