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CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA Dérision et fatalisme sur la Toile

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  • CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA Dérision et fatalisme sur la Toile

    “La question du cumul des mandats ne se pose même pas puisque c’est la première fois que le cadre d’un portrait se porte candidat à l’élection présidentielle”, ironise un internaute.

    Rien ne symbolise sans doute la réaction d’une partie de l’opinion à l’annonce de l’Alliance présidentielle présentant le président Abdelaziz Bouteflika comme candidat à un 5e mandat que cette caricature du talentueux Hichem Baba Ahmed, illustrant cette éventualité par un cadre posé sur une chaise roulante. Il y a aussi cette image caustique de cet internaute montrant un individu accrochant à son cou une… chaise. Depuis quelques mois, en effet, histoire de combler l’absence prolongée du chef de l’État, dont les apparitions étaient devenues rarissimes, ses partisans, laudateurs et autres thuriféraires, et même des ministres n’hésitaient pas à exhiber le portrait du Président dans une espèce d’adulation d’un nouveau genre. Une image suffisamment éloquente pour l’opposition, pour les chancelleries et une partie de l’opinion pour parier sur l’inéluctabilité de la succession.

    Pourtant, à la surprise générale, et pour des considérations de calculs claniques et intrinsèques au régime, la coalition au pouvoir, au mépris de la Constitution et de la morale, a décidé d’apporter son onction au Président, alors que lui-même n’a pas encore exprimé son intention. Une entreprise inédite, s’il en est. “La question du cumul des mandats ne se pose même pas puisque c’est la première fois que le cadre d’un portrait se porte candidat à l’élection présidentielle. On ne peut pas parler d’un 5e mandat, estime un proche du cadre”, ironise un internaute reprenant à son compte le journal El-Manchar. “Du jamais vu dans l'histoire humaine”, renchérit un autre. “Ils le désignent comme leur candidat, ils veulent le désigner Président. Franchement, qu'est-ce qu'il en pense lui ? Doit-on les laisser décider de notre sort une autre fois ?”, s’interroge un autre.

    Partagés entre la dérision et le fatalisme, certains voient dans cet appel à un nouveau mandat, un supplément d’humiliation à un pays déjà éprouvé. “Ailleurs, les Premiers ministres rêvent que leur pays devienne une puissance mondiale, le nôtre, que Bouteflika brigue un 5e mandat”, déplore le réalisateur Bachir Deroraïs sur son compte facebook.

    “L’humiliation du pays”
    “J'ai honte de ce pays ; nous sommes devenus la risée du monde.” “Avec une classe politique médiocre et une société sclérosée, le régime nous produit cette kermesse qui inaugure une période sombre de l'histoire de l'Algérie contemporaine. L'Histoire et les générations futures vont nous condamner pour notre silence outrageant et complice.... vraiment, on vit la décadence et la déliquescence de l'État ; une faillite générale de nos valeurs, de notre économie, de notre école et de notre société”, estime un autre, visiblement dépité.
    “Le risque est que le rêve devienne une réalité, et le désespoir régnera !”, note un internaute, tandis qu’un autre qualifie l’éventualité de “catastrophe”. “Une véritable catastrophe. La dérision la plus totale. Plus que sidérant.” Si l’essentiel des commentaires se focalise sur l’appel au 5e mandat, certains n’hésitent pas à critiquer l’opposition incapable, selon eux, d’infléchir le rapport de force et de présenter une alternative susceptible de capter l’adhésion de la population.

    “Il est peut-être temps de se dire que nous avons échoué individuellement et collectivement, puisqu’ils osent ces outrances”, écrit un ancien député d’un parti d’opposition, aujourd’hui en rupture de ban.

    D’autres, enfin, pointent du doigt les conditions d’organisation du scrutin. “Le problème, c'est la fraude électorale. Vous mettez qui vous voulez, et même le Bon Dieu contre Bouteflika, c'est ce dernier qui gagnera. Sans fraude, c'est Boutef qui va perdre contre n'importe qui. En 2014, Bouteflika n'avait même pas fait de campagne électorale et il a gagné avec 90%”, rappelle, amèrement, un internaute.


    Karim K.

  • #2
    Vous mettez qui vous voulez, et même le Bon Dieu contre Bouteflika, c'est ce dernier qui gagnera.

    L'expression est un peu ostentatoire,

    mais ca a le mérite d'exprimer ce qui se passe réellement chez nous avec ce genre d'élection ridicule sur tous les plans.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      C'est le Chuck Norris algérien....
      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

      Commentaire

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