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Condé cède sa place à Ramaphosa dans la troïka présidentielle de l'UA sur le Sahara Occidental

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  • Condé cède sa place à Ramaphosa dans la troïka présidentielle de l'UA sur le Sahara Occidental

    Cette année et l'année prochaine vont être terribles pour la dictature marocain envers sa colonisation du Sahara Occidental. En effet, en 2020 Cyril Ramaphosa succèdera à l'actuel Président de l'Union africain ( Moussa Faki?).

    - Mauvaise nouvelle pour le Maroc : l’Afrique du Sud a intégré la troïka présidentielle de l’Union africaine sur le Sahara. Rabat suivra de très près les élections législatives et présidentielles, prévues dans les prochains mois, dont les résultats façonneront la position de ce pays sur le conflit régional.

    La troïka présidentielle de l’Union africaine, chargée du suivi de la question du Sahara occidental, est en proie à des changements. Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, grand ami du royaume, a cédé sa place au sein de ce comité à son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, qui prendra en 2020 la présidence tournante de l’organisation continentale.

    Ce départ, somme toute prévisible, laisse le Maroc sans réel allié sur lequel il peut compter dans le tour de table de la troïka, d’autant que le royaume ne peut faire totalement confiance à l’Egyptien Abdelfattah Al-Sissi dans ce dossier. Par le passé, le président égyptien s’était rapproché du Polisario, au grand dam du royaume.

    L’intégration de Ramaphosa intervient par ailleurs avec la tenue de la première réunion de la troïka sur le Sahara.

    Le Sahara, le Maroc, Ramaphosa et l’ANC dans une année électorale

    Hier soir, le président de la Commission de l’Union africaine a annoncé sur son compte Twitter que «le nouveau Mécanisme» s’attèlera à arrêter «une feuille de route (…) pour permettre à l’UA d’apporter une contribution significative aux efforts de l’ONU et de jouer pleinement le rôle qui lui revient dans ce dossier».

    Un passage qui risque de provoquer des grincements de dents dans les rangs des officiels marocains, qui n’ont eu cesse d’insister sur le «leadership exclusif des Nations unies» sur la question du Sahara et d’ignorer tout apport de l’UA dans la résolution du conflit régional. «La feuille de route dont parle le Tchadien Moussa Faki devrait être présentée lors du prochain sommet ordinaire de l’UA, prévu début 2020», nous confie une source.
    Sans doute l’empreinte de l’Afrique du Sud sur la «feuille de route» sera visible, notamment si Ramaphosa parvient à remporter le scrutin présidentiel prévu cette année.

    Les élections législatives du 8 mai prochain seront en effet un réel indicateur de la popularité de son parti, l’ANC, face à la montée des deux partis de l’opposition, l’Alliance démocratique et les Combattants pour la liberté économique (une scission de l’ANC). Le Maroc suivra de très près les deux scrutins, dont les résultats auront un impact réel sur la position de l’Afrique du Sud sur la question du Sahara occidental.

    Pour rappel, le Maroc a accepté la constitution d’une troïka présidentielle relevant directement de la Conférence des chefs d’Etat, lors du sommet de Nouakchott de juillet 2018-.

    Ya...bi

  • #2
    Confirmation donc. Mais l'intérêt est de savoir pourquoi: " Pretoria s’est imposée, au détriment de l’Eswatini (nouveau nom du Swaziland), qui était candidat à ce poste qui devait revenir à l’Afrique australe.

    Mbabane devrait toutefois obtenir un lot de consolation, en accueillant les ministres des Affaires étrangères du continent mi-2020 à l’occasion d’un conseil exécutif, les traditionnels sommets de milieu d’année ayant été supprimés dans le cadre de la réforme de l’UA
    "?

    Pour cause que l'Eswatini (ex Swaziland) reconnaît Taïwan et partant, cet Etat est exclu par la Chine lors de tout Sommet chino- UA.

    - L’Égypte prend la présidence de l’Union africaine, l’Afrique du Sud lui succédera -
    (…).
    Ramaphosa à la présidence tournante

    Cette session a aussi été l’occasion de dévoiler l’identité de la présidence suivante, en 2020. Il s’agira de l’Afrique du Sud, et donc de son président Cyril Ramaphosa, s’il est confirmé à son poste lors des élections générales qui doivent se tenir cette année.
    (…).
    Pretoria s’est imposée, au détriment de l’Eswatini (nouveau nom du Swaziland), qui était candidat à ce poste qui devait revenir à l’Afrique australe. Mbabane devrait toutefois obtenir un lot de consolation, en accueillant les ministres des Affaires étrangères du continent mi-2020 à l’occasion d’un conseil exécutif, les traditionnels sommets de milieu d’année ayant été supprimés dans le cadre de la réforme de l’UA., qui était candidat à ce poste qui devait revenir à l’Afrique australe. Mbabane devrait toutefois obtenir un lot de consolation, en accueillant les ministres des Affaires étrangères du continent mi-2020 à l’occasion d’un conseil exécutif, les traditionnels sommets de milieu d’année ayant été supprimés dans le cadre de la réforme de l’UA-.

    Jeune Afrique

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