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Présidentielles en Algérie : Quel est le meilleur scénario pour l’avenir du pays et ses voisins ?

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  • Présidentielles en Algérie : Quel est le meilleur scénario pour l’avenir du pays et ses voisins ?

    20 ans après son accession à la tête de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika est le grand favori de la future élection sachant qu’il est le seul candidat des 4 partis au pouvoir (FLN, RND, TAJ et MPA) mais aussi des militaires qui ont toujours été, depuis l’indépendance en 1962, les vrais faiseurs de rois en Algérie.

    Ainsi, malgré sa maladie invalidante et un 5ème mandat synonyme d’usure du pouvoir partout ailleurs, le président sortant a annoncé dans une lettre aux Algériens sa volonté de s’inscrire dans la continuité.

    Bouteflika, diminué mais irremplaçable faute de candidat consensuel

    Sollicité par Médias24, El Moussaoui El Ajlaoui, politologue et expert en relations géostratégiques, déclare d’emblée que cette nouvelle candidature d’un homme usé par la maladie et le pouvoir est la meilleure alternative pour la stabilité de l’Algérie mais aussi pour celle de ses voisins comme le Maroc.

    "Quoi qu’en disent certains, il n’y a pas d’autre scénario pour préserver la paix intérieure et extérieure.

    "Il faut faire avec, sachant que nous sommes en face d’un système fermé qui lave son linge sale en famille (purges sécuritaires et politiques) et qui n’autorisera jamais une ouverture démocratique.

    "En adoubant une énième fois Bouteflika, le régime dominé par les militaires joue sa survie car à l’heure actuelle, personne n’est en mesure de le remplacer faute de consensus clanique autour d'une autre personne.

    "Malgré une situation ubuesque avec un homme diminué dont personne ne sait s’il est en état de diriger le pays, cette candidature reste le seul scénario viable pour garder un semblant de stabilité à l’Algérie".

    Un système incapable de se régénérer

    "La raison est que la nomenklatura au pouvoir depuis l’indépendance s’est avérée incapable de lui trouver un remplaçant dans une situation conflictuelle avec deux clans partagés entre l’armée (Ahmed Gaid Salah) et le trio présidentiel (Said Bouteflika et les généraux Tartag et Ben Ali)", explique El Ajlaoui qui se veut pragmatique et réaliste. Toute autre éventualité serait "un saut dans l'inconnu qui présenterait des risques".

    Selon lui, sans alternative ou remplaçant consensuel à Bouteflika, existe un fort risque d’éclatement de conflit interne entre les différentes composantes du pouvoir qui serait catastrophique pour tous.

    "Il n’y a aucune autre alternative car l’opposition fragmentée est incapable de s’exprimer de façon audible sur la situation actuelle. Pour bon nombre d'Algériens, l’issue du scrutin est d'ailleurs connue.

    Paix sociale contre spectre de la guerre civile

    "C’est donc le scénario le plus stable car en cas d’éclatement, la perspective d’une nouvelle guerre civile n’est pas à écarter, ce que personne ne souhaite évidemment. Dans le contexte actuel, il est donc préférable. Toutefois, en cas de disparition de Bouteflika, l’Algérie sera dans l’impasse et risque d'entrer dans une période d’instabilité donc de danger.

    "Dans sa lettre de candidature, le président sortant promet une modification de la Constitution mais sans donner plus de détails sur la nature de cette révision. Sachant qu’il l’avait déjà évoquée lors du précédent scrutin de 2014, il est probable qu’elle concernera la création d’un poste de vice-président.

    "Entre les lignes, cette annonce qui veut remédier à la situation actuelle est une bonne chose pour éviter la vacance du pouvoir depuis l’AVC de Bouteflika en 2013.

    "Concernant la candidature du général-major Ali Ghediri, tous les observateurs savent que ce n’est qu’un moyen de pression de Gaid Salah sur le clan présidentiel. Même si en apparence, le chef d’Etat-major se dit opposé à ce candidat, il l’utilise pour montrer que l’armée a son mot à dire dans ce scrutin".

    A la question de savoir pourquoi le peuple algérien se contente de manifester son opposition à un 5ème mandat sur les réseaux sociaux et pas dans la rue, notre interlocuteur pense que les Algériens refusent d'entrer dans une confrontation avec le pouvoir qui pourrait s’avérer violente.

    "Ayant vécu 130 ans de colonisation, 30 années de parti unique (FLN), 10 ans de guerre civile et 20 ans de réconciliation portée par Bouteflika, personne ne peut leur reprocher de ne pas manifester.

    "De plus, il ne faut pas oublier que l’argent du pétrole a permis au président sortant de distribuer presque gratuitement des millions de logements et donc de calmer les ardeurs revendicatives de l'opinion. Ce clientélisme a permis d’acheter la paix sociale et personne n’a envie de renoncer à son confort".

    Un candidat rassurant pour les pays frontaliers ?

    En cas d’effondrement du régime actuel, l’expert avance que toute la région sera impactée.

    "Avec le Soudan, l’Algérie est le pays qui a le plus de frontières (six) dans le continent africain. Il y a le Mali et le Niger où la situation n’est pas très stable, la Libye où il n’y a plus d’Etat central, la Tunisie en pleine transition démocratique et bien évidemment le Maroc confronté au dossier du Sahara.

    "Ainsi, en cas d’émeutes ou de révolution en Algérie, il n’est pas impossible de voir une très forte pression migratoire à la frontière marocaine. Cela poserait un grave problème humanitaire au Maroc et aux autres pays frontaliers". Lors des événements libyens en 2011, la Tunisie avait reçu un million de réfugiés libyens qui fuyaient la guerre.

    "Pour comprendre son système, il faut savoir que depuis 1962, le régime algérien fonctionne grâce à un savant équilibre entre les élites provenant de trois régions. La première est le Gharb d’où est issu le clan des présidents (Bouteflika, Ben Bella, Boumedienne …), le deuxième de Kabylie d’où viennent la plupart des ministres (Ouyahia …) et enfin de l’est qui est la région des militaires (Gaid Salah …)".

    Concernant le dossier du Sahara, El Ajlaoui avance que le 5ème mandat de Bouteflika est encore une fois préférable à l’arrivée d’un autre candidat (militaire ou pas) qui pourrait jouer les aventuriers.

    "La stagnation ou le statu quo actuel est dans notre intérêt sachant qu’un nouveau venu pourrait vouloir se distinguer de son prédécesseur en déclenchant une guerre avec le Maroc ou multiplier les provocations en armant le Polisario.

    "L’option Bouteflika est donc préférable car il ne faut pas se leurrer, tous les politiciens algériens sont anti-marocains y compris ceux que l’on présente comme modérés (Ali Benflis, Louisa Hannoun …).

    "Leur posture n’a jamais changé car le régime algérien s'est toujours donné deux ennemis à savoir le Maroc et la France. N’ayant pas réussi à créer de nouvelles élites, il perdure sur le mythe de la lutte armée contre l’ancien colon et contre son voisin accusé à son tour d’avoir des visées expansionnistes.

    "Dans le contexte actuel, Bouteflika est le seul scénario qui tienne la route pendant 2 ou 3 ans, le temps de lui trouver un successeur accepté par les différents clans qui s’accrochent au pouvoir", conclut l’expert en géostratégie pour qui la présence de Bouteflika montre qu’il n’y a pas encore de consensus.

    Au final, il faudra donc attendre le départ de l’actuel président pour voir s’il y aura un changement positif que ce soit au niveau de la gouvernance intérieure du pays ou avec ses voisins comme le Maroc.

    Médias 24
    Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

  • #2
    " La stagnation ou le statu quo actuel est dans notre intérêt sachant qu’un nouveau venu pourrait vouloir se distinguer de son prédécesseur en déclenchant une guerre avec le Maroc ou multiplier les provocations en armant le Polisario".

    "L’option Bouteflika est donc préférable car il ne faut pas se leurrer, tous les politiciens algériens sont anti-marocains y compris ceux que l’on présente comme modérés (Ali Benflis, Louisa Hannoun …)".

    Encore et toujours des délires marocains. Jusqu' preuve du contraire quel pays a agressé son voisin? N'est-ce pas la dictature marocaine contre l'Espagne à l'îlot à chèvres ibérique de Persil? ( Cf. Ilot Leila, les coulisses d’un désastre, in Le Desk.ma).

    D'autre part, la Constitution algérienne interdit à son armée d'intervenir à l'extérieur des frontières du pays.

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    • #3
      le président sortant a annoncé dans une lettre aux Algériens sa volonté de s’inscrire dans la continuité.
      .

      Plausible :
      Boutef président d honneur , ( vraisemblable : decision par les partis (FLN, RND, TAJ et MPA) mais aussi des militaires

      * Lamamra- vice président pour la continuité , il vient d être nommé ministre d état , conseiller diplomatique auprès de Boutef
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        El Moussaoui El Ajlaoui,politologue et expert en relations géostratégiques..
        je me suis arrêté ici....
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          je me suis arrêté ici....
          Dommage, c'est une des rares analyses lucides et objectives que j'ai pu lire sur un média marocain.
          Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

          Commentaire


          • #6
            Dommage, c'est une des rares analyses lucides et objectives que j'ai pu lire sur un média marocain.
            .
            Trés connu par ses propos venimeux qui attisent la haine anti-algerie

            El Moussaoui El Ajlaoui, politologue et expert en relations géostratégiques, né à Figuig , pur Mkhazni et anti-algerien ( membre de la propagandiste chaine Medi/1 ?? )

            Partisan de la revendication de Bechar , Tindouf et Touat ...
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              " Plausible :
              Boutef président d honneur , ( vraisemblable : decision par les partis (FLN, RND, TAJ et MPA) mais aussi des militaires

              * Lamamra- vice président pour la continuité , il vient d être nommé ministre d état , conseiller diplomatique auprès de Boutef
              "

              Bien sûr qu'il s'agirait là de la solution plus idoine pour l'Algérie ( mais sans Boutef).

              Quitter les modèles français et américain avec un Président tout puissant et opter au système allemand-avec Angela Merckel- (entre autres) avec un premier ministre tout puissant qui doit rendre des comptes au Président de la nation.

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              • #8
                "Ainsi, en cas d’émeutes ou de révolution en Algérie, il n’est pas impossible de voir une très forte pression migratoire à la frontière marocaine. Cela poserait un grave problème humanitaire au Maroc et aux autres pays frontaliers". Lors des événements libyens en 2011, la Tunisie avait reçu un million de réfugiés libyens qui fuyaient la guerre.
                la meilleure chose pour le Maroc c'est que Bouteflika reste.

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                • #9
                  Trés connu par ses propos venimeux qui attisent la haine anti-algerie
                  Tu le confonds avec l'autre.. Manar Slimi
                  Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

                  Commentaire


                  • #10
                    Vive Sidna bouteflika et al amir mly Said wa mly Nacer wa aloussra al malakia al boutaflikia

                    Ça c est une republique bâtit sûr une révolution issue de millions de chouhada?
                    La haine aveugle

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                    • #11
                      " la meilleure chose pour le Maroc c'est que Bouteflika reste. "

                      Pour la dictature marocaine, la moins mauvaise solution serait que Boutef soit reconduit.

                      On sait que la dictature chérifienne n'a pas d'état d'âme est même prête à vendre son âme en votant comme son sosie israélien contre le peuple palestinien. :22:

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                      • #12
                        Tu le confonds avec l'autre.. Manar Slimi
                        .

                        Il te semble

                        El Moussaoui El Ajlaoui, abonné aussi sur la chaine 2M ( les tables rondes anti-algerie )
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                        Commentaire


                        • #13
                          En 2013 , la presse marocaine avait coulé beaucoup d encre

                          RAMTANE LAMAMRA À LA TÊTE DE LA DIPLOMATIE ALGÉRIENNE

                          L'homme qui fait trembler le Roi
                          La nomination de Ramtane Lamamra à la tête du ministère des Affaires étrangères

                          un article paru sur la version électronique du magazine Tel Quel sous le titre très éloquent: «Maroc-Algérie. Cauchemar diplomatique». Selon le magazine, le nouveau chef de la diplomatie algérienne «risque de donner du fil à retordre à Rabat».

                          Connu pour ses positions et sa maîtrise du dossier sahraoui, Lamamra fait sérieusement peur au Royaume chérifien. Pour la presse marocaine,

                          «il a développé un vaste réseau à l'international, après une longue carrière qui l'a mené notamment à Washington et aux Nations unies». «Très actif dans le domaine de la résolution des conflits sur le continent, il s'est heurté à l'activisme marocain sur le Mali, considéré comme une chasse gardée du côté du Palais présidentiel algérien»,

                          - commente-t-on encore la nomination de Lamamra, qui semble rester en travers de la gorge des autorités marocaines.
                          .
                          Retour opportun de Lamamra POUR la continuité

                          le Maroc le connait parfaitement , Ministre Délégué Chargé des Affaires Africaines,.....Homme qui ne mâche pas ses mots ... que le direct , la vérité ..
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            Ça c est une republique bâtit sûr une révolution issue de millions de chouhada?
                            il n'y a pas 1 million de chahids il faut arrêter de mentir au peuple algérien.

                            Commentaire


                            • #15
                              @MTIM

                              M3lihch , pour satisfaire l ego alaouite et courbettes ...

                              Le peuple marocain n a ni droit , droit historique ..
                              1200 ans d histoires des alaouites re-sourcées ???
                              droit et devoir de mémoire pour le peuple marocain bani
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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