Le marché automobile vient de subir deux changements majeurs entraînant une hausse des prix : la suppression des droits de douanes sur les véhicules produits dans l'Union Européenne et la libéralisation du dollar douanier. Parallèlement, gouvernement et secteur privé multiplient leurs efforts pour promouvoir l’assemblage de véhicules en Egypte et inciter à l’usage des voitures électriques. Un état de turbulence et d’incertitude règne actuellement sur le marché automobile.
Consommateurs, distributeurs et concessionnaires, tous s’interrogent sur l’avenir du marché et l’évolution des prix dans la période à venir. En effet, il fait face à deux mesures importantes et contradictoires : la suppression prévue des droits de douanes sur les véhicules produits dans l'Union Européenne longuement attendue avec l’application de la dernière phase de l’accord de libre-échange avec l’Union Européenne (UE) et la libération, la semaine dernière du dollar douanier, auparavant fixé à 16,5 L.E.
La première mesure doit entraîner la baisse des prix des voitures européennes. « D’après l’accord de libre-échange signé en 2001, les tarifs sur les automobiles européennes devaient baisser de 10 % chaque année graduellement jusqu’à zéro douane en janvier 2019. Beaucoup de clients ont reporté leur décision d’achat espérant une importante baisse des prix. Mais ce n’est pas du tout le cas », explique Alaa Al-Sabei, membre du département des automobiles au sein de l’Union des chambres commerciales. Car selon lui, l’impact de l’annulation des droits de douanes est absorbé par la libéralisation du dollar douanier, une mesure prise la semaine dernière par le ministère des Finances.
Des prix stables ? Trop beau pour être vrai. Cela reste très difficile non seulement pour les voitures européennes, mais aussi pour les non européennes. Les prix des véhicules sud-coréens et japonais vont subir une hausse de leurs prix après la libéralisation du dollar douanier. « Pour les véhicules non européens, les concessionnaires et les agents ont déjà annoncé l’augmentation des prix de 4 à 5 % du coût total. Soit une somme variant entre 2 000 et 5 000 L.E.
« Il y a plus de difficultés en ce qui concerne les véhicules européens. Les opérations de vente sont actuelle*ment suspendues. Les voitures européennes, qui sont en ce moment exposées chez les concessionnaires, seront vendues aux mêmes prix. Les choses vont se compliquer pour ce qui est des prochaines transactions. Les concessionnaires préfèrent aujourd’hui laisser les véhicules dans les zones franches et ne les introduisent que sur demande, afin de mieux gérer la fluctuation des prix », explique Howeili. Ceci s’explique, selon lui, par le fait qu’ils ne peuvent pas assimiler cette oscillation des prix qui augmentent ce mois-ci en réaction au dollar douanier et qui vont baisser ensuite à cause de la levée des douanes.
En effet, il est aujourd’hui difficile de fixer avec détail les changements des prix à cause de l’enchevêtrement de ces deux mesures, mais aussi à cause d’autres facteurs. Il s’agit notamment de la hausse annuelle des prix annoncés par les sociétés mères. « Les concessionnaires attendent également la décision des compagnies mères sur la levée annuelle ou biannuelle des prix. En général, ces compagnies vendaient en Egypte des véhicules moins cher pour pouvoir concurrencer avec les voitures coréennes, japonaises et chinoises », explique Howeili, qui ajoute qu’outre la libéralisation du dollar douanier, certaines rumeurs font état d’une hausse des différentes taxes imposées aux automobiles (TVA, les frais de développement et la taxe sur les biens de luxe).
Le marché de l’automobile est généralement un marché de gros investissements. D’autant que, tel que déclaré par Saher Hachem, directeur exécutif de Shell Egypt, le marché égyptien de l’automobile est grand à comparer à d’autres marchés régionaux et globaux.
« Le marché de l’automobile a connu dans les trois dernières années une importante chute. Or, on ne peut pas évaluer la performance d’un marché dans des époques de transition. Si on la com*pare avec 2017 et 2016, 2018 est une année relativement satisfaisante pour toutes les catégories des voitures : les véhicules pour particuliers, les autobus et les poids lourds ont enregistré une croissance d’environ 35 % », a déclaré Saher Hachem dans son allocution.
EG/Auto Middle East
Consommateurs, distributeurs et concessionnaires, tous s’interrogent sur l’avenir du marché et l’évolution des prix dans la période à venir. En effet, il fait face à deux mesures importantes et contradictoires : la suppression prévue des droits de douanes sur les véhicules produits dans l'Union Européenne longuement attendue avec l’application de la dernière phase de l’accord de libre-échange avec l’Union Européenne (UE) et la libération, la semaine dernière du dollar douanier, auparavant fixé à 16,5 L.E.
La première mesure doit entraîner la baisse des prix des voitures européennes. « D’après l’accord de libre-échange signé en 2001, les tarifs sur les automobiles européennes devaient baisser de 10 % chaque année graduellement jusqu’à zéro douane en janvier 2019. Beaucoup de clients ont reporté leur décision d’achat espérant une importante baisse des prix. Mais ce n’est pas du tout le cas », explique Alaa Al-Sabei, membre du département des automobiles au sein de l’Union des chambres commerciales. Car selon lui, l’impact de l’annulation des droits de douanes est absorbé par la libéralisation du dollar douanier, une mesure prise la semaine dernière par le ministère des Finances.
Des prix stables ? Trop beau pour être vrai. Cela reste très difficile non seulement pour les voitures européennes, mais aussi pour les non européennes. Les prix des véhicules sud-coréens et japonais vont subir une hausse de leurs prix après la libéralisation du dollar douanier. « Pour les véhicules non européens, les concessionnaires et les agents ont déjà annoncé l’augmentation des prix de 4 à 5 % du coût total. Soit une somme variant entre 2 000 et 5 000 L.E.
« Il y a plus de difficultés en ce qui concerne les véhicules européens. Les opérations de vente sont actuelle*ment suspendues. Les voitures européennes, qui sont en ce moment exposées chez les concessionnaires, seront vendues aux mêmes prix. Les choses vont se compliquer pour ce qui est des prochaines transactions. Les concessionnaires préfèrent aujourd’hui laisser les véhicules dans les zones franches et ne les introduisent que sur demande, afin de mieux gérer la fluctuation des prix », explique Howeili. Ceci s’explique, selon lui, par le fait qu’ils ne peuvent pas assimiler cette oscillation des prix qui augmentent ce mois-ci en réaction au dollar douanier et qui vont baisser ensuite à cause de la levée des douanes.
En effet, il est aujourd’hui difficile de fixer avec détail les changements des prix à cause de l’enchevêtrement de ces deux mesures, mais aussi à cause d’autres facteurs. Il s’agit notamment de la hausse annuelle des prix annoncés par les sociétés mères. « Les concessionnaires attendent également la décision des compagnies mères sur la levée annuelle ou biannuelle des prix. En général, ces compagnies vendaient en Egypte des véhicules moins cher pour pouvoir concurrencer avec les voitures coréennes, japonaises et chinoises », explique Howeili, qui ajoute qu’outre la libéralisation du dollar douanier, certaines rumeurs font état d’une hausse des différentes taxes imposées aux automobiles (TVA, les frais de développement et la taxe sur les biens de luxe).
Le marché de l’automobile est généralement un marché de gros investissements. D’autant que, tel que déclaré par Saher Hachem, directeur exécutif de Shell Egypt, le marché égyptien de l’automobile est grand à comparer à d’autres marchés régionaux et globaux.
« Le marché de l’automobile a connu dans les trois dernières années une importante chute. Or, on ne peut pas évaluer la performance d’un marché dans des époques de transition. Si on la com*pare avec 2017 et 2016, 2018 est une année relativement satisfaisante pour toutes les catégories des voitures : les véhicules pour particuliers, les autobus et les poids lourds ont enregistré une croissance d’environ 35 % », a déclaré Saher Hachem dans son allocution.
EG/Auto Middle East
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