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Comprendre pourquoi le junte militaire s'est-elle souillée avec l'imposture Bouteflika?

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  • Comprendre pourquoi le junte militaire s'est-elle souillée avec l'imposture Bouteflika?

    C'est sans doute à ce stade, qu'il aurait lieu de cogiter à propos de l'invraisemblable retour "aux affaires de Boutef" après dix-neuf (19 ans) de bannissement.

  • #2
    je ne sais pas qui souille l'autre !

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    • #3
      " je ne sais pas qui souille l'autre !"

      Vous démontrez donc que vous ne maîtrisez pas les arcanes de la politique algérienne comme nombreux autres.

      Souvenez-vous que Boutef avait refusé la charge de chef d'Etat car l'armée avait refusé qu'il prenne son contrôle. D'où Boutef avait décliné l'offre en déclarant " tout Président au monde est automatiquement chef des armées et pourquoi devrais-je être le seul à être un Président à 3 quarts?.

      - A plusieurs reprises, Bouteflika s'est paré du titre de ministre de la Défense, qui ne figure pas parmi ses attributs constitutionnels. «Il veut faire ce qu'a fait Boumediene: mettre les militaires hors du pouvoir», commente un observateur familier du personnage. Mais toucher aux généraux, c'est menacer les filières de prélèvement qu'eux-mêmes, parmi d'autres, ou leurs proches contrôlent dans la vie économique algérienne - «un système aux adhérences considérables»,
      (...).
      La Cour des comptes lance une enquête sur sa gestion des fonds publics: chaque année, les ambassades algériennes qui avaient des reliquats budgétaires étaient priées de les transférer sur un compte en Suisse - certains témoins de l'époque affirment que ce compte était au nom personnel de Bouteflika. Ce dernier riposte qu'il fallait bien financer les mouvements de libération.

      Il aurait restitué une partie du magot au Trésor, obtenant en contrepartie du général Larbi Belkheïr, chef de cabinet de Chadli, le versement de sa retraite de ministre. Aujourd'hui, Belkheïr s'est mis au service de «Boutef». Cinquième coup de gong: c'est le retour au pouvoir-.

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      • #4
        Vous démontrez donc que vous ne maîtrisez pas les arcanes de la politique algérienne comme nombreux autres.
        non c'est je n'aime pas philosopher sur des choses simple.

        tu as parlé de souillure (salissure, saleté..), boutef est entaché de corruption et de vol de l'argent du peuple.
        les militaires sont entachés de de tout ca en plus du sang des algériens et ceci en plusieurs occasions et sur toutes les franges de ce peuple.
        donc qui sali qui ? that's the question.

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        • #5
          " donc qui sali qui ? that's the question."


          Il vous faut lire le titre du sujet.

          - Il faut dire que la cohabitation entre le chef de l'Etat et les responsables de l'armée n'a pas été facile au cours de ces cinq dernières années et que la méfiance est aujourd'hui mutuelle. L'ex-ministre des Affaires étrangères de Boumediene avait été adoubé en 1999 par la hiérarchie militaire avec pour mission de redorer le blason du pays, terni par des années de «sale guerre».

          «Il y avait un accord. Il était là pour améliorer l'image de l'Algérie à l'extérieur et appliquer la trêve négociée avec l'Armée islamique du salut [AIS, le bras armé du FIS]. Mais il ne devait pas aller au-delà, ni s'occuper de la gestion interne de l'institution militaire ou intervenir dans sa chaîne de commandement», dit Chafik Mesbah.

          Bouteflika va remplir son contrat: l'Algérie, peu à peu, redevient un pays fréquentable. Mais il cherche aussi à s'emparer de tous les leviers du pouvoir. Il acquiert, en effet, assez vite la conviction que l'armée n'est peut-être pas aussi forte qu'il y paraît ou qu'elle se plaît à le faire croire-.

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          • #6
            Moussa el hadj, el hadj moussa

            Tous Responsables du Désastre où l'on est actuellement

            et ca va s'empirer s'il persistent à vouloir rester au pouvoir.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              Comprendre pourquoi le junte militaire s'est-elle souillée avec l'imposture Bouteflika?
              Il n'y a qu'un marocain qui puisse poser une telle question.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                " Il n'y a qu'un marocain qui puisse poser une telle question."

                A l'ambassade algérienne de Berlin, je suis immatriculé sous le No 72 en page 28 de mon passeport.

                Auparavant, je bénéficiais du numéro 21, mais j'ai été dégradé en raison du fait que l'Algérie m'avait coupé mon passeport durant 12 ans pour objection au service militaire.

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                • #9
                  " Il n'y a qu'un marocain qui puisse poser une telle question."
                  -----------

                  On n'a pas besoin des marocains pour passer pour des hmars acceptant un mort (lahi rehmo) au pouvoir.

                  Ils n'ont pas besoin de nous ridiculiser.

                  On sait le faire tout seul dans la joie, le bonheur et l'allégresse.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                  • #10
                    Analyses Politiques - Présidentielles Algérie, les islamistes.

                    Chawki Salhi ex-président du Parti socialiste des travailleurs (PST) et président du Parti de l’Union des travailleurs socialistes (UTS)....

                    Chawki Salhi continue la discussion sur les présidentielles en examinant la situation du courant islamiste qui a beaucoup régressé. Pourquoi cette régression en plein essor de la religiosité ? Comment se positionnent les partis islamistes et pourquoi ?

                    dz(0000/1111)dz

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                    • #11
                      Il faut arrêter de croire que l'armée est toute puissante en Algérie. Parler de Junte militaire est ridicule, c'est une vision caricaturale de l'oligarchie algérienne.

                      L'armée a une part de pouvoir, mais elle n'est pas toute puissante. Demain si l'armée impose complètement sa volonté, les autres clans du pouvoir peuvent contre carrer l'armée en sortant les dossiers et en sabotant l'armée soit par l'appel de puissances étrangères comme les États-Unis et la France, soit en encourageant le peuple à se rebeller.

                      L'oligarchie Algérienne c'est un triumvirat, il y a trois têtes, l'armée , le renseignement, et la mafia.

                      Et la mafia est elle même divisée en plusieurs factions. Même l'armée.

                      Les rapports entre les clans sont complexes.

                      Ceux qui veulent tout résumer par l'armée sont restés coincés aux temps de Boumédiene et Chadli.

                      D'ailleurs même avant l'indépendance l'Algérie était divisée politiquement comme tel, avec le FLN, l'ALN et le MALG.

                      C'est ce qui fait la force de la dictature algérienne, une des dernières survivantes du monde arabe, contrairement aux régimes arabes classiques qui ont chutés ou vacillés, la dictature algérienne se fonde sur un principe d'équilibre des pouvoirs entre differentes factions, le pouvoir n'est pas concentré dans une seule main.

                      En Libye le pouvoir c'était Kadhafi et sa famille. Une fois liquidé , le régime tombe.

                      En Algérie, tu ne sais même pas envers qui t'attaqué. En plus une part non négligeable de la population est complice avec le système. Même si tu brûles El Mouradia, il y a toujours d'importants réseaux disséminés.

                      Tout ça c'est bien compliqué et complexe, loin des analyses à deux balles d'Al Magharibiya et consorts.
                      Dernière modification par Gengis Khan, 17 février 2019, 20h13.

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