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EL MOUDJAHID-Slogan facile, message obscur

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  • EL MOUDJAHID-Slogan facile, message obscur

    PUBLIE LE : 18-02-2019 |
    EDITORIAL

    Que des formations politiques ne se prononcent pas sur leur participation au scrutin du 18 avril ou fassent le choix extrême du boycott, il s’agit là d’une attitude qui n’est pas nouvelle, au demeurant, et c’est bien leur droit, d’autant plus que cette posture leur évite l’humiliation d’un score électoral dont on devine la faiblesse et la maigreur. A l’évidence, les échecs sont toujours durs à surmonter, surtout qu’ils ne sont pas sans conséquences sur les dirigeants et les militants, car, parfois, les uns et les autres sont contraints d’effectuer des révisions parfois déchirantes qui peuvent ébranler leurs convictions et faire basculer leur positionnement social. C’est plutôt une stratégie qui s’avère moins coûteuse que celle qui consiste à opter ainsi pour le statut d’observateur de l’arène politique et de susciter la haine et l’hostilité vis-à-vis de la majorité qui s’impose par son ancrage, son programme, ses principes. Il arrive que certaines personnes appartenant à ce genre de formations politiques, par acquis de conscience ou par mesure de précaution, se démarquent des appels anonymes à investir la rue, en mettant en garde contre les manipulations et en dénonçant d’éventuelles violences. Une position saine, voire courageuse, si elle n’entretient pas l’équivoque et si elle n’est pas accompagnée d’un appel tout aussi dangereux à la violence, ces mêmes personnes déclarent que leur parti appuiera « toute révolte du peuple contre le système », au moment où le quotidien qui leur sert de support entretient toute une propagande d’une rare violence contre les institutions de la République et encourage les pyromanes de tout bord en ânonnant un slogan lassant, peu original et usé jusqu’à la corde, celui du « changement, c’est maintenant », brandi lors des campagnes électorales françaises, d’abord par Mitterrand, il y a quarante ans, suivi par la suite par les animateurs de l’opposition française de gauche comme de droite. A l’évidence, si le slogan paraît facile, le message qu’il véhicule est plutôt obscur. L’opinion publique a le droit de savoir ce qui se cache derrière ce slogan de « changement » indéfini qu’on oppose de manière mécanique à la « continuité » Prônée par tous ceux qui soutiennent la candidature du président de la République. Parce qu’ils n’osent pas se montrer en plein jour, parce qu’ils ne défendent que leurs intérêts personnels au détriment de ceux de la collectivité nationale, parce qu’ils ne rêvent que de grossir démesurément leur fortune déjà colossale, les parrains du changement recrutent des funambules, lancent des appels non identifiés pour que les gens de bonne volonté investissent la rue et affrontent les forces de sécurité. Ces gens-là sans âme et sans scrupules, en appelant à un changement par la violence, s’affirment comme de véritables criminels. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier ce type de grossiers manipulateurs. Et ils ne peuvent pas réussir leur entreprise pour une raison très simple : Le peuple ne les connaît pas et il n’est pas prêt à suivre des aventuriers qui veulent plonger le pays dans le désordre et le chaos et revenir à l’ère du parti unique et des mécanismes de la cooptation politique. Le peuple connaît très bien le Président Bouteflika, son parcours et ce qu’il a fait pour l’Algérie en matière de paix, de réconciliation et de réalisations, allant des infrastructures de base comme les routes et les autoroutes, les écoles, les hôpitaux et les logements, jusqu’aux politiques de l’emploi et de réduction du chômage, de soutien aux agriculteurs et d’accompagnement aux investisseurs, sans oublier la dimension sociale et sans évoquer ici les réformes politiques. Et le peuple fera savoir son choix souverain le 18 avril en votant massivement pour la stabilité, la solidarité et la prospérité de l’Algérie.
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    infrastructures de base comme les routes et les autoroutes, les écoles, les hôpitaux et les logements, jusqu’aux politiques de l’emploi et de réduction du chômage, de soutien aux agriculteurs et d’accompagnement aux investisseurs, sans oublier la dimension sociale et sans évoquer ici les réformes politiques.
    non ..; walah .. évoque nous ces reforme politique ...
    le mec a listé tous.. et tous a coup , arriver au reforme politique ... il la joue genre " c'est tellement évident que makaleh nahadrou 3lihoum"
    maintenant , je pense que cela expliquera pour certain ce que veulent dire les algeriens par "tahan" ou " thahna" qui y a au tour de boutef
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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