Michel Onfray, philosophe français fondateur de l'université populaire de Caen, critique l'enseignement de la philosophie tel qu'il est dispensé du lycée à l'université et défend à travers ses livres des positions hédonistes, libertaires et athées.
RÉSUMÉ
La passion de la méchanceté
RÉSUMÉ
Dépassant la légende pour s'appuyer sur les textes et les faits, M. Onfray livre sa contre-histoire en démontrant la perversité, la cruauté et la barbarie du marquis de Sade. Il déconstruit ainsi le mythe de celui qui fut érigé en philosophe visionnaire par de nombreux intellectuels du XXe siècle. ©Electre 2019
Pourquoi Sade qui fut, au dire même de ses hagiographes,
coupable de séquestrations, de viols en réunion, de menaces
de mort, de traitements inhumains et dégradants, de
tortures, de tentatives d'empoisonnement, fut-il porté aux
nues par l'intelligentsia française pendant tout le XXe siècle ?
De Breton à Bataille, de Barthes à Lacan, de Deleuze à Sollers,
tous ont vu en lui un philosophe visionnaire, défenseur des
libertés, un féministe victime de tous les régimes ?
Fidèle à sa méthode, Michel Onfray croise la vie, l'oeuvre
et la correspondance de Sade. Romancier, il n'y aurait rien
à redire à ses fictions ; mais Sade se réclame de la philosophie
matérialiste, mais il laisse une place possible à la liberté,
puis fait le choix du mal. Dès lors, cet homme triomphe
moins en libérateur du genre humain qu'en dernier féodal
royaliste, misogyne, phallocrate, violent.
coupable de séquestrations, de viols en réunion, de menaces
de mort, de traitements inhumains et dégradants, de
tortures, de tentatives d'empoisonnement, fut-il porté aux
nues par l'intelligentsia française pendant tout le XXe siècle ?
De Breton à Bataille, de Barthes à Lacan, de Deleuze à Sollers,
tous ont vu en lui un philosophe visionnaire, défenseur des
libertés, un féministe victime de tous les régimes ?
Fidèle à sa méthode, Michel Onfray croise la vie, l'oeuvre
et la correspondance de Sade. Romancier, il n'y aurait rien
à redire à ses fictions ; mais Sade se réclame de la philosophie
matérialiste, mais il laisse une place possible à la liberté,
puis fait le choix du mal. Dès lors, cet homme triomphe
moins en libérateur du genre humain qu'en dernier féodal
royaliste, misogyne, phallocrate, violent.