Le nouveau culte rituel autour du portrait du président a franchi un pic ce samedi 09 février 2019. Des dirigeants du FLN, qui tenaient un meeting à la Coupole du complexe à Alger pour annoncer la désignation du président comme candidat du parti, ont offert un cadre ... au cadre de Abdelaziz Bouteflika.
Faute d’une présence physique du président-candidat du FLN en raison de son état de santé, les membres des partis de l’alliance et fidèles admirateurs n’ont d’autres choix que de se tourner vers ses portraits. Que ce soit pour l’honorer en rajoutant un bandeau tricolore au cadre, l’appeler à briguer “un cinquième, un sixième et même un septième mandat” ou pour lui offrir une théière géante ou un cheval dont on ignore le sort après.
Aujourd’hui, ce culte rituel, né il y a une année et que mêmes les autorités ont adopté dans les événements officiels telle la célébration du 05 juillet dernier, est passé à un stade épique.
Le portrait de Abdelaziz Bouteflika, serein et souriant entre les mains de Mouad Bouchareb, chef de l’instance provisoire du FLN, a été destinataire, en présence une foule déchaînée, d’un cadre montrant des bédouins rassemblés autour d’un met, avant d’être ... ex-filtré.
Les exhibitions du portrait présidentiel ont commencé en janvier 2018 lors de la Journée nationale des collectivités locales en Algérie. Le président Abdelaziz Bouteflika a été “honoré en reconnaissance de sa contribution au développement local”.
En l’absence de sa personne physique, ce n’est ni son chef de cabinet ou son représentant personnel qui a été décoré de l’insigne honneur mais un portrait de lui, dûment encadré, qui a reçu le ruban aux couleurs du drapeau national.
Deux mois plus tard, en mars, le portrait du chef de l’Etat a été de nouveau “honoré”, cette fois-ci par l’Union nationale des ordres des avocats algériens (UNOA).
A leur tour, le 24 mars dernier, les représentants de l’Union des ordres des avocats algériens, en dépit de la présence du ministre de la Justice, Tayeb Louh, qui aurait pu faire office de messager-réceptacle, ont préféré se mettre debout aux côtés du portrait du chef de l’Etat pour prendre une photo et l’honorer.
La même performance a été réalisée un mois plus tard, cette fois-ci à Tamanrasset, où des responsables de l’Assemblée populaire wilayale (APW) qui, tous tournés vers une ancienne image du chef de l’Etat, se sont mis à lui demander de briguer un cinquième mandat pour finir par offrir directement au portrait de Abdelaziz Bouteflika un cadeau.
Une manière de faire que même les autorités ont fini par adopter officiellement. Lors de la célébration du 56e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie, le 05 juillet 2018, c’est autour d’un portrait géant du président que des policiers se sont mis au garde à vous.
HuffPost Algérie
Faute d’une présence physique du président-candidat du FLN en raison de son état de santé, les membres des partis de l’alliance et fidèles admirateurs n’ont d’autres choix que de se tourner vers ses portraits. Que ce soit pour l’honorer en rajoutant un bandeau tricolore au cadre, l’appeler à briguer “un cinquième, un sixième et même un septième mandat” ou pour lui offrir une théière géante ou un cheval dont on ignore le sort après.
Aujourd’hui, ce culte rituel, né il y a une année et que mêmes les autorités ont adopté dans les événements officiels telle la célébration du 05 juillet dernier, est passé à un stade épique.
Le portrait de Abdelaziz Bouteflika, serein et souriant entre les mains de Mouad Bouchareb, chef de l’instance provisoire du FLN, a été destinataire, en présence une foule déchaînée, d’un cadre montrant des bédouins rassemblés autour d’un met, avant d’être ... ex-filtré.
Les exhibitions du portrait présidentiel ont commencé en janvier 2018 lors de la Journée nationale des collectivités locales en Algérie. Le président Abdelaziz Bouteflika a été “honoré en reconnaissance de sa contribution au développement local”.
En l’absence de sa personne physique, ce n’est ni son chef de cabinet ou son représentant personnel qui a été décoré de l’insigne honneur mais un portrait de lui, dûment encadré, qui a reçu le ruban aux couleurs du drapeau national.
Deux mois plus tard, en mars, le portrait du chef de l’Etat a été de nouveau “honoré”, cette fois-ci par l’Union nationale des ordres des avocats algériens (UNOA).
A leur tour, le 24 mars dernier, les représentants de l’Union des ordres des avocats algériens, en dépit de la présence du ministre de la Justice, Tayeb Louh, qui aurait pu faire office de messager-réceptacle, ont préféré se mettre debout aux côtés du portrait du chef de l’Etat pour prendre une photo et l’honorer.
La même performance a été réalisée un mois plus tard, cette fois-ci à Tamanrasset, où des responsables de l’Assemblée populaire wilayale (APW) qui, tous tournés vers une ancienne image du chef de l’Etat, se sont mis à lui demander de briguer un cinquième mandat pour finir par offrir directement au portrait de Abdelaziz Bouteflika un cadeau.
Une manière de faire que même les autorités ont fini par adopter officiellement. Lors de la célébration du 56e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie, le 05 juillet 2018, c’est autour d’un portrait géant du président que des policiers se sont mis au garde à vous.
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