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OPEP : Une organisation très influente sur les marchés pétroliers

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  • OPEP : Une organisation très influente sur les marchés pétroliers

    L’OPEP, qui a intégré l’Angola depuis le 1er janvier, représente environ 40 % de la production mondiale, et son influence sur les marchés pétroliers est considérable, encore renforcée par le triplement des prix depuis quatre ans. Fondée en 1960 à Bagdad pour répondre à la baisse des cours à l’époque, elle regroupe 12 membres : Algérie, Angola, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Indonésie, Iran, Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar et Venezuela.

    Dans la foulée de l’Angola, deuxième producteur africain après le Nigeria, l’Equateur, qui a quitté l’OPEP en 1992, et le Soudan ont exprimé leur souhait d’intégrer l’organisation. A l’origine, les pays fondateurs ont mis sur pied l’OPEP avec l’idée de mieux faire face aux compagnies pétroliers occidentales, qui ont longtemps imposé leurs tarifs aux pays producteurs, et de réguler les prix par des inflexions coordonnées de leur production.

    Leur influence sur les cours est déterminante depuis 1973, époque de la guerre israélo-arabe du Kippour. L’organisation a imposé alors un embargo sur les pays occidentaux qui soutenaient l’Etat hébreu, ce qui provoqua une envolée des prix (multipliés par quatre en quelques mois) et une crise pétrolière mondiale.

    Même si d’importants producteurs comme la Russie ou la Norvège n’en font pas partie, le poids de l’organisation sur le marché de l’or noir reste significatif. Elle l’a encore démontré à travers deux baisses de production en 2006, l’une en octobre d’une quantité de 1,2 million de barils par jour (Mbj), l’autre en décembre (0,5 Mbj), qui ont contribué à faire rebondir les cours du brut autour de 60 dollars le baril, alors qu’ils étaient tombés sous 50 dollars à la mi-janvier.
    Les ministres des pays membres se réunissent quatre à sept fois par an pour coordonner leurs politiques pétrolières. Le système des quotas de production a été introduit en 1982 et leur niveau est rediscuté à chaque rencontre. Outre son pouvoir sur l’offre, l’OPEP maîtrise aussi la majorité des réserves mondiales prouvées : elle en revendiquait 78,4 % à la fin de 2005, soit 904,255 milliards de barils de brut.

    La seule Arabie saoudite, son chef de file, détient environ un cinquième des réserves mondiales. A l’issue des deux coupes de production de l’automne 2006, la production de l’OPEP-12 (y compris l’Angola et l’Irak) en janvier était de 30,075 Mbj, selon le Centre for Global Energy Studies (CGES), et de 26,065 Mbj en excluant l’Irak et l’Angola, qui ne sont pas soumis au système des quotas.

    Par AFP.
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