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Les entrepreneurs algériens parlent de discrimination

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  • Les entrepreneurs algériens parlent de discrimination

    Ce problème est général, et ne concerne pas unqiuement les entreprises BTP....
    M. Abdelmadjid Dennouni, président de l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), invité du forum de la radio El-Bahia, a déploré, hier, ce qu'il a appelé «la concurrence déloyale entre les entreprises nationales et les entreprises étrangères, faisant allusion à une certaine discrimination notamment au niveau de l'environnement administratif».

    «Les prix offerts aux entreprises étrangères dépassent de loin ceux offerts aux entreprises nationales. A titre d'exemple, le prix du mètre carré est fixé entre 30.000 et 40.000 dinars pour les entreprises étrangères, alors qu'il ne dépasse pas les 22.000 dinars pour les entreprises nationales. Pour soumissionner, les entreprises étrangères ne sont pas tenues de présenter un gros dossier, contrairement aux entreprises nationales qui sont obligées de présenter un dossier volumineux, chose qui consiste en une grande contrainte pour nos entreprises», a-t-il expliqué.

    Concernant la main-d'oeuvre locale, M. Dennouni a déclaré qu'»il n'existe pas une main-d'oeuvre locale qualifiée à 100%. C'est pourquoi nous avons demandé aux ministères du Travail et de l'Emploi et de la Solidarité plus de souplesse concernant la main-d'oeuvre qualifiée qu'on doit ramener de l'étranger, chose qui est autorisée pour les entreprises étrangères, contrairement à nous». Il a ajouté que «le code des marchés algérien est lourd, il nécessite des amendements et des réformes, car il pénalise les entreprises, notamment en ce qui concerne les lois parafiscales». «Qu'ils nous donnent les mêmes conditions que les étrangers et nous ferons des miracles».

    Evoquant le grand projet de l'autoroute Est - Ouest, M. Dennouni a indiqué: «on a dit de nous que nous n'avons pas d'expérience pour les grands projets. On doit donc s'accrocher à la sous-traitance et c'est une occasion pour nous pour le transfert des technologies».

    S'agissant du programme présidentiel d'un million de logements, M. Dennouni a souligné que les entreprises privées prennent en charge la moitié du programme, malgré les aléas et les contraintes. Interrogé sur certaines entreprises non qualifiées, ne respectant pas les délais de livraison et bâclant le travail, le président du l'UGEA a annoncé que celles-ci ne dépassent guère les 8%. Quelque 1.400 recours ont été déposés par les maîtres d'ouvrage auprès du Conseil d'Etat, rappelle-t-on. Notons que l'union des promoteurs, créée en 1989, compte quelque 6.700 adhérents (entrepreneurs) activant dans le secteur de BTPH. L'UGEA est représentée dans 44 wilayas

    QO.
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