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Aux Pays-Bas, un ex-député islamophobe néerlandais se convertit à l’islam

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  • Aux Pays-Bas, un ex-député islamophobe néerlandais se convertit à l’islam

    Ex-proche du leader d’extrême droite Geert Wilders, Joram Van Klaveren affirme avoir trouvé « l’apaisement » en devenant musulman.

    Il fut un fidèle lieutenant et sa « trahison » est à la mesure de son ancienne loyauté : Joram Van Klaveren, ancien député du Parti de la liberté (PVV) dirigé par l’extrémiste néerlandais Geert Wilders, s’est converti à l’islam. La nouvelle, confirmée par l’intéressé dans une interview au quotidien NRC-Handelsblad, lundi 4 février, a de quoi surprendre : quand il siégeait aux côtés de son mentor, ce très proche n’hésitait pas à affirmer que l’islam était « un poison, un mensonge » et Mahomet « un bandit ». Dans la foulée de M. Wilders, qui voulait faire interdire le Coran aux Pays-Bas, il plaida aussi pour l’interdiction des minarets et la « désislamisation » du royaume.

    C’est, paraît-il, en se lançant dans l’écriture d’un livre qui devait décrire la religion musulmane comme une croyance conduisant à tous les excès et à l’enfermement des fidèles dans une logique mortifère que M. Van Klaveren aurait eu la révélation. « J’ai découvert que les récits négatifs sur l’islam trouvent leur origine dans l’Europe du Moyen-Age, explique-t-il. Les chrétiens voyaient la religion musulmane comme une concurrente et ont tout fait pour la disqualifier ». Quant à Mahomet, « on a répandu beaucoup de mensonges à son propos », affirme l’auteur de cette conversion décidément radicale.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pays-Bas : « Wilders est fou alors que Rutte passe pour un homme d’expérience »
    En recherche de Dieu et « inquiet », l’ancien bras droit du leader d’extrême droite a, dit-il, trouvé « l’apaisement » avec ce revirement. Le voici donc plaidant que l’islam est « un enrichissement » pour les Pays-Bas. De quoi faire s’étrangler M. Wilders, même si son ancien comparse critique la vision puritaine du wahhabisme pour lui préférer « la vraie croyance ». Interrogé par la presse mardi, M. Wilders a affirmé ne pas « avoir de mots » pour décrire cette conversion. « C’est à peu près comme si un végétarien allait travailler dans un abattoir ».

    « Coup publicitaire »


    Comment réagit-on au PVV, un parti que M. Van Klaveren a quitté parce que virant, selon lui, trop à gauche sur le plan social et vers un racisme antimarocain primaire ? « Beaucoup de gens n’y montreront pas avec un enthousiasme démesuré », affirme l’intéressé, avec un sens aigu de la formule. Il a, dit-il, dû affronter rapidement une série d’interrogations : hait-il les homosexuels, va-t-il partir combattre en Syrie ?


    Le nouveau musulman se console en soulignant que sa mère et son épouse approuvent sans réserve son choix. Assez simple d’ailleurs, à l’en croire : « Si vous croyez qu’il existe un dieu et que Mahomet est l’un des prophètes, aux côtés de Jésus et Moïse, vous êtes formellement un musulman ». Après avoir quitté M. Wilders et sa formation en 2014, M. Van Klaveren avait cofondé un nouveau parti populiste de droite, VoorNederland (« pour les Pays-Bas ») qui n’a récolté aucun siège lors des élections de 2017. Jan Roos, la tête de liste de cette formation, a définitivement enterré tout espoir, pour son collègue, d’être un jour réélu. Il parle d’un « coup publicitaire », voire d’une « blague ». M. Roos est, lui, converti au taoïsme, la doctrine philosophico-religieuse de Lao Tseu.


    Le Monde

  • #2
    Ex-proche du leader d’extrême droite Geert Wilders, Joram Van Klaveren affirme avoir trouvé « l’apaisement » en devenant musulman.
    un chagrin d'amour sans doute.

    Je ne crois pas à ses balivernes car ce qui est impensable chez nous reste envisageable chez eux

    Commentaire


    • #3
      Joram Van Klaveren, tin protestant a déclaré que sa femme avait accepté sa conversion et qu'il n'avait pas l'intention de la forcer, elle-même ou leurs deux enfants, à prendre la même décision car ils étaient libres de décider de leur vie.
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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