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L'Algérie, le Maroc et la Tunisie rechignent à rapatrier "leurs" jihadistes détenus en Syrie

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  • L'Algérie, le Maroc et la Tunisie rechignent à rapatrier "leurs" jihadistes détenus en Syrie

    Poussés par Washington à rapatrier leurs ressortissants ayant combattu dans les rangs du groupe EI et détenus par les Kurdes en Syrie, les pays du Maghreb ne sont pas pressés d'organiser le retour de "leurs" jihadistes.

    L’Algérie, le Maroc et la Tunisie sont confrontés, comme plusieurs pays européens, dont la France, à la question épineuse du "retour" de ressortissants ayant combattu dans les rangs de l’organisation État islamique (EI), et détenus en Syrie.
    L'annonce soudaine par le président Donald Trump, en décembre, d'un prochain retrait militaire américain de Syrie a en effet déclenché un compte à rebours pour les pays dont des ressortissants ont été arrêtés par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliées des Occidentaux dans la lutte contre le groupe jihadiste.
    Une décision qui risque de voir les détenus jihadistes échapper au contrôle des Kurdes et représenter une nouvelle menace sécuritaire. Si l’administration américaine, qui encourage leur rapatriement, s’est dite prête à envisager plusieurs pistes logistiques pour s'adapter aux contraintes de chaque gouvernement concerné, certains pays du Maghreb sont explicitement défavorables à tout retour organisé. S'ajoute également la problématique des femmes non combattantes et les enfants, en attente d'un rapatriement.

    Plus de 200 jihadistes jugés au Maroc
    Au Maroc, la politique actuelle veut qu’à leur retour, les jihadistes partis combattre à l'étranger sont systématiquement interpellés, jugés et incarcérés.En 2015, le nombre de Marocains recensés dans les rangs de groupes jihadistes en Irak et en Syrie était estimé à plus de 1 600.
    En la matière, le royaume chérifien revendique une politique "proactive" en matière de lutte antiterroriste depuis les attaques suicide de Casablanca (33 morts) en 2003 et l'attentat de Marrakech (17 morts) en 2011.
    Les ressortissants marocains qui rentrent sont arrêtés et écopent de peines allant de 10 à 15 ans de prison. Plus de 200 "revenants" avaient été interpellés et traduits devant la justice à la mi-2018, selon des chiffres officiels.Concernant la question éventuelle d’un retour organisé, en juillet, plusieurs médias locaux avaient indiqué que le Maroc avait refusé de rapatrier les veuves et les orphelins des jihadistes marocains présents en Syrie. Un principe non-contredit jusqu’ici.

    "Case prison"
    Du côté de l’Algérie qui a également connu ces dernières années des départs de jihadistes, mais dans une moindre mesure par rapport à ses voisins, les autorités ne cherchent pas à récupérer ses ressortissants. Pour ceux qui tenteraient de revenir, "c'est directement la case prison", a confié une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat à l’AFP.
    Aucun chiffre officiel n'est connu sur leur nombre, ni sur d'éventuels retours de combattants algériens. Toutefois, une source judiciaire citée par l’AFP avance le nombre de 205 individus "recherchés pour terrorisme à l'étranger fin 2017". "La majorité sont (présumés) morts en Libye et dans les pays du Sahel, une soixantaine en Syrie et quelques uns en Irak", a-t-elle ajouté.

    Tunis confronté au cas des enfants de jihadistes
    Enfin, la Tunisie, toujours sous état d'urgence suite à la vague d'attaques terroristes de 2015 et 2016, s’oppose elle aussi catégoriquement à tout rapatriement de combattants et refuse de faciliter leur retour. Selon Tunis, au moins 800 jihadistes étaient déjà revenus par leurs propres moyens fin 2016, et se trouvaient alors détenus ou sous haute surveillance.
    Le sujet est très sensible dans ce pays où le pouls de l’opinion publique est particulièrement pris en compte. Début 2017, un débat public avait agité la société et un millier de personnes avaient manifesté pour s'opposer à tout retour, estimant que ces Tunisiens représentaient une grande menace pour la sécurité nationale.
    Ces dernières années, les autorités ont évoqué le chiffre de 3 000 Tunisiens partis combattre à l'étranger aux côtés d'organisations jihadistes. Soit le plus important contingent de jihadistes en provenance d’un pays maghrébin. Un groupe de travail de l'ONU a lui parlé de plus de 5 000.

    Mis à l’index par une ONG, et pressé par Washington
    Les autorités tunisiennes ont entamé des démarches pour rapatrier des enfants de jihadistes, notamment ceux partis combattre en Libye. Mais leurs efforts restent largement "insuffisants" selon l’ONG internationale Human Rights Watch (HWR), qui a dénoncé, le 12 février dans un texte documenté, la situation de familles en Syrie.
    "Même si la Tunisie n'est pas le seul pays qui rechigne à aider ces femmes et ces enfants à rentrer chez eux (...) c'est la Tunisie qui a le plus de ressortissants dans cette situation", avance l'organisation qui relève notamment qu'environ 200 enfants et 100 femmes tunisiens sont "détenus dans des prisons et camps sordides en Libye, Syrie et Irak".
    "La Tunisie attache une importance particulière" au cas des enfants détenus, étant "fermement convaincue de la valeur des droits humains", a répliqué le ministère des Affaires étrangères auprès de HRW. Il a ajouté que "le gouvernement ne refoulerait pas de détenus dont la nationalité est établie, notant que la Constitution tunisienne interdit de réfuter ou de retirer la nationalité ou d'empêcher ses citoyens de revenir dans leur pays". Toujours est-il qu’aucun rapatriement n'a eu lieu de Syrie ni d'Irak, insiste HRW.
    Reste à savoir si Algériens, Marocains et Tunisiens pourront résister à la pression grandissante des États-Unis. "Nous appelons tous les pays à passer à la vitesse supérieure et à assumer la responsabilité de leurs ressortissants partis en Syrie pour combattre avec l'EI", a récemment déclaré un responsable américain sous couvert de l'anonymat l’AFP. "Le créneau" pour organiser leur retour "avec le soutien de Washington est en train de se refermer rapidement", a-t-il ajouté.
    Alors que le groupe EI est en passe de perdre son dernier bastion en Syrie, et que la perspective d’un retrait américain se précise, la pression risque fort de monter d’un cran dans les prochains jours. "Ce n'est pas la responsabilité des FDS ou des États-Unis de trouver des solutions pour les centaines de combattants terroristes étrangers détenus par les FDS", a tonné le coordinateur du contreterrorisme au département d'État, Nathan Sales, appelant les pays concernés à "ne pas attendre que d'autres résolvent le problème à leur place".
    Source : France 24

  • #2
    ...

    Makkech, Oulech des algériens ou très très très peu...

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    • #3
      Il n'y a pas que ces trois pays qui rechignent.....

      Il faut en déduire que Washington pousse aussi la France à rapatrier ses djihadistes, femmes et enfants détenus en Syrie.

      Washington rechigne surtout à sauver son soldat Al Bagdadi.

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      • #4
        les pays du Maghreb ne sont pas pressés d'organiser le retour de "leurs" jihadistes.
        La France et la Belgique d abord

        *Le chiffre est à la une du Monde du 19 septembre 2013.
        250 jeunes djihadistes français ont combattu ou vont combattre en Syrie

        -Ainsi, la ministre de l’Intérieur belge, Joëlle Milquet, parle d’une fourchette comprise entre 60 et 80 djihadistes d’origine belge (en avril 2013).

        on est en 2019 , le nombre avait augmenté ....
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          Et en faire quoi???
          Ce sont des assassins et leurs femmes des complices!
          Ils ont fait des enfants Musulmans de naissance, il va falloir les rééduquer, les éloigner de la religion, en faire des enfants normaux, combien ça va coûter, il faudra des éducateurs spécialisés.
          Quand aux parents, direction détention, mais comment les rééduquer, ça me semble impossible.
          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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          • #6
            Bah je pense que sur ce sujet les marocains et les algériens du forum seront d'accord .

            Que faire des Djihadistes ? même les grandes puissances ne savent pas quoi en faire ?
            Tu les fous en prison il y a un gros risque qu'ils endoctrinent des délinquants responsables de petits délits.

            L'idéal est de les foutre dans un Guantanamo sans contact avec l'exterieur et d'autres types de delinquants et les laisser finir leur vies la bas ... Par contre la on aurait les ONG , protection des droits de l'homme qui vont nous faire ***** à nous donner des leçons

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            • #7
              Que faire des Djihadistes ? même les grandes puissances ne savent pas quoi en faire ?
              Tu les fous en prison il y a un gros risque qu'ils endoctrinent des délinquants responsables de petits délits.

              pour le Maroc, il y a des routes à construire, des tunnels à creuser, des lignes de chemins de fer à poser, des maisons isolées dans l'atlas à construire...


              et pas rien que ces jihadistes, tout les prisoniers doivent faire quelque chose,

              tiens j'ai encore une idée, ramasser toutes ces ordures dans les plages et au bord des routes....

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              • #8
                pour le Maroc, il y a des routes à construire, des tunnels à creuser, des lignes de chemins de fer à poser, des maisons isolées dans l'atlas à construire...


                et pas rien que ces jihadistes, tout les prisoniers doivent faire quelque chose,

                tiens j'ai encore une idée, ramasser toutes ces ordures dans les plages et au bord des routes....
                Donc travaux forcés à perpette!
                Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                • #9
                  quoi de mieux, comme dans le bon vieux temps, parce que perso je ne vois pas pourquoi les garder en prison et les engraisser sur le dos du contribuable...

                  je parle de tout les prisonniers en fait...

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                  • #10
                    @Chouan

                    ... Ce sont des assassins et leurs femmes des complices ! ...

                    S'ils sont coupables de quelques infractions aux lois du pays, il y'a lieu de les traduire en justice à ce titre. C'est assez simple.

                    ... Ils ont fait des enfants Musulmans de naissance, il va falloir les rééduquer, les éloigner de la religion, en faire des enfants normaux ...

                    J'ai été "enfant Musulman de naissance" (sic) et mes enfants le sont tout autant. Voudrais-tu dire que moi et eux sommes des "anormaux" et que nous avons besoin d'être "rééduqués" ? Eventuellement par les enfants d'un type comme toi, c'est-à-dire qui n'a appris à se laver convenablement qu'à l'âge adulte et par des Belges ?!
                    Dernière modification par Harrachi78, 19 février 2019, 10h35.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      c'est-à-dire qui n'a appris à se laver convenablement qu'à l'âge adulte et par des Belges ?!

                      Commentaire


                      • #12
                        J'ai été "enfant Musulman de naissance" (sic) et mes enfants le sont tout autant. Voudrais-tu dire que moi et eux sommes des "anormaux" et que nous avons besoin d'être "rééduqués" ? Eventuellement par les enfants d'un type comme toi, c'est-à-dire qui n'a appris à se laver convenablement qu'à l'âge adulte et par des Belges ?!

                        Baaaaaaaf !!!!!!!!!!
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                        Commentaire


                        • #13
                          L'Algérie, le Maroc et la Tunisie rechignent à rapatrier "leurs" jihadistes détenus en Syrie
                          .

                          Il y a de quoi !
                          L Europe d abord !!!

                          RAPATRIEMENT DES TERRORISTES DE DAECH DE SYRIE ET D’IRAK
                          Un casse-tête pour les Européens

                          La question du retour des ressortissants européens qui ont rejoint Daech en Irak et en Syrie a fait l’objet, hier, d’une réunion des membres de l’UE à Bruxelles.

                          L’Allemagne, la France, ou encore la Grande-Bretagne ne semblent pas prédisposées à accueillir leurs ressortissants engagés dans les rangs de l’autoproclamé État islamique (Daech) en Syrie et en Irak, malgré les pressions du président américain Donald Trump.

                          Hier, la ministre française de la Justice, Nicole Billoubet, a rejeté toute éventualité d’un rapatriement des combattants français, dans une déclaration à la chaîne de télévision publique France 2.

                          “Il y a une nouvelle situation géopolitique, à l’ombre du retrait américain. De ce fait, nous ne changerons pas notre politique actuelle (…) Nous ne répondrons pas donc dans cette conjoncture à ces demandes”, a déclaré Mme Billoubet, en référence aux tweets samedi de Donald Trump dans lesquels il avait dit que “les États-Unis demandent à la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et aux autres alliés européens de reprendre plus de 800 combattants de l'EI que nous avons capturés en Syrie afin de les traduire en justice”.

                          Et d’expliquer qu’“il n'y a pas d'alternative car nous serions forcés de les libérer. Les États-Unis ne veulent pas que ces combattants de l'EI se répandent en Europe”. Berlin est dans la même situation. “Nous devons pouvoir garantir que des poursuites judiciaires sont possibles ici”, a déclaré la ministre de la Défense Ursula von der Leyen dans une émission en ligne organisée par le journal populaire Bild.

                          “Nous n'avons en Syrie aucun gouvernement sur lequel nous appuyer, (le président syrien Bachar al-Assad ne peut pas être notre partenaire, les Forces démocratiques syriennes (FDS, alliance rebelle arabo-kurde, ndlr) ne sont pas un gouvernement”, a pointé la ministre conservatrice.

                          Berlin veut “se concerter avec la France et la Grande-Bretagne (...) sur la façon de procéder”, a-t-il encore précisé dimanche soir sur la première chaîne de télévision allemande ARD.

                          En Belgique, le ministre de la Justice, Koen Geens, a réclamé dimanche une “solution européenne”, appelant à “réfléchir tranquillement et regarder ce qui comporte le moins de risques sécuritaires”.

                          Hier, cet épineux problème a été l’un des sujets d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne à Bruxelles qui se sont rencontrés pour discuter, entre autres, de “la situation en Syrie, en particulier les derniers développements intervenus sur le terrain”, selon l'ordre du jour de cette rencontre.

                          Alors que Daech est sur le point de perdre son dernier fief en Syrie, face à une vaste offensive de la coalition arabo-kurde, soutenue par les États-Unis, le sort des étrangers retenus par les forces kurdes n'a toujours pas été tranché. Ils sont Français, Allemands, Irlandais, Italiens, Anglais ou encore Canadiens. Les hommes sont en prison, les femmes et les enfants dans des camps de déplacés.

                          Libeté
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Harrachi

                            Voudrais-tu dire que moi et eux sommes des "anormaux" et que nous avons besoin d'être "rééduqués" ?
                            Je parle des enfants des Jihadistes qui sont élevés par des terroristes dont l'éducation est déplorable, ils ont donc besoin d'être rééduqués afin de devenir des citoyens normaux dans le pays ou ils vivront.
                            Ils ne doivent plus être au contact de leurs parents, il faut les confier à des éducateurs spécialisés.
                            Quand à toi, je ne dis pas que tu es anormal, ça ne me regarde pas, ce qui me regarde c'est que l'on rapatrie de personnes potentiellement dangereuses.
                            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                            • #15
                              Y a des conventions internationales qui les obligent de rapatrier leurs ressortissants.
                              Ils peuvent aussi rester détenus en Syrie si ce pays le décide.

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