Tweet
Le 8 Février 2019, par François Lapierre
La Commission européenne a revu ses prévisions de croissance à la baisse pour 2019 et 2020. La France n’échappe pas au pessimisme ambiant.
Les incertitudes économiques qui pèsent partout dans le monde ont poussé la Commission européenne à revoir à la baisse ses estimations de croissance pour cette année : de 1,9% comme espéré précédemment, la progression pour la zone euro devrait s’établir à 1,3% seulement en 2019. Il en va de même pour l’ensemble de l’Union européenne, avec une estimation de 1,5%, soit 0,5 point de moins que la précédente prévision. Pour 2020, Bruxelles planche sur une croissance à 1,8%, au lieu de 1,9%, pour les pays de l’UE. La plupart des États membres vont souffrir d’une croissance plus faible que prévu.
Ce sera le cas de l’Allemagne avec une progression du PIB de 1,1% pour cette année (contre une estimation de 1,8% cet automne) à cause d’un ralentissement de l’industrie automobile. En Italie aussi, il faut s’attendre à une stagnation : le pays devait connaitre une croissance de 1,2%, finalement il lui faudra se contenter de 0,2% seulement en raison de la politique budgétaire du gouvernement populiste et nationaliste. La France devra s’arranger avec une croissance de 1,3% en 2019 (-0,3 point par rapport aux précédentes estimations) et de 1,5% en 2020.
La Commission met ce ralentissement hexagonal sur le compte du mouvement des « gilets jaunes » qui a freiné l’activité en fin d’année. En revanche, Bruxelles pense que les mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat ainsi que l’inflation basse pourraient permettre de soutenir la consommation. L’exécutif européen s’inquiète toutefois du peu de confiance des ménages, qui pourraient réfréner leur envie de consommer.
La Commission européenne a revu ses prévisions de croissance à la baisse pour 2019 et 2020. La France n’échappe pas au pessimisme ambiant.
Les incertitudes économiques qui pèsent partout dans le monde ont poussé la Commission européenne à revoir à la baisse ses estimations de croissance pour cette année : de 1,9% comme espéré précédemment, la progression pour la zone euro devrait s’établir à 1,3% seulement en 2019. Il en va de même pour l’ensemble de l’Union européenne, avec une estimation de 1,5%, soit 0,5 point de moins que la précédente prévision. Pour 2020, Bruxelles planche sur une croissance à 1,8%, au lieu de 1,9%, pour les pays de l’UE. La plupart des États membres vont souffrir d’une croissance plus faible que prévu.
Ce sera le cas de l’Allemagne avec une progression du PIB de 1,1% pour cette année (contre une estimation de 1,8% cet automne) à cause d’un ralentissement de l’industrie automobile. En Italie aussi, il faut s’attendre à une stagnation : le pays devait connaitre une croissance de 1,2%, finalement il lui faudra se contenter de 0,2% seulement en raison de la politique budgétaire du gouvernement populiste et nationaliste. La France devra s’arranger avec une croissance de 1,3% en 2019 (-0,3 point par rapport aux précédentes estimations) et de 1,5% en 2020.
La Commission met ce ralentissement hexagonal sur le compte du mouvement des « gilets jaunes » qui a freiné l’activité en fin d’année. En revanche, Bruxelles pense que les mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat ainsi que l’inflation basse pourraient permettre de soutenir la consommation. L’exécutif européen s’inquiète toutefois du peu de confiance des ménages, qui pourraient réfréner leur envie de consommer.