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Le ministre de la Santé a annoncé, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, la réception prochaine de centres spécialisés dans le Sud.
L’Etat a consacré 63 milliards de dinars aux structures hospitalières, durant l’année 2018, pour l’achat des médicaments destinés aux malades en oncologie et en hématologie.
Ce qui représente 59% de la totalité des achats de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour la cancérologie, a déclaré le professeur Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, le 4 février, lors de son allocution d’ouverture des travaux de cette journée, placée sous le thème «Le cancer, on peut en guérir».
Ce qui est réparti, a-t-il précisé, sur les 77 unités pour le traitement de chimiothérapie à travers les 48 wilayas du pays, tout en revenant sur le poids de la maladie qui est la première cause des décès. «L’année 2019 constitue une étape décisive pour l’application du Plan cancer 2015-2019 en attendant de lancer les nouveaux défis que constituera le prochain Plan cancer 2020-2024, notamment en termes de formation, le dépistage, la sensibilisation et la recherche», a-t-il indiqué.
Le ministre de la Santé est revenu sur les réalisations de ces dernières années dans le cadre de la lutte contre le cancer, notamment l’ouverture de nouvelles structures de prise en charge. Il a annoncé, à ce titre, la réception de nouveaux centres de lutte contre le cancer dans les prochaines semaines à El Oued, Adrar, Béchar et Laghouat. «L’ouverture de ces nouveaux centres permettra de réduire de manière significative les délais d’attente pour la prise en charge», a-t-il souligné, avant d’annoncer que le CHU de Bab El Oued vient de se doter d’un pet scan cyclotron et d’une unité de 140 lits pour la prise en charge des cancers pédiatriques.
Revenant sur le Réseau national des registres du cancer, le Pr Hasbellaoui a insisté sur l’importance de l’évaluation et de la validation de ces registres afin de réunir au mieux toutes les données sur les malades.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, présent à cette rencontre, a rappelé que son secteur participe, à côté du ministère de la Santé, dans la prévention et la prise en charge des malades atteints de cancer. «4000 médicaments sont pris en charge par la CNAS dans le cadre du forfait hôpitaux, qui a atteint, pour l’année 2019, 88 milliards de dinars», a-t-il signalé.
Pour rappel, selon les données du Réseau national des registres du cancer, l’incidence de cette pathologie en Algérie en 2016 est de 103,3 nouveaux cas pour 100 000 habitants, soit 42 000 nouveaux cas par an, toutes localisations confondues.
Une maladie qui est en progression notamment pour les cinq localisations les plus répandues, à savoir le sein, le colorectum, le poumon, la prostate, le col de l’utérus et de l’estomac. Au vu des chiffres présentés, ces cinq localisations représentent à elles seules 63% des cancers en Algérie chez l’homme, alors que le cancer du sein vient en tête et représente à lui seul 50% des cancers chez la femme.
Les spécialistes ont ainsi insisté sur le renforcement de la sensibilisation sur les facteurs de risque (tel le tabac), le diagnostic précoce et le dépistage pour inverser la courbe de cette maladie qui est en nette progression et risque d’atteindre 50 000 cas en 2020 et 61 000 cas en 2025, selon les prévisions du Réseau national des registres du cancer.
El Watan
L’Etat a consacré 63 milliards de dinars aux structures hospitalières, durant l’année 2018, pour l’achat des médicaments destinés aux malades en oncologie et en hématologie.
Ce qui représente 59% de la totalité des achats de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour la cancérologie, a déclaré le professeur Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, le 4 février, lors de son allocution d’ouverture des travaux de cette journée, placée sous le thème «Le cancer, on peut en guérir».
Ce qui est réparti, a-t-il précisé, sur les 77 unités pour le traitement de chimiothérapie à travers les 48 wilayas du pays, tout en revenant sur le poids de la maladie qui est la première cause des décès. «L’année 2019 constitue une étape décisive pour l’application du Plan cancer 2015-2019 en attendant de lancer les nouveaux défis que constituera le prochain Plan cancer 2020-2024, notamment en termes de formation, le dépistage, la sensibilisation et la recherche», a-t-il indiqué.
Le ministre de la Santé est revenu sur les réalisations de ces dernières années dans le cadre de la lutte contre le cancer, notamment l’ouverture de nouvelles structures de prise en charge. Il a annoncé, à ce titre, la réception de nouveaux centres de lutte contre le cancer dans les prochaines semaines à El Oued, Adrar, Béchar et Laghouat. «L’ouverture de ces nouveaux centres permettra de réduire de manière significative les délais d’attente pour la prise en charge», a-t-il souligné, avant d’annoncer que le CHU de Bab El Oued vient de se doter d’un pet scan cyclotron et d’une unité de 140 lits pour la prise en charge des cancers pédiatriques.
Revenant sur le Réseau national des registres du cancer, le Pr Hasbellaoui a insisté sur l’importance de l’évaluation et de la validation de ces registres afin de réunir au mieux toutes les données sur les malades.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, présent à cette rencontre, a rappelé que son secteur participe, à côté du ministère de la Santé, dans la prévention et la prise en charge des malades atteints de cancer. «4000 médicaments sont pris en charge par la CNAS dans le cadre du forfait hôpitaux, qui a atteint, pour l’année 2019, 88 milliards de dinars», a-t-il signalé.
Pour rappel, selon les données du Réseau national des registres du cancer, l’incidence de cette pathologie en Algérie en 2016 est de 103,3 nouveaux cas pour 100 000 habitants, soit 42 000 nouveaux cas par an, toutes localisations confondues.
Une maladie qui est en progression notamment pour les cinq localisations les plus répandues, à savoir le sein, le colorectum, le poumon, la prostate, le col de l’utérus et de l’estomac. Au vu des chiffres présentés, ces cinq localisations représentent à elles seules 63% des cancers en Algérie chez l’homme, alors que le cancer du sein vient en tête et représente à lui seul 50% des cancers chez la femme.
Les spécialistes ont ainsi insisté sur le renforcement de la sensibilisation sur les facteurs de risque (tel le tabac), le diagnostic précoce et le dépistage pour inverser la courbe de cette maladie qui est en nette progression et risque d’atteindre 50 000 cas en 2020 et 61 000 cas en 2025, selon les prévisions du Réseau national des registres du cancer.
El Watan
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