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Un candidat d'origine palestinienne remporte la présidence de Salvador

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  • Un candidat d'origine palestinienne remporte la présidence de Salvador

    Nayib Bukele obtient 54% des suffrages, évitant ainsi le second tour

    Un candidat d'origine palestinienne, Nayib Bukele, a remporté l'élection présidentielle de dimanche au Salvador, remportant plus de 50% des suffrages, selon le conseil électoral officiel du pays.

    Selon les résultats préliminaires (avec près de 90% des votes comptés), M. Bukele, 37 ans, a remporté près de 54% des suffrages, a annoncé le comité électoral dimanche soir.

    En remportant la majorité des suffrages exprimés, Bukele, qui a participé à la Grande Alliance pour l'unité nationale (GANA) de centre droit, a évité un second tour de scrutin prévu pour le mois de mars.

    Carlos Callejas de l'Alliance républicaine nationaliste de centre-droit a remporté environ 32% des voix, tandis que Hugo Martinez du Front de libération nationale Farabundo Marti (FMLN) de centre-gauche a obtenu près de 14% des voix, selon le conseil.

    L’homme d’affaires Josue Alvarado aurait quant à lui remporté moins de 1% des suffrages exprimés.

    Selon les estimations, environ un tiers des quelque 6,5 millions d'habitants d'El Salvador vivent sous le seuil de pauvreté.

    Des centaines de milliers de personnes fuyant les mauvaises conditions de vie au Salvador auraient rejoint les dernières caravanes de migrants en route vers les États-Unis.

    - Qui est Neyib Bukele?


    Ancien maire de la capitale San Salvador, Bukele est d'origine palestinienne. Son père était un homme d'affaires éminent et un imam local.

    Il remonte ses origines à une famille qui a immigré de Palestine au pays d'Amérique centrale au début du 20ème siècle.

    Homme d'affaires lui-même, Bukele a été maire de la municipalité de Nuevo Cuscatlan, dans le sud de San Salvador, en 2012. Trois ans plus tard, il est devenu maire de San Salvador.

    La campagne électorale de Bukele comprenait des promesses de lutte contre la corruption et de mettre fin à la violence des gangs.




    yenisafak
    Dernière modification par sako, 04 février 2019, 14h21.

  • #2
    Bonne chance à l'hirondelle !

    "Le candidat anticorruption d'origine palestinienne Nayib Bukele a été élu président du Salvador avec près de 54% des voix. Il s'est d'emblée distancié du vénézuélien Nicolas Maduro, le qualifiant de «dictateur».

    Avec la victoire de Nayib Bukele se tourne une page de la politique salvadorienne, longtemps dominée par deux formations politiques issues de la guerre civile qui ravagea le pays durant douze ans. Le Front Farabundo Marti de Libération nationale (FMLN), éminence politique des guérilleros marxistes, et le parti conservateur Alliance Républicaine Nationale (ARENA), dont le fondateur Robert D'Aubuisson était proche des milices paramilitaires, ont été tous deux éliminés dimanche. Le Tribunal Suprême Électoral (TSE) a consacré la victoire de Nayib Bukele, avec quelque 53.78% des voix sur 87% des bulletins dépouillés. Le nouveau président, dont le mandat de cinq ans commencera le 1er juin, devra composer avec l'ARENA, qui dispose de la majorité à l'Assemblée législative jusqu'en 2021.

    À 37 ans, Nayib Bukele a mis en avant sa jeunesse et a courtisé durant la campagne les électeurs sur les réseaux sociaux, partageant sa passion pour le paintball et les sports extrêmes et menant une stratégie de communication numérique très maîtrisée. Ses tenues décontractées - jean, veste en cuir, casquette de base-ball - visaient aussi à séduire la jeunesse.

    Son ascension fut rapide. Fils d'un notable de la communauté palestinienne émigrée au Salvador, entrepreneur à succès, Nayib Bukele a grandi dans une famille proche des guérillas marxistes, qui aurait caché certains de ses dirigeants clandestins.

    C'est donc tout naturellement qu'il adhère tout d'abord au FMLN, sous la bannière duquel il est élu en 2012 à la mairie de Nuevo Cuscatlan, une petite commune de 6 800 habitants dans la banlieue de San Salvador, avant de devenir maire de la capitale de 2015 à 2018. Exclu en octobre 2017 pour avoir critiqué son parti, Nayib Bukele fonde dans la foulée le groupe de réflexion «Nuevas Ideas» (Nouvelles Idées) et adhère au GANA, alors un petit parti de centre droit qui ne dispose que d'une dizaine de députés à l'Assemblée législative, et dont les initiales évoquent le verbe «gagner» en espagnol.

    «Rendez ce que vous avez volé»
    Fort de cette trajectoire, Bukele a axé sa campagne sur le renouvellement, cherchant à dépasser l'alternance droite gauche qui a dominé le pays depuis les accords de paix de 1992. Il a multiplié les attaques contre la corruption. «Rendez-nous ce que vous avez volé», déclare-t-il, ajoutant qu'«il y a assez d'argent [pour le pays] lorsque personne ne vole». Il vise implicitement trois anciens présidents du Salvador: Francisco Flores (1999-2004), Antonio Saca (2004-2009) et Mauricio Funes (2009-2014). Francisco Flores (ARENA) aurait détourné environ 10 millions de dollars d'aides internationales envoyées après le tremblement de terre qui décima le pays en 2001 ; la mort lui a épargné tout procès. Antonio Saca (ARENA) purge actuellement une peine de 10 ans de prison, après avoir plaidé coupable lors d'un procès pour détournement de fonds publics et blanchiment d'argent. Mauricio Funes (FMLN) est, quant à lui, accusé d'avoir détourné près de 350 millions de dollars et a fui au Nicaragua, qui lui a accordé l'asile. Pour lutter contre ces dérives, Nayib Bukele a proposé que le Salvador se dote d'une commission internationale anticorruption sur le modèle de celle en place pendant plus de 10 ans au Guatemala.

    «L'hirondelle» - comme le surnomment ses électeurs en référence au logo du GANA - a mené, en tant que maire de San Salvador, d'importants projets d'aménagement qui lui ont valu une indéniable popularité. Le centre historique de la capitale fut redynamisé et plusieurs infrastructures pour la jeunesse ont vu le jour. Mais certains lui reprochent de ne pas s'être attaqué aux problèmes de circulation et à la question des déchets, deux dossiers moins payant électoralement.

    Tout au long de sa campagne, Nayib Bukele s'est voulu un défenseur de la démocratie. Une semaine avant son élection, il critiquait sur les réseaux sociaux plusieurs dirigeants des pays voisins, Nicolás Maduro au Venezuela, Daniel Ortega au Nicaragua et Juan Orlando Hernandez au Honduras, les qualifiant de «dictateurs». «Un dictateur est un dictateur, qu'il soit de «droite» ou de «gauche»», affirme-t-il sur Twitter. S'il n'a pas clairement exprimé son soutien à Juan Guaido, il s'est rangé dans le camp hostile à Nicolás Maduro.

    Au-delà de sa rhétorique anticorruption et du désir d'alternance de la population, Nayib Bukele devra à présent s'atteler aux deux plaies majeures du pays: la pauvreté et la violence endémique causées par les gangs."

    lefigaro.fr


    Euronews.com 01 02 2019, avant élections:

    "......
    «Bukele est un mythe»

    Alors est-il à gauche ou à droite? C'est la grande question entourant la candidature de Bukele. Rejeté du parti de gauche du FMLN (Front de libération nationale Farabundo Martí) avec lequel il a remporté le poste de maire, Bukele a présenté sa candidature à la présidence dans un parti plus proche de l'extrême droite.

    Fondée en 2010, GANA soutient le renforcement de la sécurité dans les prisons, la peine de mort, un groupe paramilitaire chargé de lutter contre les gangs et s'oppose à l'avortement. Cependant, la position de Bukele sur de nombreuses propositions de son parti n’est pas claire bien qu’elle ait déclaré publiquement son soutien à l’avortement lorsque la vie de la mère est en danger.

    «Bukele est un mythe. Il est intelligent. Il sait que dès l'instant où il commence à parler de tout, la moitié le soutiendra et l'autre contre, »a déclaré Samayoa, ajoutant que c'était pour cette raison qu'il évitait de débattre avec d'autres candidats.

    Fils d'un imam dans une mosquée de San Salvador, la religion de Bukele est l'un des sujets les plus en vogue dans les médias sociaux, ce qui a entaché sa campagne.

    Des photographies de Bukele en train de prier dans une mosquée ont fait la une de la presse dans certains médias du pays.

    Pour qu'un candidat remporte le premier tour, il doit obtenir plus de 50% des suffrages - un pourcentage difficilement accessible. C'est pourquoi une fausse guerre de l'actualité sur Internet pourrait se dérouler jusqu'au deuxième tour, le 10 mars."

    Il a obtenu plus de 50% et élu direct.
    Dernière modification par panshir, 04 février 2019, 18h18.

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    • #3
      chez nous, même un Algérien de souche qui aurait une 2e nationalité ne peut même pas poser sa candidature.

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      • #4
        Ce que je trouve intrigant dans toute cette histoire c’est le nombre de salvadoriens d’origine palestinienne, ils sont 100.000 au Salvador et 250.000 au Honduras… (source Wiki)..à croire qu’il y avait au début du siecle dernier une volonté de vider la Palestine de ses habitants pour préparer le terrain à banou sahioun

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        • #5
          L'Amérique latine a connu 7 présidents d'origines arabe:

          - Michel Temer au Brésil,
          - Carlos moneim en Argentine,
          - Abdallah Bucaram en Equateur,
          - Carlos Flores Facussé au Honduras,
          - Tony Saca au Salvador,
          - Jamil Mahuad en Equateur,
          - Julio César Turbay en Colombie,
          - Tareck El Aissami V/P au Venezuela,

          On compte, en outre, en Amérique Latine de nombreuses personnalités de premiers plans dans la politique, la culture, la musique, le cinéma et dans le monde des affaires dont certains sont d'envergure mondiale. Le magnat des télécoms et l'une des plus grande fortune au monde le mexicain Carlos Slim fait également partie de cette communauté appelée jadis "turcos"( turcs).
          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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