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Ce n’est qu’une image parmi pleines d’autres, en Algérie…et dans le monde.
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Pas moins de 665 femmes ont été victimes, en 2006, de différents actes de violence. Plus grave encore, 16 femmes sont mortes victimes d’homicide volontaire et 3 ont succombé aux coups et blessures.
Pour une wilaya réputée plutôt calme et tranquille, les chiffres avancés par les services de la Gendarmerie nationale de Laghouat relatifs au phénomène de la violence contre les femmes sont tout simplement ahurissants. Sous la lourde chape des tabous, la grande partie de la gent féminine a été loin et en marge des festivités commémoratives de sa journée internationale.
En fait, nombreuses sont celles qui ne se reconnaissent même pas dans cette journée. L’on pourrait même croire que quelques-unes ont eu droit en cette date non pas à un bouquet de fleurs comme le veut la tradition, mais à des coups et blessures. En effet, le phénomène de la violence contre les femmes prend des proportions alarmantes. Les statistiques de l’année 2006 prouvent que les signaux sont au rouge et que la wilaya est en passe de battre tous les records. Pas moins de 665 femmes ont été victimes en 2006 de différents actes de violence de la part des hommes. Pis, 284 d’entres elles ont subi des coups et blessures volontaires avec armes blanches et à feu. Dans 94 de ces cas, la progéniture masculine est responsable de ces actes répréhensibles. Autrement dit, c’est le fils qui, pour une raison ou une autre, se “défoule” sur le frêle corps de celle qui lui a donné la vie. Plus grave encore, 16 femmes sont mortes victimes d’homicide volontaire et 3 ont succombé aux coups et blessures.
Le plus inquiétant est que le phénomène ne semble pas près de diminuer cette année. Ainsi, pour le seul mois de février passé, 14 cas de violence sur les femmes ont été enregistrés par les services de ce corps de sécurité
Par ailleurs, outre cette violence au quotidien, la femme fait face à un autre phénomène aussi grave et dramatique. Le harcèlement sexuel en milieu professionnel. Quelles soient mariées ou célibataires, elles souffrent en silence de ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans le milieu professionnel. La structure socioculturelle constitue un mur difficile à franchir par ces victimes qui évoluent dans une société conservatrice. Beaucoup de plaintes ne franchissent pas le seuil des services de la police ou du médecin légiste du fait de leur retrait par les victimes, nous dit-t-on.
- Liberté
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Pas moins de 665 femmes ont été victimes, en 2006, de différents actes de violence. Plus grave encore, 16 femmes sont mortes victimes d’homicide volontaire et 3 ont succombé aux coups et blessures.
Pour une wilaya réputée plutôt calme et tranquille, les chiffres avancés par les services de la Gendarmerie nationale de Laghouat relatifs au phénomène de la violence contre les femmes sont tout simplement ahurissants. Sous la lourde chape des tabous, la grande partie de la gent féminine a été loin et en marge des festivités commémoratives de sa journée internationale.
En fait, nombreuses sont celles qui ne se reconnaissent même pas dans cette journée. L’on pourrait même croire que quelques-unes ont eu droit en cette date non pas à un bouquet de fleurs comme le veut la tradition, mais à des coups et blessures. En effet, le phénomène de la violence contre les femmes prend des proportions alarmantes. Les statistiques de l’année 2006 prouvent que les signaux sont au rouge et que la wilaya est en passe de battre tous les records. Pas moins de 665 femmes ont été victimes en 2006 de différents actes de violence de la part des hommes. Pis, 284 d’entres elles ont subi des coups et blessures volontaires avec armes blanches et à feu. Dans 94 de ces cas, la progéniture masculine est responsable de ces actes répréhensibles. Autrement dit, c’est le fils qui, pour une raison ou une autre, se “défoule” sur le frêle corps de celle qui lui a donné la vie. Plus grave encore, 16 femmes sont mortes victimes d’homicide volontaire et 3 ont succombé aux coups et blessures.
Le plus inquiétant est que le phénomène ne semble pas près de diminuer cette année. Ainsi, pour le seul mois de février passé, 14 cas de violence sur les femmes ont été enregistrés par les services de ce corps de sécurité
Par ailleurs, outre cette violence au quotidien, la femme fait face à un autre phénomène aussi grave et dramatique. Le harcèlement sexuel en milieu professionnel. Quelles soient mariées ou célibataires, elles souffrent en silence de ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans le milieu professionnel. La structure socioculturelle constitue un mur difficile à franchir par ces victimes qui évoluent dans une société conservatrice. Beaucoup de plaintes ne franchissent pas le seuil des services de la police ou du médecin légiste du fait de leur retrait par les victimes, nous dit-t-on.
- Liberté
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