Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Quand l'antisémitisme pousse des familles juives à déménager

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Quand l'antisémitisme pousse des familles juives à déménager

    Face à la hausse des actes antisémites au cours des dernières années de nombreuses familles juives ont préféré déménager dans des secteurs où elles se sentent davantage en sécurité.

    Il y eu le meurtre de Sarah Halimi en 2017, celui de Mireille Knoll en mars dernier. Plus récemment, des actes antisémites ont aussi été constatés en marge de rassemblements des gilets jaunes, avec des croix gammées sur le visage de Simone Veil, taguées sur des boîtes aux lettres dans Paris, des “quenelles” ou encore des injures virulentes à l’encontre du philosophe Alain Finkielkraut. Autant d'actes dénoncés par la majorité de la classe politique et par une marche “contre l'antisémitisme” qui a réuni mardi soir plus de 20.000 personnes à Paris.

    Selon un récent rapport du ministère de l’Intérieur, le nombre d’actes à caractère antisémite a bondi de 74% en 2018. C’est ce climat, qui pousse, chaque année, de nombreuses familles juives à quitter leurs domiciles pour rejoindre des quartiers jugés plus sûrs. Ce phénomène, souvent qualifié d’“alya de l’intérieur” ou de “petite alya” est de plus en plus fréquent dans certains secteurs. Il fait référence à un terme hébreu, qui signifie littéralement “ascension” et qui désigne les juifs qui quittent la France pour rejoindre l’état d’Israël.

    Une "petite alya"
    Selon Jérôme Fourquet, directeur de l'Ifop, et auteur du livre L'An prochain à Jérusalem, en région parisienne, "sur une quinzaine d'années, des effectifs de populations ou de familles juives se sont effondrés dans toute une série de communes de Seine-Saint-Denis". Le politologue livre des chiffres, dans certaines communes: "à Aulnay-sous-Bois, le nombre de familles de confession juive est ainsi passé de 600 à 100, au Blanc-Mesnil de 300 à 100, à Clichy-sous-Bois de 400 à 80 et à La Courneuve de 300 à 80".
    Mais si ces données sont recueillies sur des bases communautaires, aucune statistique officielle ne permet de rendre compte du phénomène. Différents observateurs et élus locaux s'accordent à dire que ce mouvement existe bien.
    “Ce type de déplacement traduit un antisémitisme de proximité, qui règne dans certains quartier populaires et qui exerce une forme de pression sur les familles juives”, estime Yonathan Arfi, vice président du Crif, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France.
    Pour ce dernier, il s’agit surtout “d’incivilités”. Des boîtes aux lettres taguées, des mezouza arrachées, (objets de culte juif, accrochés à l'encadrure de portes d’entrées), des enfants malmenés…
    “Ce sont des actes qui passent sous les radars, mais qui créent un tel malaise pour ces familles qu’elle se sentent obligées de fuir”.
    Pour François Pupponi, maire de Sarcelles pendant vingt ans, aujourd’hui député Divers gauche du Val d’Oise, il existe depuis longtemps deux types "d’alya".
    “Il y a ceux qui peuvent et qui veulent partir en Israël et il y a ceux qui ne peuvent pas, financièrement, ou qui ne veulent pas, pour diverses raisons”, dit l’élu à BFMTV.com. Il ajoute: “mais ces derniers savent aussi qu’ils ne peuvent plus vivre là où ils vivent et choisissent donc de s’installer ailleurs en France”.
    Un phénomène qui a surtout touché l’Ile-de-France, où vit la moitié des quelques 500.000 juifs de France, et plus particulièrement la communauté juive de Seine-Saint-Denis.

    Un antisémitisme ancré dans la société
    “Dans ce département, le profil des agresseurs à muté”, estime François Pupponi. “Il y a dix ans, les actes antisémites étaient commis par des adultes, qui avaient de forts préjugés sur les juifs, comme le fait qu’ils aient ‘beaucoup d’argent’.

    "Aujourd’hui, ce sont surtout des gamins de 14-15 ans, baignés dans des fantasmes autour de la question israélo-palestinienne qui commettent les agressions”, poursuit le député.
    D’autant que comme l’explique Sammy Ghozlan, président du Conseil des communautés juives de Seine-Saint-Denis, il y a beaucoup d’actes antisémites qui sont signalés au Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), qu’il dirige, mais qui ne font pas l’objet de plaintes. Selon une étude sur l’antisémitisme, publiée en décembre dernier par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, près de 80% des sondés expliquent qu’ils ne signalent pas les incident graves à la police ni à aucun autre organisme, “parce qu’ils pensent que ça ne changerait rien”.
    “L’antisémitisme semble être si profondément enraciné dans la société que le harcèlement régulier fait désormais partie intégrante de leur vie quotidienne”, précise l’étude à propos des personnes de confessions juives.
    100 familles relogées tous les ans à Sarcelles
    Ceux qui ont les moyens sont donc partis de Saint-Denis, de Stains ou encore d’Aulnay-sous-Bois pour s’établir dans l’ouest parisien, dans le XVIIe arrondissement de Paris, à Neuilly-sur-Seine ou à Levallois (Hauts-de-Seine). Quant à ceux avec moins de moyens, ils se sont retrouvés dans des villes comme Créteil ou Sarcelles, surnommée “la petite Jérusalem”.
    “Ils savaient que dans ces lieux, ils pourraient vivre leur judaïsme pleinement et librement”, explique le député DVG.
    Une autre élue locale indique d’ailleurs que tous les ans, la mairie de Sarcelles attribue des logements sociaux à environ une centaine de familles dans cette situation.
    Mais il n’y pas que la Seine-Saint-Denis que les juifs sont partis. Beaucoup d’habitants du Val d’Oise ont, ces dernières années, élu domicile à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne, ou à Versailles dans les Yvelines. Nombreux sont également ceux qui ont décidé de quitter le XIXe arrondissement de Paris, “où le mélange des genres” ne fonctionnait pas, selon François Pupponi.


    Insécurité et petites annonces
    L'émigration peut aussi avoir lieu ailleurs en France. En 2015, après l’attentat de l’Hypercacher, le président du consistoire de Limoges publie une annonce pour le moins originale et invite ses coreligionnaires à faire leur alya dans sa commune de Haute-Vienne. “Petite communauté très sympa et chaleureuse serait heureuse d’accueillir dans une grande et belle synagogue des familles juives souhaitant fuir la région parisienne et ses banlieues avec leur lot de violences antisémites”, pouvait-on alors lire sur le site du consistoire.
    “On est en train d’accepter que de l’insécurité produise de la ségrégation”, se désole le vice-président du Crif.
    Ce dernier pointe aussi du doigt le rôle de l’école publique dans certains quartiers, qui selon lui, n’a pas su “se constituer en havre de paix” pour ses élèves.
    “Les troubles qui avaient lieu à l’extérieur des établissements se sont insinués dans l’enceinte des établissements”, dénonce Yonathan Arfi. “Quand certains parents apprennent que leurs enfants ont été malmenés à l’école, c’est simple, ils les retirent”, confie Joël Mergui, le président du consistoire de Paris.
    S’en suit le plus souvent un effet boule de neige: si les parents retirent leurs enfants des établissements, ils doivent généralement déménager. Plus ils sont nombreux à quitter leur commune, plus les commerces ou les lieux de cultes tendent à disparaître. À Trappes, comme à Saint-Denis, les synagogues sont désormais fermées.
    “Dans certaines de ces villes, on comptait il y a dix ans entre 200 et 400 familles juives, elles sont désormais largement moins d’une centaine, c’est la désolation”, indique Sammy Ghozlan.
    Joël Mergui, qui parle de son côté de “territoires perdus de la République” invite l’État, au delà des paroles, à largement les réinvestir.
    Source : BFMTV

  • #2
    pauvres petits choux .............. si c'est pas une raison d'aller prendre possession de la terre que dieu ( himself ) leur a promis.
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      Face à la hausse des actes antisémites au cours des dernières années de nombreuses familles juives ont préféré déménager dans des secteurs où elles se sentent davantage en sécurité.
      Je ne comprends pas ces éternels pleunicheurs juifs, ils ont squatté tout un pays (Palestine) pour s'y rassembler mais continuent toujours d'avoir deux pieds dans des pays différents. Est-ce pour garder toujours le contrôle de ces pays ?
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

      Commentaire


      • #4
        mais continuent toujours d'avoir deux pieds dans des pays différents.
        Comme tous les binationaux ! Cela ne vous rappelle rien ?

        Commentaire


        • #5
          Quand l'antisémitisme pousse des familles juives à déménager
          ne t'inquiéte pas,un pieds en Israël,un pied en France..pour les allocs.
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

          Commentaire


          • #6
            ne t'inquiéte pas,un pieds en Israël,un pied en France..pour les allocs.
            Phénomène bien connu ! Un pied en Algérie, un pied en France...pour les allocs.

            Commentaire


            • #7
              Comme tous les binationaux ! Cela ne vous rappelle rien ?
              Au moins eux ils n'ont pas squatté tout un pays au détriment d'un autre peuple.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

              Commentaire


              • #8
                Au moins eux ils n'ont pas squatté tout un pays au détriment d'un autre peuple.
                Mais cela viendra...

                Commentaire


                • #9
                  Mais cela viendra..
                  dieu t'entende
                  Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                  alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

                  Commentaire


                  • #10
                    S'en prendre à un juif lambda est degeulasse, mais feindre d'oublier qu'Israël n'est pas n'importe quel état, en parler comme un lieu de villégiature banal témoigne à mon avis d'une négation des souffrances palestiniennes.

                    Commentaire


                    • #11
                      Dès qu'on est expatrié, on subit peu ou prou des exactions de la part des autochtones.
                      Je ne pense pas que les Juifs en subissent plus que d'autres, incluant en France.

                      Y a des pays oû le bien vivre ensemble est un fait, comme ici au Canada. D'autres oû c'est plus difficile. La France a toujours été difficile avec ses étrangers, sémites ou pas..

                      C'est triste que l'antisémitisme renaît en France.

                      Commentaire


                      • #12
                        Mais cela viendra...
                        Ils nous ont squatté pendant plus de 130 ans, alors on est loin encore du compte
                        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

                        Commentaire


                        • #13
                          L'islamophobie le racisme se cachent toujours derrière les faits divers pour balancer d'énormes clichés et sous entendus.

                          Quand l'antisémitisme primaire souhaite que les tombent des cimetières juives déménagent....
                          Dernière modification par panshir, 20 février 2019, 21h46.

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est souvent un sionisme prétexté par un antisémitisme.

                            Commentaire


                            • #15
                              Ce qui pousse les familles juives de France a déménager en Israël,puisque c'est celà dont il s'agit, sont les avantages qu'offre l'état d'Israël a ces nouveaux colons, logement gratuit, dépenses santé gratuite, exonération de toute charge a l'état...ect ....ils n'ont qu'à faire des enfants pour les écoles talmudiques, Israël s'occupe du reste.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X