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Et maintenant que va faire le pouvoir ?

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  • Et maintenant que va faire le pouvoir ?

    Des milliers d’Algériens dans les rues à Alger, Béjaïa, Oran, Annaba et ailleurs :
    et maintenant que va faire le pouvoir ?

    La mobilisation fut tellement immense et considérable que même la très étatique agence de presse l’APS a fini par traiter ces manifestations populaires inédites à Alger et d’autres villes du pays.

    Face à la mobilisation citoyenne qui a donné lieu à des manifestations de plusieurs milliers d’Algériens dans les villes les plus importantes du pays à l’image d’Oran, Tlemcen, Tiaret, Annaba, Béjaïa, Constantine, sans oublier la grandiose marche à Alger, l’APS a été contraint de souligner que « les manifestants brandissaient des drapeaux et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « oui à la justice », « marche pacifique » et « changement et reformes ». « Les manifestants ont également demandé au président sortant de renoncer à sa candidature à un nouveau mandat », a précisé également l’APS qui n’a donc pas pu taire le cri de liberté des Algériens.

    Le gouvernement a donc pris acte. Les autorités algériennes ont été forcées d’admettre que la rue a parlé. Le mur de la peur a été brisé alors que les marches et les manifestations sont interdites à Alger, en vertu d’un décret exécutif daté de juin 2001 interdisant tout rassemblement ou manifestation dans la Capitale. Plus rien n’a pu retenir la colère des Algériens. Rien, absolument rien, n’a empêché les Algériens de sortir dans les rues pour lancer leurs revendications. La victoire de la rue est, certes, éclatante. La leçon de démocratie est touchante. Le civisme était au rendez-vous. Et l’espoir a jailli des tréfonds des manifestants.

    Mais maintenant que va-t-il se passer ?
    Que va faire le pouvoir face à ces revendications ?


    Pour l’heure, aucune réponse officielle n’est parvenue aux Algériens. Le gouvernement dirigé par Ahmed Ouyahia n’a fait aucun commentaire. Sellal, le directeur de campagne de Bouteflika, n’a même pas réagi. Du moins pas encore. La Présidence de la République conserve le silence. Quelques partis politiques ont fait des déclarations. Mais ces structures n’ont aucun poids puisqu’elles n’ont jamais été consultés ou associés par les Algériens à ces appels à manifester.

    Les revendications des manifestants sont claires et précises :
    le rejet du 5e mandat. Cependant, satisfaire une telle exigence signifie l’abandon pur et simple du projet de candidature d’Abdelaziz Bouteflika. Or, le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature pour l’élection du président de la République est fixé au 3 mars 2019 à minuit. Le pouvoir risque-t-il de procéder au retrait de la candidature du Chef de l’Etat d’ici cette date-là ? Peu probable pour ne pas impensable. Et pour cause, une telle option va semer d’énormes troubles au sein du sérail et le maintien de l’existence du régime risque d’être compromise au regard de la fragilité des rapports entre les divers clans politiques.

    En revanche, cela ne signifie pas que le pouvoir n’a pas peur, ne panique pas et ne cherche pas des issues de secours. Mais avant cela, les autorités algériennes vont certainement attendre les prochains rassemblements et manifestations pour tester la température. Selon nos sources, un courant au sein du régime parie sur l’essoufflement de ces mouvements de contestation et croit savoir que leur banalisation finira par lasser les Algériens en l’absence d’un mouvement politique d’opposition qui peut les récupérer à son compte.

    En revanche, un autre courant au sein du sérail prend très au sérieux l’expression de la rue et l’intègre entièrement dans ses calculs. Si les manifestations continuent de s’amplifier à chaque vendredi, ce courant fera pression pour « faire des sacrifices », à savoir prendre des décisions urgentes qui apporteront de nouvelles données politiques. Il pourrait s’agir de limoger des hauts responsables controversés de leurs postes, procéder en urgence à un remaniement ministériel en écartant les ministres les plus impopulaires ou consentir à financer de nouveaux acquis sociaux dans l’espoir de regagner la paix sociale.

    Mais en aucun cas, les deux courants qui composent le régime algérien n’entrevoit l’abandon du 5e mandat.

    Un scénario bis ou un plan B n’est pas réalisable en à peine une semaine avant la clôture de l’opération de dépôt des dossiers de candidature pour l’élection du président de la République.

    En vérité, la suppression du 5e mandat risque d’aboutir à l’annulation des élections présidentielles ou leur report.

    Ce scénario n’est envisageable que dans le cas où un état d’urgence est décrété par la Présidence de la République en raison de fortes perturbations ou troubles dangereux qui peuvent menacer la sécurité du pays. C’est, peut-être, la seule réponse que peut offrir le régime algérien à ses manifestants qui réclament le changement radical dans leur pays…

    Algerie Part
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Degager.
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

    Commentaire


    • #3
      De-ga-ger.
      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

      Commentaire


      • #4
        Des milliers d’Algériens dans les rues à Alger, Béjaïa, Oran, Annaba et ailleurs :
        et maintenant que va faire le pouvoir ?

        y a rien eu selon toutes les télés ....
        Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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        • #5
          YSN
          y a rien eu selon toutes les télés ....


          tout à fait.

          Ainsi le pouvoir est en train de mépriser le peuple ...


          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Le pouvoir à plusieurs coups d'avance sur le peuple.

            Il n'a annoncé le cinquième mandat que dans l'optique de sonder la population. En ce moment même il observe la réaction du peuple et va décider en conséquence.

            Le pouvoir à toujours l'avantage, c'est lui qui a la possession de balle sur le terrain.

            Pour l'instant le pouvoir essaie de voir si le peuple rejette juste le cinquième mandat, ou si il rejette le système tout entier. Pour l'instant les gens qui sont sorti n'ont que fait contester le cinquième mandat, dans la sorte où « Vous pouvez nous exploiter et nous humilier, mais au moins faite le avec dignité ! » c'est comme ça que je vois ces manifestations. Ils contestent juste le cinquième mandat car c'est trop humiliant, mais sinon il tolère l'asservissement du peuple par les Élites.

            Et dans ce cas justement, le système a toujours l'avantage car il peut calmer le peuple en retirant la candidature de Bouteflika, soit officiellement par retrait officiel de ce dernier , soit officiellement par une invalidité de la candidature prononcé par le Conseil Constitutionnel. Par la suite le pouvoir proposera ou plutôt imposera un homme du sérail qui pourra contenter le peuple. Lamamra peut être.

            Sinon encore mieux, le pouvoir pourra laisser gagner l'opposition, mais ça sera bien évidemment une opposition contrôlée. Soit Makri, soit Ghediri. Ou alors on aura Ghediri président et Makri premier ministre.


            Je pense aussi qu’il y a un retour en puissance du Clan Toufik, je pense que le Clan Toufik va utiliser ces manifestations pour s'imposer une nouvelle fois face au Clan Bouteflika. Le Clan Toufik veut affaiblir le clan Bouteflika pour reprendre une grosse part du gâteau.

            Bref, de toute façon rien ne changera pour le peuple.

            Il y a deux solutions pour faire tomber ce pouvoir :

            - Les officiers et soldats de l'ANP font tomber leur État major et rejoignent la population dans une sorte de révolution des œillets ( meilleur scénario ).

            - Le peuple se révolte vraiment et n'hésite pas à utiliser la violence. Bain de sang à prévoir dans ce cas, mais c'est le prix à payer de la Révolution. ( pire scénario car l'Algérie se retrouverait déstabilisé et elle ne peut se le permettre vu le contexte géopolitique dans lequel elle est ).

            Mais les marches pacifiques actuelles ne serviront à rien, d'autant plus qu'elles ne font que contester le 5ème mandat.

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            • #7
              Hier pour la première fois depuis longtemps,les martyrs de l'Algérie ont reposes en paix ,
              A moins d'une épreuve de force , Le gouvernement (au sens large) est forcé de faire marche arrière ,retirer la candidature de bouteflika et se préparer a quitter le pouvoir,le FLN ne pourra plus tricher aux élections car le peuple tout entier est mobilisé.
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                Un appel a la greve generale sera lancee bientot par les officines machiaveliques du systeme......comme pour un certain 9 septembre 1988
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  Un appel a la greve generale sera lancee bientot par les officines machiaveliques du systeme......comme pour un certain 9 septembre 1988
                  Je ne pense pas.

                  les mouvements islamistes sont vraiment discrédités en Algérie.
                  Le peuple sait que ces mouvements sont tous manipulés par le pouvoir.

                  Le peuple n'a pas mordu hier, et ne mordra pas au piège du pouvoir !
                  Quoique les officines du pouvoir ne vont pas se gêner à pousser à des attentats pour faire peur au peuple, et déclarer l'état de siège !

                  Mais ca sera comme dernier recours, lorsqu'ils se sentiront acculés.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                  • #10
                    Dans les prochains jours, je pense que la situation va se polariser entre le peuple et ce pouvoir en place ...

                    C'est le moment crucial, et critique pour que la véritable opposition se décide enfin :
                    - d'agir sur le terrain avec et auprès de son peuple,
                    - chacun à sa manière, mais de façon concertée


                    pour faire front commun pour la même et unique cible: Cette alliance d'imposteurs du pouvoir qui méprise totalement le peuple algérien.
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                    • #11
                      Un appel a la greve generale sera lancee bientot par les officines machiaveliques du systeme......comme pour un certain 9 septembre 1988
                      Rejouer avec le clown de Belhadj et ce qu'il représente ne marchera plus... Les officines du pouvoir ont intérêt à prendre conscience que l'équation cette fois ci est incontrôlable, et que déclencher un nœud gordien risque de tout emporter...

                      Il y a encore des portes de sorties acceptables. L'autisme des tenants du pouvoir fait qu'elles sont moins honorables aujourd'hui, mais la politique de la tête brûlée qu'affectionnent nos adeptes du ça passe ou ça casse ne vont pas cette fois ci sacrifier 3 millions d'algériens pour garder le pouvoir, comme le clamait Mohamed Lamari en 1992, limogé par Boudiaf au printemps 1992, mais ce sera sacrifier le pays tout entier pour se retrouver dans un trou, car il seront pourchassé partout dans le monde...

                      Yahdikoum rabbi...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        Tout est de savoir si le clan au pouvoir est prêt a aller aux élections sans un plan B maintenant que le plan A a foiré , C'est le moment pour une initiative politique extérieure au pouvoir et proposer une porte de sortie honorable.
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                        • #13
                          les mouvements islamistes sont vraiment discrédités en algérie.
                          tu vis dans quelle planete
                          90% des filles sont hidjabises du moins de ce que j ai vu recemment entre tenes et rocher noir

                          et dans certains patelins c du 100% kamisclaquette
                          rahmania souaidinia achour douera birtouta khraicia ouled chebel saoula draria el merdja la nouvelle ville sidi abdellah ouled fayet mehalma zeralda staouali kolea fouka ville bou ismail .......etc etc meme chez moi dans l akfadou g des specimens
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #14
                            Moi, je suis pour le changement du nom de ce parti qui n'a plus rien avec le front qui a libéré le peuple algérien du joug du colonisateur. Un parti avec ce nom en 2019 est un parti usurpateur d'identité.


                            La réponse du pouvoir: organiser des manifestations de soutien avec des bidons d'huile et sacs de semoules comme guise de récompenses...Du coup, cela me rappelle une personne méprisable.

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                            • #15
                              je me demandes si le pouvoir se rends compte qu'il joue un jeu dangereux qui peut déraper a l'avenir ,je pense qu'il a sous estimé la réaction du peuple et ils ont pensè que ca sera uniquement en kabylie et ils pourront comme dhab faire passer leur message de forces obscurs et étrangère qui veulent du mal a l'algerie ,de division....
                              mais il est evident qu'ils organiseront des manifs de soutien aussi qui couteront bcp d'argent et de kachir

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