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Lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’hôtel Renaissance de Tlemcen, l’ex-ministre des Finances s’est prononcé pour un changement du mode de fonctionnement de l’économie nationale, pour mettre fin au financement conventionnel et mobiliser des ressources.
A propos de la loi de finances 2019, l’ex-ministre des Finances appelle que les pays n’avancent que par ses élites , qui doivent être associées aux institutions de l’Etat, en préconisant d’autres méthodes pour dégager d’autres gisements d’affaires, notamment dans l’agriculture et l’industrie. D’autres créneaux doivent aussi être ciblés, tels que la commercialisation de la logistique, les réseaux de distribution, les comptoirs d’exportation (y compris l’exportation des services).
Pour l’ex-titulaire du portefeuille des finances, on ne doit pas exporter uniquement des dattes et des tomates, il faut passer à autre chose, il y a une technologie maîtrisée apte à l’exportation, car les années à venir seront difficiles et complexes.
Devant un parterre composé de banquiers, de gestionnaires d’entreprises publiques et privées, le conférencier a affirmé que 50% de l’économie sont des chiffres, mais une véritable économie, c’est autre chose, qui nécessite un autre comportement. Pour remonter la pente, il faut préparer dès maintenant 2020 et 2021 «l’Algérie se trouve dans une phase charnière, cependant le risque n’est pas le manque de ressources financières, mais le marché du travail et des compétences», dira M. Boukhalfa. Ce dernier ajoute plus loin «que la loi de finances 2019 stabilise les subventions et l’absence de nouveaux impôts est à même de motiver les investisseurs».
A la clôture de la conférence, l’orateur donnera un bref aperçu sur les équilibres budgétaires de la loi de finances 2019, l’évolution des transferts sociaux (2018-2019) ainsi que sur le cadrage budgétaire et la projection à moyen terme des réserves de change.
M. Zenasni Le Soir Algérien
A propos de la loi de finances 2019, l’ex-ministre des Finances appelle que les pays n’avancent que par ses élites , qui doivent être associées aux institutions de l’Etat, en préconisant d’autres méthodes pour dégager d’autres gisements d’affaires, notamment dans l’agriculture et l’industrie. D’autres créneaux doivent aussi être ciblés, tels que la commercialisation de la logistique, les réseaux de distribution, les comptoirs d’exportation (y compris l’exportation des services).
Pour l’ex-titulaire du portefeuille des finances, on ne doit pas exporter uniquement des dattes et des tomates, il faut passer à autre chose, il y a une technologie maîtrisée apte à l’exportation, car les années à venir seront difficiles et complexes.
Devant un parterre composé de banquiers, de gestionnaires d’entreprises publiques et privées, le conférencier a affirmé que 50% de l’économie sont des chiffres, mais une véritable économie, c’est autre chose, qui nécessite un autre comportement. Pour remonter la pente, il faut préparer dès maintenant 2020 et 2021 «l’Algérie se trouve dans une phase charnière, cependant le risque n’est pas le manque de ressources financières, mais le marché du travail et des compétences», dira M. Boukhalfa. Ce dernier ajoute plus loin «que la loi de finances 2019 stabilise les subventions et l’absence de nouveaux impôts est à même de motiver les investisseurs».
A la clôture de la conférence, l’orateur donnera un bref aperçu sur les équilibres budgétaires de la loi de finances 2019, l’évolution des transferts sociaux (2018-2019) ainsi que sur le cadrage budgétaire et la projection à moyen terme des réserves de change.
M. Zenasni Le Soir Algérien