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Algérie: Le sursaut des mémoires blessées

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  • Algérie: Le sursaut des mémoires blessées

    FACE À L'NTOX ET À LA MANIPULATION SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
    Le sursaut des mémoires blessées
    Par Hocine NEFFAH -
    Mercredi 20 Fevrier 2019

    L'enjeu se présente en termes de paix et de stabilité au sein de la société dans la perspective de les consolider et les renforcer davantage.

    Des appels se font propager ici et là dans la capitale et d'autres villes du pays pour manifester et occuper la rue. Les réseaux sociaux pullulent de ce genre d'«invitation», consistant à exprimer des avis politiques comme une forme de rejet du statu quo. Seulement, ces appels frappés d'opacité et d'absence de démarche claire en soi, interroge le fort intérieur du citoyen lambda, quant aux tenants et aboutissants de ces appels qui sont, somme toute, arlésiens en termes d'éléments qui se dissimulent derrière.

    L'enjeu est délicat, le contexte est particulier, ce qui fait dire à un nombre important de la société que recourir à ce genre d'initiatives et de démarches, pourrait entraîner des pans entiers de la société dans une situation d'incertitude politique, quasi inéluctable de par les interférences et les ramifications qui puissent se mêler les unes aux autres quant à une décantation sans issue en mesure d'être salvatrice et porteuse de sérénité et de calme au sens politique du terme. Le pays était exsangue durant les années 90 avec son lot et cortège de drames et de tragédie à cause d'un processus de violence qui s'est déclenché menaçant de la sorte le socle de la République et les institutions de l'Etat.

    Cette période qui est venue après la parenthèse de l'ouverture démocratique et la mise en place du multipartisme, en bannissant l'ère monolithique et ses affres, l'expression démocratique des Algériens avait connu son essor et son éclosion avant que les semblants de révolutions colorées et ceux du «printemps arabe» ne connaissent leur forme la plus hybride, en cachant mal leurs desseins inavoués. En effet, celles-ci répondaient à un agenda bien entretenu et savamment orchestré par des officines visant à recomposer l'échiquier, de telle sorte que les pseudos changements devraient obéir surtout à la démarche hégémonique desdites puissances, en quête d'espace vital pour se redéployer économiquement via la stratégie de mainmise sur les richesses naturelles des pays souverainistes. La meilleure façon pour arriver à leurs fins, c'est d'impliquer les forces rétrogrades dans ce sale jeu, en entraînant les crédules dans le sillage de ce processus qui ressemble à un plan ourdi.

    La jeunesse qui est née dans les années 90 n'a pas vécu les affres de la violence qui n'a épargné aucun Algérien et aucune Algérienne en vivant au rythme du deuil et de la menace quotidienne. Cette réalité dont la génération qui a maintenant à peine 20 ans, ne mesure pas la portée de la situation dans laquelle vivaient des pans entiers de la population algérienne sous les coups du terrorisme aveugle qui menaçait sa quiétude et sa sécurité.

    Exprimer son désarroi est une chose qui va dans le sens même de la démocratie et le droit, voire de la liberté d'expression sous toutes ses formes pacifiques, mais faire de la mal-vie et du malaise social des Algériens une espèce de piédestal pour réaliser ses fins sordides obéissant à des agendas visant la destruction de l'Etat-nation, à le réduire juste à une province inféodée à la volonté des puissants de ce monde, cela risque de coûter très cher à la patrie dans la mesure où on confond pouvoir et Etat. La démarcation est de taille à ce niveau d'appréciation des enjeux et les retombées d'un choix suicidaire qui ne tient pas compte de la réalité de la géostratégie du monde et les dangers qui se trament dans ce sens.

    L'Expression
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