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Halliburton déménage son siège et son patron à Dubaï

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  • Halliburton déménage son siège et son patron à Dubaï

    Encore des déboires pour mal d'américains....Après le projet Emirati d'acheter des ports US (annulé par Dubai sous la pression), voilà un géant de l'économie qui déménage son siège...Le Texas et Dubai ils ont quoi de commun?
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    Le géant américain des services pétroliers Halliburton a décidé de délocaliser son siège à Doubaï et d'y installer désormais son directeur général pour, dit-il, améliorer ses chances de contrats en se rapprochant des marchés du Moyen-Orient.
    Le groupe texan, dirigé de 1995 à 2000 par le vice-président américain Dick Cheney, n'a pas précisé les éventuelles implications fiscales de ce projet, mais indiqué qu'après son déménagement dans l'émirat du Golfe en plein boom économique, il comptait s'introduire en Bourse localement.

    "Mon bureau sera à Dubaï, et je dirigerai depuis là l'ensemble de nos opérations mondiales", a déclaré David Lesar, directeur général d'Halliburton, au cours d'une conférence sur l'énergie organisée dimanche au Bahreïn, autre Etat du Golfe. "Dubaï est un très grand centre économique."
    La décision de Halliburton a provoqué surprise et colère aux Etats-Unis alors que le groupe a eu des démêlés avec les démocrates au Congrès et avec le département de la Justice au sujet de la qualité du travail effectué par sa filiale d'ingénierie et de services militaires KBR auprès des forces américaines en Irak, et des tarifs qu'elle pratiqués.

    Ceux-ci ont fait l'objet de plusieurs enquêtes, et on a souvent reproché à Halliburton ses liens étroits avec l'administration Bush.
    KBR, dont Halliburton a maintenant l'intention de se séparer, a engrangé plus de 20 milliards de dollars de chiffre d'affaires grâce à ses contrats en Irak.

    HALLIBURTON NE QUITTE PAS LE TEXAS
    Le projet de déménagement à Dubaï a soulevé aux Etats-Unis une vague de critiques.

    "C'est est une insulte aux soldats américains et aux contribuables qui ont payé la facture des contrats sans appel d'offres (du groupe) et subi sa politique de surfacturation pendant toutes ces années", s'est indigné le démocrate Patrick Leahy, président de la commission judiciaire du Sénat.
    Selon un conseiller, le président républicain de la commission de contrôle et de réforme du gouvernement, cette fois à la chambre des Représentants, Henry Waxman, pourrait réclamer une audience sur les implications du projet.

    "Le groupe dans son ensemble a continué de se diversifier à l'international, et le Moyen-Orient est un point qu'ils ont en ligne en mire", précise de son côté William Sanchez, analyste chez Howard Weil. "Ils font preuve d'opportunisme en plaçant le directeur général au coeur de l'action."
    Halliburton, présent depuis longtemps au Moyen-Orient, a réalisé l'an dernier plus de 38% de son chiffre d'affaires de 13 milliards de dollars dans l'hémisphère Est. Les projets pétroliers se multiplient actuellement dans le Golfe, notamment pour répondre à la forte demande émanant d'Asie.

    Pour Sanchez, la délocalisation partielle ne répond pas à des motivations fiscales, mais plutôt stratégiques.
    Le groupe a précisé qu'il restait une société de droit américain et qu'il ne quittait pas Houston, où il a actuellement son siège, mais Kesar a indiqué aux journalistes: "A ce stade, il est clair que nous entrevoyons de plus grandes opportunités dans l'hémisphère Est que dans l'hémisphère Ouest."

    MANAMA/HOUSTON (Reuters)
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