Déjà peu crédible comme candidat du système, Ali Gheridi peut difficilement se targuer d'être "anti-système" puisque il s'est nourri dans la paume du système.
Et puis, excepté Thomas Sankara, quel autre militaire a vraiment transformer la société d'une nation.
Aucun autre puisque que d'être haut gradé militaire, c'est déjà être un abruti en manque de capacités intellectuelles.
- Sa démarche le classe comme un candidat atypique. Officier supérieur quasiment inconnu, sans parcours militant, sans parti, Ali Ghediri est rentré avec fracas sur la scène politique par le biais de missives à ses « ainés », au président de la République et au chef de L’État-major.
Son objectif est clairement affirmé : s’emparer de la présidence avec le projet de dynamiter le “système” en place. Il revendique une étiquette à la mode, devenue le credo de nombre de personnalités à travers le monde. Il est, en effet, de bon ton de se présenter comme “anti-système”, comme l’ont été aux États-Unis Donald Trump et Bernie Sanders aux primaires des Républicains et des Démocrates en 2016.
En France, ils étaient nombreux à revendiquer un tel positionnement en 2017 : Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et même François Fillon, plusieurs fois ministres et ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Dès lors, reste-t-il un sens à ce concept ou s’agit-il d’un épaisse couche d’hypocrisie pour capter le bénéfice d’une exaspération populaire visant les partis traditionnels, les professionnels de la politique supposés corrompus, les médias accusés de soumission aux forces de l’argent, en un mot, une dénonciation des élites ?
L’anti-système, c’est quoi ?
Être “anti-système”, ce n’est pas seulement être contre le pouvoir en place. C’est aussi dénoncer les partis politiques (y compris ceux de l’opposition qui ont des élus), les élites, les médias, les banques, la finance, etc. En gros, être “anti-système”, c’est vouloir tout changer et non seulement remplacer le président en exercice.
Le concept “anti-système” est d’abord apparu dans le monde de la finance sous la régence de Philippe d’Orléans quand les richissimes frères Paris se chargèrent de démanteler le système alors en vigueur portant le nom de Law du nom de l’économiste écossais qui l’avait inventé.-.
TSA (extraits)
Et puis, excepté Thomas Sankara, quel autre militaire a vraiment transformer la société d'une nation.
Aucun autre puisque que d'être haut gradé militaire, c'est déjà être un abruti en manque de capacités intellectuelles.
- Sa démarche le classe comme un candidat atypique. Officier supérieur quasiment inconnu, sans parcours militant, sans parti, Ali Ghediri est rentré avec fracas sur la scène politique par le biais de missives à ses « ainés », au président de la République et au chef de L’État-major.
Son objectif est clairement affirmé : s’emparer de la présidence avec le projet de dynamiter le “système” en place. Il revendique une étiquette à la mode, devenue le credo de nombre de personnalités à travers le monde. Il est, en effet, de bon ton de se présenter comme “anti-système”, comme l’ont été aux États-Unis Donald Trump et Bernie Sanders aux primaires des Républicains et des Démocrates en 2016.
En France, ils étaient nombreux à revendiquer un tel positionnement en 2017 : Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et même François Fillon, plusieurs fois ministres et ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Dès lors, reste-t-il un sens à ce concept ou s’agit-il d’un épaisse couche d’hypocrisie pour capter le bénéfice d’une exaspération populaire visant les partis traditionnels, les professionnels de la politique supposés corrompus, les médias accusés de soumission aux forces de l’argent, en un mot, une dénonciation des élites ?
L’anti-système, c’est quoi ?
Être “anti-système”, ce n’est pas seulement être contre le pouvoir en place. C’est aussi dénoncer les partis politiques (y compris ceux de l’opposition qui ont des élus), les élites, les médias, les banques, la finance, etc. En gros, être “anti-système”, c’est vouloir tout changer et non seulement remplacer le président en exercice.
Le concept “anti-système” est d’abord apparu dans le monde de la finance sous la régence de Philippe d’Orléans quand les richissimes frères Paris se chargèrent de démanteler le système alors en vigueur portant le nom de Law du nom de l’économiste écossais qui l’avait inventé.-.
TSA (extraits)
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