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LE MARIN
Deux marins morts et six disparus : le bilan est lourd pour la bagarre à bord du thonier taiwanais le Wen Peng, dans l’océan Indien, le 20 février, qui rappelle les situations d’esclavage. Beaucoup ont fini par-dessus bord.
Selon le ministère taiwanais des Pêches, le 20 février, une sanction disciplinaire a provoqué une dispute à bord du Wen Peng. Le premier lieutenant a alors mortellement poignardé deux marins, et un affrontement général a suivi. Selon les différentes sources (AFP, Channel New Asia, département des pêches de Taiwan), onze marins ont fui en sautant par-dessus bord, ou bien ont été jetés à la mer, alors que le navire se trouvait à 1 500 milles au nord-est de l’île Maurice.
Quelques heures plus tard, le capitaine du thonier et cinq matelots qui s’étaient barricadés dans une cabine ont eux aussi sauté à l’eau. Une douzaine de marins auraient été récupérés par des navires alentour : des bateaux de pêche taiwanais et un porte-conteneur australien. Six marins seraient toujours portés disparus. Un homme brandissant une barre de métal aurait empêché des sauveteurs d’un navire voisin de monter à bord du Wen Peng.
Restent à bord du thonier, en théorie, l’officier violent et trois autres marins étrangers, qui seraient blessés. Un avion militaire australien a été envoyé sur zone, et un navire des gardes-côtes taiwanais qui a 13 jours de route. Le Wen Peng embarquait un capitaine et un chef-mécanicien taiwanais, et des marins philippins et indonésiens. L’industrie de la pêche taiwanaise emploie plus de 160 000 travailleurs étrangers et est régulièrement accusée de violation des droits humains à leur encontre.
Solène LE ROUX
Deux marins morts et six disparus : le bilan est lourd pour la bagarre à bord du thonier taiwanais le Wen Peng, dans l’océan Indien, le 20 février, qui rappelle les situations d’esclavage. Beaucoup ont fini par-dessus bord.
Selon le ministère taiwanais des Pêches, le 20 février, une sanction disciplinaire a provoqué une dispute à bord du Wen Peng. Le premier lieutenant a alors mortellement poignardé deux marins, et un affrontement général a suivi. Selon les différentes sources (AFP, Channel New Asia, département des pêches de Taiwan), onze marins ont fui en sautant par-dessus bord, ou bien ont été jetés à la mer, alors que le navire se trouvait à 1 500 milles au nord-est de l’île Maurice.
Quelques heures plus tard, le capitaine du thonier et cinq matelots qui s’étaient barricadés dans une cabine ont eux aussi sauté à l’eau. Une douzaine de marins auraient été récupérés par des navires alentour : des bateaux de pêche taiwanais et un porte-conteneur australien. Six marins seraient toujours portés disparus. Un homme brandissant une barre de métal aurait empêché des sauveteurs d’un navire voisin de monter à bord du Wen Peng.
Restent à bord du thonier, en théorie, l’officier violent et trois autres marins étrangers, qui seraient blessés. Un avion militaire australien a été envoyé sur zone, et un navire des gardes-côtes taiwanais qui a 13 jours de route. Le Wen Peng embarquait un capitaine et un chef-mécanicien taiwanais, et des marins philippins et indonésiens. L’industrie de la pêche taiwanaise emploie plus de 160 000 travailleurs étrangers et est régulièrement accusée de violation des droits humains à leur encontre.
Solène LE ROUX