Antisémitisme : au dîner du CRIF, Macron promet des « actes tranchants »
Pour lutter contre la « haine » antijuifs, le chef de l’Etat a notamment annoncé mercredi le dépôt en mai d’une proposition de loi contre les propos racistes sur le Net.
Par Louise Couvelaire Publié aujourd’hui à 01h14, mis à jour à 10h46
C’était un discours très attendu. Dans un contexte particulièrement tendu. Mercredi 20 février, à Paris, Emmanuel Macron était l’invité d’honneur du 34e dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), un rendez-vous très politique où se pressent présidents et ministres – anciens et actuels –, personnalités publiques et dirigeants d’institutions, diplomates et représentants des cultes.
Sous très haute protection – plus de 200 gendarmes et policiers avaient été mobilisés pour sécuriser le Carrousel du Louvre, où se déroulait le dîner –, l’édition 2019 a accueilli, entre autres, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, la garde des sceaux, Nicole Belloubet, les ex-premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, la présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, qui recevait cette année le prix du CRIF.
Les représentants de la communauté juive l’avaient fait savoir : ils attendaient du président de la République des « mesures concrètes ». En annonçant que plusieurs associations racistes ou antisémites seront dissoutes, à commencer par Bastion social, Blood and Honour et Combat 18, le chef de l’Etat a en partie satisfait à cette requête.
« La situation s’est encore aggravée ces dernières semaines. Notre pays – comme d’ailleurs l’ensemble de l’Europe et la quasi-totalité des démocraties occidentales – est confronté à une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la seconde guerre mondiale », a déclaré, en préambule, le chef de l’Etat, la mine grave et le timbre sourd.
Pour lutter contre la « haine » antijuifs, le chef de l’Etat a notamment annoncé mercredi le dépôt en mai d’une proposition de loi contre les propos racistes sur le Net.
Par Louise Couvelaire Publié aujourd’hui à 01h14, mis à jour à 10h46
C’était un discours très attendu. Dans un contexte particulièrement tendu. Mercredi 20 février, à Paris, Emmanuel Macron était l’invité d’honneur du 34e dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), un rendez-vous très politique où se pressent présidents et ministres – anciens et actuels –, personnalités publiques et dirigeants d’institutions, diplomates et représentants des cultes.
Sous très haute protection – plus de 200 gendarmes et policiers avaient été mobilisés pour sécuriser le Carrousel du Louvre, où se déroulait le dîner –, l’édition 2019 a accueilli, entre autres, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, la garde des sceaux, Nicole Belloubet, les ex-premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, la présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, qui recevait cette année le prix du CRIF.
Les représentants de la communauté juive l’avaient fait savoir : ils attendaient du président de la République des « mesures concrètes ». En annonçant que plusieurs associations racistes ou antisémites seront dissoutes, à commencer par Bastion social, Blood and Honour et Combat 18, le chef de l’Etat a en partie satisfait à cette requête.
« La situation s’est encore aggravée ces dernières semaines. Notre pays – comme d’ailleurs l’ensemble de l’Europe et la quasi-totalité des démocraties occidentales – est confronté à une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la seconde guerre mondiale », a déclaré, en préambule, le chef de l’Etat, la mine grave et le timbre sourd.