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    Sénat français : Une sahraouie marocaine apporte un témoignage poignant sur ses souffrances à Tindouf et sa déportation à Cuba
    le 10/3/2007 10:35:21 (108 lectures)

    Mme Saidani Maalainine, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS) et militante des droits de l'homme, a apporté, vendredi au siège du Sénat français à Paris, un témoignage poignant sur les souffrances qu'elle a endurées avec sa famille dans les camps de Tindouf, dans le Sud-Ouest algérien, et sa déportation par le "Polisario" à Cuba.

    S'exprimant lors d'un colloque sous le thème "Voix des femmes réfugiées : otages des conflits dans le monde", initié par Mme Alima Boumedienne-Thiery, sénatrice des "Verts" à Paris, en partenariat avec plusieurs ONG internationales, Mme Maalainine a de prime abord souligné que les atrocités, les intimidations, l'humiliation et les persécutions constituent le lot quotidien réservé aux séquestrés par les tortionnaires du "Polisario".

    Dans une salle archi-comble de ce haut lieu symbolique, elle a décrit, en pleurs, la tragédie qu'elle a vécue dans les camps de la honte en assistant notamment à la torture, au lynchage et à l'humiliation de son père en public sous prétexte qu'il était "un traître attaché à la marocanité du Sahara".

    "Mon père a été le premier a être torturé publiquement et devant ses propres enfants par une bande criminelle à la tête de laquelle se trouvait le dénommé Sid Ahmed Al-Batal, ex-directeur de la sécurité militaire et actuel ministre de l'information de la fantomatique +RASD+", a-t-elle précisé.

    Elle a rappelé que dès son arrivée à Tindouf, en 1978, avec sa mère et ses frères pour rejoindre son père, alors qu'elle n'avait que deux ans, ils ont été accueillis par des insultes et des crachats pour la simple raison qu'ils sont des descendants directs de Cheikh Maalainine et que son père "travaillait pour le compte du Maroc".

    "Ce cycle infernal a pris de l'ampleur quand ma mère a osé demander les nouvelles de son mari", a-t-elle ajouté, faisant remarquer qu'elle est restée sans nouvelles de son père durant toute la période de sa séquestration dans la mesure où les hommes sont séparés de leurs femmes et de leurs enfants.

    "Après l'insistance de ma mère" auprès des séparatistes, a-t-elle dit, ces derniers lui ont notifié qu'il "est emprisonné dans une wilaya fictive appelée +El-Hagounia+ pour soi-disant +traîtrise" et "nous ont torturés et humiliés pour que nous déclarions publiquement que mon père est un traître".

    Mme Maalainine a fait savoir que le +Polisario+, "un système totalitaire et à pensée unique, gérait les populations séquestrées comme "des militaires" et "gare à celui ou à celle qui n'exécute pas illico ses ordres".

    Elle a indiqué qu'à l'âge de dix ans, elle a été déportée avec des milliers d'autres d'enfants sahraouis, âgés de 10 à 12 ans, à Cuba, où ils ont été logés dans des "maisonnettes" construites par l'Algérie, notant que Cuba leur a été présenté par les séparatistes comme "l'Eldorado alors qu'en réalité il n'est qu'un autre bagne, voire un enfer".

    Pour éviter un soulèvement des parents, le +Polisario+ prétendait que les enfants ont été envoyés à Cuba pour poursuivre leurs études et recevoir une formation professionnelle, a-t-elle dit, soulignant que les déportés étaient "utilisés par la bande de Tindouf comme otages afin de dissuader les parents de rallier la Mère-Patrie, le Maroc".

    Ce témoignage poignant de Mme Maalainine a profondément ému l'assistance constituée pour la plupart de femmes dont certaines ont fondu en larmes.

    Mme Maalainine, qui a regagné le Royaume en 2003, a indiqué que l'enfer cubain a duré 17 ans au cours desquels elle a été coupée du monde, sans la moindre nouvelle de sa famille et surtout de son père qui a été torturé à mort, faisant remarquer que les jeunes enfants déportés étaient ni plus ni moins qu'une main d'oeuvre aux mains des Cubains qui les exploitaient dans les champs de tabac et de la canne à sucre.

    MAP

  • #2
    le mieux serait de retorouver la vidéo, pour justifier ton article qui viens de MAP... un dépotoire d'ordures
    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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    • #3
      la MAP marocaine
      la liberte algerienne

      a mon avis deux torchons qui ne font que reporter les voix de leur maitres

      alors svp evitons d afficher des articles ecrits par ces deux torchons...

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      • #4
        MAP ou pas MAP, l'histoire est vraie et est vérifiable! Voilà le problème pour certains.

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        • #5
          y'a toujour le site du PS francais!

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